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  1. #1
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    [TOP SOFOOT] 11 - De Lucien Cossou (210) à Bernard Gardon (159)

    Les 100 meilleurs joueurs du Championnat de France (ASM only) - groupe 12

    #210 - Lucien Cossou
    #209 - Stéphane Bruey
    #206 - Daniel Bravo
    #205 - Léon Glovacki
    #203 - Emmanuel Petit
    #200 - Wissam Ben Yedder
    #175 - Youri Djorkaeff
    #172 - Eric Di Meco
    #162 - Claude Puel
    #159 - Bernard Gardon

    #210 - Lucien Cossou
    OL (1956-1959), Monaco (1959-1965), Aix-en-Provence (1967-1968)



    Pour les supporters monégasques, Lucien Cossou est associé à la formation de la grande ASM. Celle des premiers titres dans les années 1960, mais également celle des premières figures emblématiques. Un aboutissement véritable, pour celui qui n'a jamais vraiment quitté le Sud.

    L'attaquant, né d'un père béninois, d'une mère grecque et surnommé « Ben Barek d'Endoume » entame son parcours dans l'élite à l'Olympique lyonnais. Pisté par l'OM, le régional alors en D2, à l'AS Aix-en-Provence, rejoint en effet le Rhône au dernier moment, à l'été 1956, la faute à des émoluments financiers trop élevés pour la direction marseillaise. Trois saisons, jusqu'en 1959, durant lesquelles se révèlent de véritables qualités de buteur (35 buts en 91 matchs). Suffisant pour attirer l'AS Monaco donc, avec qui il écrira les plus belles pages de sa carrière.

    Au printemps 1960, dès son arrivée, Cossou remporte ainsi le premier titre de l'histoire du club, à savoir une Coupe de France (4-2 face à Saint-Étienne), avant d'enchaîner avec le championnat l'année suivante et de conclure par un doublé en 1963. Au niveau personnel s'accumulent 171 apparitions pour 97 réalisations. À ce jour le meilleur buteur monégasque en Division 1. De quoi lui offrir (seulement) six capes et quatre pions en équipe de France, snobé par Henri Guérin, qui fut pourtant son coéquipier à Aix-en-Provence. En 1965, à 29 ans et le palmarès bien garni, Cossou décidera de se poser en retournant dans sa région, à Toulon d'abord, puis à Aix, avec une ultime pige en D1, lors de la campagne 1967-1968 (17 buts en 33 rencontres tout de même). Lucien cossu.
    Label "El-Kl0chard". Pour ceux qui n'échangeraient pas un bac de lessive Omo contre deux d'Ariel.

  2. #2
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    #209 - Stéphane Bruey
    Racing Paris (1950-1951 puis 1952-1953), Monaco (1953-1957), Angers (1957-1964), Lyon (1964-1966)



    Stéphane Bruey n'était pas agriculteur, mais il plantait à tout bout de champ. Au total, 139 buts en première division, dont 93 à Angers. L'attaquant natif de Champigny-sur-Marne est évidemment le meilleur buteur de l'histoire du club dans l'élite, loin devant Eric Edwige (65) et Michel Stievenard (63), et le premier joueur du SCO à être sélectionné en équipe de France. La légende de l'Anjou passe sept ans dans le Maine-et-Loire, facturant 15 buts en 1957-1958, saison où son équipe va chercher la quatrième place du championnat. Il fait encore mieux l'année suivante en marquant 18 fois. « Courageux, obstiné, il fait jouer les autres et ne pense pas assez à lui » , lit-on à l'époque. Marquer autant sans être égoïste, ça vous classe un attaquant.
    Label "El-Kl0chard". Pour ceux qui n'échangeraient pas un bac de lessive Omo contre deux d'Ariel.

  3. #3
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    #206 - Daniel Bravo
    Nice (1980-1982 puis 1987-1989), Monaco (1983-1987), PSG (1989-1996), OL (1997-1998), OM (1998-1999)



    La Côte d'Azur, la capitale puis les Olympiques : l'élégant milieu de terrain se sera construit un noble parcours, passant régulièrement d'un club à son ennemi. Vainqueur de la Coupe de France en 1985 avec l'ASM, acteur d'un période dorée du PSG (avec qui il a été deux fois vainqueur de la CDF, une fois de la Coupe de la Ligue, champion de France en 1994, deux fois vice-champion et vainqueur de la C2 en 1996), le Haut-Garonnais n'a pourtant pas comblé toutes les attentes placées en lui à ses débuts. « Le football m'a apporté d'énormes satisfactions personnelles, confessait-il dans les colonnes de Corse-Matin. Mais de nombreux observateurs de l'époque me reprochaient de ne pas franchir le palier de l'éternel espoir. Je n'étais pas très content de ça, mais avec le recul, j'étais plus performant à 18 ans qu'à 23. Je ne me l'explique pas vraiment. Peut-être que je suis parti trop vite, trop fort, trop haut. Peut-être aussi que je n'ai pas eu la chance de croiser l'entraîneur qui m'aurait permis de passer un cap supplémentaire. Ma carrière en équipe de France aurait sans doute été plus longue, je m'y serais senti plus important et j'aurais pu réaliser le rêve de disputer une Coupe du monde. Mais ça s'est goupillé comme ça, c'est la vie... »
    Label "El-Kl0chard". Pour ceux qui n'échangeraient pas un bac de lessive Omo contre deux d'Ariel.

  4. #4
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    #205 - Léon Glovacki
    Reims (1952-1957 puis 1960-1962), Monaco (1957-1959), Saint-Étienne (1959-1960)



    Le grand Reims des années 1950 est porté par l'immense talent d'un Français d'origine polonaise, Raymond Kopa. En fait, il faut reformuler cette phrase de la manière suivante : le grand Reims des années 1950 est porté par l'immense talent de deux Français d'origine polonaise, Raymond Kopa et Léon Glovacki. À 17 ans, ce dernier travaille comme ajusteur dans une raffinerie de Thumeries et se fait remarquer en disputant des matchs avec l'équipe de son entreprise. Quelques saisons en D2 plus tard, il débarque à Reims, afin de remplacer un Albert Batteux obligé de prendre prématurément sa retraite. Le joueur d'1,77 m s'épanouit sur le front de l'attaque champenoise, empile les buts, décroche trois titres de champion de France (1953, 1955, 1962) et participe en 1956 à la première finale de Coupe d'Europe des clubs champions de l'histoire, perdue par les Rémois face au Real Madrid (4-3). L'international français (onze sélections) s'éteint le 9 septembre 2009. « J'ai été très triste d'apprendre sa disparition, avoue Kopa à L'Équipe. C'était un très grand footballeur, très intelligent, avec qui je me suis tout de suite très bien entendu. Avec lui, je jouais les yeux fermés. »
    Label "El-Kl0chard". Pour ceux qui n'échangeraient pas un bac de lessive Omo contre deux d'Ariel.

  5. #5
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    #203 - Emmanuel Petit
    Monaco (1989-1997)



    Pour la France de Jacques Chirac, Emmanuel Petit est né le 12 juillet 1998 aux alentours de 22h52. Mais pour beaucoup, le gaucher est apparu dès à la fin des années 1980, avec sa belle crinière, au moment où il a fait son trou sous les ordres de son « père » Arsène Wenger à l'AS Monaco. Il restera douze ans dans son club formateur et sera sacré champion de France, en 1997 aux côtés de Fabien Barthez, Sonny Anderson et Thierry Henry, juste avant de traverser la Manche.

    « On jouait un football formidable, on prenait un plaisir immense sur le terrain, rembobinait-il dans les colonnes de Nice-Matin. Il y a beaucoup de nostalgie et d’émotions quand j’essaie de me remémorer tout ça. J’ai fait mes débuts à Monaco. C’était une autre époque, un autre monde, un autre football avec des joueurs expérimentés qui étaient là pour accompagner, chaperonner et éduquer les jeunes. [...] À l’époque, gagner un titre était peut-être un peu plus compliqué à Monaco qu’ailleurs. C’est un objectif qui nous échappait depuis pas mal de temps. Quand j’ai commencé en pro à Monaco, on avait déjà suffisamment de qualités pour être champions. Malheureusement, on a souvent été dauphins. En 1996-1997, on réalise une saison folle. [...] On était en représentation. [...] À la fin de l’entraînement, on se donnait rendez-vous à La Turbie pour boire un coup, on allait manger au bord de plage à Juan-Les-Pins. On était très souvent ensemble. C’était notre force. Ce lien s’était fait très naturellement. Je ne sais pas si ce serait encore possible. [...] Quand j’ai pris ma voiture pour aller à Londres, j’ai pleuré durant la moitié du trajet. »
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  6. #6
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    #200 - Wissam Ben Yedder
    Toulouse (2010-2016), Monaco (depuis 2019)



    Dans la caste des attaquants de Ligue 1 au XXIe siècle, Wissam Ben Yedder occupe une place à part. L'ancien international français de futsal se révèle sur le tard, obtenant sa première titularisation en championnat à l'âge de 22 ans. Il est petit (1,70 m). Il n'est ni le plus rapide ni le plus costaud. Mais le natif de Sarcelles sait absolument tout faire. Il peut marquer du pied gauche, du pied droit et même de la tête, en force comme en finesse, surgir en opportuniste dans les six mètres ou partir de loin et faire la différence balle au pied, quitte à casser les reins des défenseurs adverses. « WBY » est d'abord le fer de lance offensif (quatre saisons à quatorze buts ou plus) d'une équipe toulousaine au potentiel incertain et parfois obligée de lutter jusqu'au bout pour son maintien. Son exode à Séville montre qu'il est capable de briller dans une formation de calibre européen, ce que le Bleu confirme depuis son arrivée à Monaco, en 2019. Le capitaine asémiste a déjà dépassé la barre des 130 buts dans l'élite. Et le compteur n'a sans doute pas fini de tourner.
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  7. #7
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    #175 - Youri Djorkaeff
    Monaco (1990-1995), PSG (1995-1996)



    Jordi Cruyff le sait mieux que quiconque, il n’est jamais évident de marcher dans les traces de son père. Surtout quand ce dernier a été un immense joueur de football. Pourtant, à l’instar de Paolo Maldini, Youri Djorkaeff n’a pas tremblé au moment de suivre le chemin de son paternel Jean. Mais avant d’imiter Tchouki en signant au PSG, où il est l’un des grands artisans de la victoire en C2, le Snake a éclaboussé la Division 1 de son talent avec l’AS Monaco. Il faut dire que lorsqu'il débarque dans le Sud à 22 ans - même s’il enchaînait les allers-retours avec Joinville la première année où il effectuait son service militaire la semaine -, Youri a déjà plus de quatre saisons pleines à l’échelon inférieur dont deux avec le brassard accroché au biceps du côté de Grenoble.

    En même temps, le gamin a très vite compris qu’il avait quelque chose en plus que les autres, comme il l’a expliqué dans un long entretien à SoFoot : «  Je me suis rendu compte que je pouvais changer un match. Que sur un ballon qui traînait, tu pouvais faire la différence. Tu peux défendre pendant 90 minutes, arracher le nul, c'est super... Mais tu peux aussi défendre et en plus mettre une lucarne des 20 mètres ! J'ai compris que tu faisais la différence quand tu étais en mouvement. Le ballon était inconsciemment toujours là où je l'attendais. Après, mon boulot était de regarder mes coéquipiers et anticiper ce qu'ils allaient faire. Et ça, c'était passionnant.  » Pas vraiment attaquant de pointe - même s’il a terminé comeilleur buteur de Division 1 en 1994 avec 20 pions -, excellent passeur - même s’il avait parfois une réputation de crevard -, le champion du monde 1998 a créé ce concept de 9,5 : « À l'époque, on sortait de l'ère Platini. Il fallait une relève, un nouveau numéro 10. Je ne voulais surtout pas avoir une étiquette et être le successeur de quelqu'un. J'étais le précurseur du 9,5. Un jour on m'a demandé dans quelle position je jouais. J'ai dit : "9,5". "Hein, quoi ? C'est quoi ?" On me faisait chier, car il fallait expliquer. On n'a pas besoin d'expliquer. Quand t'es attaquant, ton job, c'est de marquer. J'ai vu plein de jeunes joueurs arriver en équipe de France qui m'ont dit que mon comportement sur le terrain et en dehors les avait inspirés. » À l’image de Karim Benzema ou d’Antoine Griezmann.
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  8. #8
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    #172 - Éric Di Meco
    OM (1984-1986 puis 1988-1994), Nancy (1986-1987), Monaco (1994-1998)



    Originaire d'Avignon et amoureux de l'Olympique de Marseille, Éric Di Meco a eu la chance de porter les couleurs de son club de cœur pendant un paquet d'années, ayant été formé dans la cité phocéenne, lancé après la liquidation judiciaire du club (1981), artisan de la reconstruction de l'OM, avant d'y faire l'essentiel de sa carrière et de remporter tous les titres olympiens de l'ère Bernard Tapie. « J'ai eu de gros coups de chance. Si l'OM avait évolué normalement, je n'aurais peut-être jamais joué, estimait-il dans les colonnes de La Provence. Cette galère a été un coup de bol. Au fil de l'épuration qui a fait partir les Minots les uns après les autres, je suis passé à travers les gouttes du grand dégagisme parce que j'ai été prêté et que, lorsque je suis revenu, Gérard Banide a voulu m'essayer arrière gauche. Au moment du doublé, en 1989, je suis le dernier des Mohicans. Alors que, quand je suis arrivé au centre de formation, j'en ai pris plein les yeux en voyant la concurrence. [...] Le club a perdu ses valeurs après sa remontée en 1984. On n'a pas reconnu mes potes qui ont été éliminés et moi, qui devais avoir la même destinée, je suis presque un usurpateur dans cette histoire. [...] C'est pourquoi, le soir du titre en 1989, puis en 1993, à Munich, je leur ai rendu hommage. J'ai toujours cette sensation d'être là par effraction, à la place d'autres qui méritaient plus que moi. Ils ne m'ont jamais rien demandé, mais j'avais en tête que j'étais leur porte-drapeau. » Surnommé « le petit Cruyff » lors de sa jeunesse au milieu de terrain, il deviendra pourtant rapidement « la faucheuse » après son repositionnement en défense, ses tacles, sa hargne et son jeu plus que rugueux ayant fait de nombreuses victimes.

    Il avait d'ailleurs été l'un des acteurs de la boucherie du 18 décembre 1992, au Parc des Princes, un match iconique - et sanglant - que le défenseur nous racontait avec ses mots, il y a un an. Morceaux choisis : « Je vivais à Marseille et déjà 15 jours avant le match, quand j'allais chercher le pain ou mon gamin à l’école, les mecs me montaient le mou. D’ailleurs, le premier qui pète les plombs sur le terrain, c’est moi. [...] J’étais très pote avec Alain Roche, à l’OM on jouait aux boules ensemble, mais dès le tunnel, on se regardait, on ne se serrait pas la main. On s’interdisait de fraterniser. C’était le début du combat de boxe quoi, le problème, c’est que ce jour-là, ça a continué sur le terrain. [...] Dès que le ballon touche le sol, il y a un attentat de chaque côté. [...] J’ai un premier ballon qui me tombe dans les pieds, et là, Fournier vient me mettre le pied sur le genou ou pas loin. Comme j’ai toujours préféré être le boucher plutôt que l’agneau, je dois montrer à Lolo que le boucher c’est bien moi, et que je ne serai pas son agneau. J’encaisse le premier coup et je surenchéris ensuite avec ce fameux tacle où je pars de 20 mètres, les deux pieds en avant. Pendant longtemps, j’étais contrarié par ce tacle. Aujourd’hui, il me fait rire parce qu’il me donne une place particulière dans le cœur des jeunes marseillais qui ne m’ont jamais vu jouer. [...] Mon adversaire désigné, c’était David Ginola. Tapie m’a monté le mou sur lui, alors qu’on était très potes en équipe de France, et qu’on l’est toujours aujourd’hui. C’était la star, celui qui représentait mieux le PSG avec son côté flamboyant. Moi, j’étais le sale gosse teigneux qui lui mordait les mollets et qui voulait lui marcher dessus. Notre duel, c’est presque un résumé de PSG-OM, la belle Paris et ses monuments, et Marseille la rebelle, moquée, sous-estimée. [...] J’ai quand même dit que je ne montrerai pas ce match à mon fils parce que si tu veux lui donner l’amour du foot, du jeu, tu ne lui montres pas ça. »
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  9. #9
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    #162 - Claude Puel
    Monaco (1978-1996)



    Arrivé sur le Rocher en 1977 en provenance de Castres, le milieu de terrain y est resté deux décennies. Le temps de disputer 601 matchs, dont 486 en D1, et de devenir le deuxième joueur le plus capé de l’histoire de l'AS Monaco, derrière Jean-Luc Ettori. Dans l'ombre, malgré tout. « J'étais un joueur de devoir. Mais il en faut, pour faire briller les autres » , expliquait l'intéressé sur le site du Gym. «  Un joueur comme Claude, c'est de l'or  » , dixit Arsène Wenger himself. «  Claude, il voulait tout le temps gagner, que ce soit dans les jeux à l'entraînement, les ateliers, les séances, les matchs amicaux, glissait Marcel Dib à So Foot. Il prenait la parole dans le vestiaire, il criait souvent. Il ne fallait pas trop l'emmerder sur le terrain. (...) Il était juste, rigoureux, même dans la vie ! Il ne débordait pas, dans tout ce qu'il faisait. Il était sec, avait une hygiène de vie hors du commun. Il faisait gaffe à ce qu'il bouffait. Je ne l'ai vu boire que du vin rouge, du Bordeaux, alors que nous, on ne faisait pas trop attention (rires). C'est Wenger qui a amené son savoir et on a tous pris le pli, mais Claude l'avait déjà fait avant.  » Un joueur exemplaire et déterminant dans la conquête du titre de champion de France en 1988. Le juste milieu.
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  10. #10
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    #159 - Bernard Gardon
    Nantes (1969-1974), Lille (1974-1977), Monaco (1977-1980), Saint-Étienne (1980-1982)



    Successivement pilier de Nantes, Lille, Monaco et Saint-Étienne, Bernard Gardon s'est montré incontournable lors des trois campagnes au bout desquelles il est devenu champion de France, avec les Canaris en 1973, l'ASM en 1978 et les Verts en 1981. Il fait partie, avec Alain Roche et Patrick Battiston, du cercle ultra sélect des joueurs sacrés avec trois clubs différents. « Taillé dans le roc » selon The Vintage Football Club, le défenseur auvergnat est « à l'image de Rocky Balboa, un mec qui prend des coups, mais qui sait en rendre sur le ring comme sur le pré. L'archétype du défenseur au caractère entier et fonceur qui joue sur son physique » . Raoul Noguès, qui l'a côtoyé sur le Rocher et dans le Forez, se souvient de lui comme d' « un excellent stoppeur, (...) très intelligent. Il formait avec Rolland Courbis une charnière centrale très difficile à manœuvrer. J’aimais sa faculté à jouer très simple, à sortir proprement le ballon. Il donnait souvent l’impulsion depuis l’arrière pour faire un premier décalage. » Toujours là pour aller au charbon, et frais comme un Gardon.
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