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  1. #1
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    [TOP SOFOOT] 10 - De Jean Petit (291) à Théodore Szkudlapski (215)

    Les 100 meilleurs joueurs du Championnat de France (ASM only) - groupe 10

    #291 - Jean Petit
    #282 - Enzo Scifo
    #281 - Yves Chauveau
    #269 - Shabani Nonda
    #264 - Franck Dumas
    #262 - Jérémy Toulalan
    #259 - Eric Pécout
    #232 - Raymond Kaelbel
    #219 - Albert Emon
    #215 - Théodore Szkudlapski

    #291 - Jean Petit
    Monaco (1971-1972, 1973-1976, 1977-1982)



    Le 14 avril 1963, Monaco balaie Toulouse au Stadium (0-5). Présent en tribunes ce jour-là, Jean Petit, 13 ans, a un coup de foudre : c'est pour le club à la diagonale qu'il veut jouer plus tard. Mission accomplie, puisqu'il débarquera sur le Rocher en 1969 et y restera pendant toute sa carrière. « Je jouais au poste de numéro 8, capable d’aider devant et derrière, avec une bonne capacité physique. Comme je voulais aussi aider, j’allais un peu partout » , détaille le milieu, par ailleurs international français (douze sélections). Le Haut-Garonnais de naissance est élu meilleur joueur français de l'année 1978 par France Football, à l'issue d'une saison qui voit l'ASM - pourtant promue - décrocher le titre de championne de France. L'homme aux 426 matchs disputés et 78 buts marqués pour les Monégasques raccroche après un deuxième sacre, en 1982, puis occupe diverses fonctions au sein du club de la Principauté (recruteur, analyste vidéo, entraîneur adjoint ou intérimaire, conseiller du président). La personnification même de la fidélité.
    Label "El-Kl0chard". Pour ceux qui n'échangeraient pas un bac de lessive Omo contre deux d'Ariel.

  2. #2
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    #282 - Enzo Scifo
    Girondins de Bordeaux (1988-1989), AJ Auxerre (1989-1991), AS Monaco (1993-1997)



    Au cours d'une carrière professionnelle, peu de footballeurs ont été comparés à la légende brésilienne Pelé. Si Zico et Freddy Adu symbolisent probablement les deux extrêmes pour parler d’un bon ou d’un mauvais héritier, Vincenzo Scifo se situe dans la partie des successeurs flamboyants. Numéro 10 de la Belgique aux 84 sélections et 18 buts marqués, le petit Pelé du Tivoli a marqué au fer rouge toute une génération du Plat Pays, mais également le championnat de France, où le meneur de jeu débarque à Bordeaux en provenance de l’Inter. « C'était le titre du premier article que l'on m'avait consacré dans un journal local, évoquait l’intéressé dans nos colonnes en 2016. Tivoli, c'est le nom d'une ville italienne, mais surtout celui du stade de La Louvière. Être comparé à Pelé, c'était évidemment un honneur pour moi... C'est resté. » Fan inconditionnel de Michel Platini, Enzo Scifo se reconnaît également dans l’ascension sociale du Roi Michel dont les parents étaient également immigrés italiens.

    Caution d’un football aussi esthétique que romantique, Enzo Scifo a écumé les pelouses de première division française pour totaliser 182 matchs et 52 buts. Mais Scifo, c’était avant tout un footballeur porté sur le fond plutôt que sur la forme. Le meilleur exemple, c’est Guy Roux, son entraîneur pendant deux ans à l’AJ Auxerre, qui l’évoque avec nostalgie pour Ouest France. « Scifo fait partie de ces joueurs pour lesquels j’aurais accepté de payer pour pouvoir l’entraîner, confie l’ancien coach de l’AJA, partant pour aider le footballeur à sortir de son bourbier bordelais à la suite d'un conflit avec le président Claude Bez, un placement dans l’équipe réserve et des négociations à mener en parallèle avec l’Inter, toujours propriétaire du joueur. On se retrouve au Hilton, à Paris. Les discussions ont duré douze heures. On a fini par trouver un accord. On l’a bien payé Enzo, hein. Bon, son transfert n’a pas coûté un franc, mais il avait le plus gros salaire de chez nous, égalé. » Désigné meilleur joueur étranger du championnat de France en 1991, Scifo touche le Graal hexagonal lors de son passage à l’AS Monaco avec un titre de champion de France en 1996-1997. Coéquipier de Scifo et élu meilleur joueur du championnat cette saison-là, Sonny Anderson n’aura pas peur de le dire dans un entretien croisé pour DHnet en 2014 : « Enzo, t’étais meilleur que moi ! » De quoi être salué comme un beau Diable.
    Label "El-Kl0chard". Pour ceux qui n'échangeraient pas un bac de lessive Omo contre deux d'Ariel.

  3. #3
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    #281 - Yves Chauveau
    Lyon (1966-1975 puis 1978-1982), Monaco (1975-1976 puis 1977-1978)



    En 1966, après un prêt concluant à Grenoble, Yves Chauveau revient à Lyon pour y être la doublure de Michel Zewulko. Mais ce dernier est indisponible en début d'exercice, et le jeune portier en profite pour s'installer entre les bois rhodaniens. Il y restera pendant neuf saisons, puis y reviendra pour un mandat supplémentaire de quatre ans en fin de carrière. Le Bressan dispute au total 420 rencontres de D1 avec l'OL, ce qui en fait l'un des gardiens les plus emblématiques passés entre Rhône et Saône. En tant que dernier rempart des Gones, « Tonton » conquiert une Coupe de France (1967) et vit une belle épopée européenne l'année suivante, lors de laquelle il est même qualifié de « diable de White Hart Lane » par la presse anglaise à l'issue d'une prestation mémorable contre Tottenham. Entre ses deux aventures lyonnaises, ce gardien au style spectaculaire défend les couleurs de Monaco, avec qui il descend en D2 avant d'être titré dès son retour dans l'élite, en 1978. « J'ai appris sur le tas, raconte au Progrès celui qui se reconvertit ensuite dans les assurances. J'aurais aimé rester dans le foot, mais à l'époque, entraîneur des gardiens n'était pas un poste qui existait ! Je ne regrette rien, ou si, plutôt d'être arrivé dix ans trop tôt, quand je vois ce que gagnent certains joueurs très moyens. »
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  4. #4
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    #269 - Shabani Nonda
    Rennes (1998-2000), Monaco (2000-2005)



    « Sha Sha Sha Shabani Nonda. » Le chant iconique de la fin des années 1990 du côté de la route de Lorient résonne encore aujourd'hui dans l'enceinte rennaise. C'est ici que l'attaquant congolais a débarqué à 21 ans après quelques saisons réussies en Suisse, contre 40 millions de francs. À Rennes, le natif du Burundin est immédiatement adopté par le public breton, sous le charme de ce buteur racé et terriblement efficace. La preuve, Nonda plante 37 fois sous la tunique rouge et noir en deux ans seulement, et se fait une place dans les livres d'histoire et sur le Mur des légendes récemment autour du Roazhon Park. « C’est énorme, la place de Rennes dans mon cœur, que ce soit dans ma carrière ou ma vie privée, car j’y ai rencontré ma femme, nous avons fait quatre enfants, racontait-il sur le site officiel du SRFC. Sportivement, mon passage a été très positif. Quand je suis arrivé au club, l’équipe était en construction. Il y avait beaucoup de nouveaux joueurs, Monsieur Pinault avait mis beaucoup d’argent. C’était un pari risqué, il y avait de la pression. Personne n’y croyait, et on avait réussi quelque chose de bien la première année. »

    Des buts à la pelle et une jolie réputation, qui pousse Monaco à lâcher 21 millions d'euros pour s'offrir le nouveau phénomène de l'Hexagone. En Principauté, Nonda ne perd pas le Nord, fait presque oublier David Trezeguet et continue de faire trembler les filets, au point de terminer meilleur buteur de Ligue 1 avec 26 réalisations en 2002-2003. Un pur délice avant le désastre provoqué par le poids du défenseur parisien José-Karl Pierre-Fanfan, qui lui tombe sur la jambe gauche dans un choc tristement spectaculaire, dès la reprise de la saison suivante. Il est victime d'une luxation de la rotule gauche avec arrachement des ligaments, et l'image marque tout le championnat ainsi que la fin de son épopée hexagonale, tant cette blessure et d'autres pépins ne lui permettront pas de revenir à son meilleur niveau à Monaco. Il faut maintenant retenir les meilleurs moments et ne pas s'arrêter de chanter pour Shabani Nonda.
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  5. #5
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    #264 - Franck Dumas
    SM Caen (1987-1992, puis 2001-2004), AS Monaco (1992-1999), Olympique de Marseille (2000-2001), RC Lens (2000-2001)



    Quel est le point commun entre Youcef El-Arabi, Steve Savidan et Mbaye Niang ? Ces trois attaquants ont connu Franck Dumas en tant qu’entraîneur lors de leur passage au Stade Malherbe de Caen. Il faut dire que l’ancien milieu de terrain de formation, entraîneur du club normand entre 2005 et 2012, a marqué la ville de Caen de son empreinte puisqu'il a commencé et terminé sa carrière de footballeur professionnel à Malherbe. Homme au caractère bien trempé et jamais adepte de la langue de bois face aux médias, Dumas est rapidement repositionné défenseur central par Daniel Jeandupeux et parvient à laisser son club formateur à une historique cinquième place au terme de la saison 1991-1992, ce qui reste à ce jour l’unique qualification du SM Caen en Coupe d'Europe.
    Par la suite, Dumas porte les couleurs de l’AS Monaco et obtient le titre de champion de France lors de la saison 1996-1997 aux côtés des futurs champions du monde Thierry Henry, Fabien Barthez et Emmanuel Petit. Jamais sélectionné en équipe de France, Dumas gardera des souvenirs moins glorieux durant sa courte expérience à Newcastle United, mais aussi ses deux passages manqués à l’OM (où il devait pallier le départ de Laurent Blanc) ou encore au RC Lens. Mais au moment de faire le bilan, il comptabilise tout de même 407 matchs dans l’élite française et aura cumulé 270 matchs sous le maillot caennais, dont 148 en première division. Au terme de sa dernière saison professionnelle, Dumas raccroche les crampons en héros avec une remontée en L1 et une reconversion directe en tant que directeur sportif du club. Et ce n’est pas sa récente éviction en tant que coach du Tout Puissant Mazembe qui viendra ternir le tableau.
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  6. #6
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    #262 - Jérémy Toulalan
    Nantes (2002-2006), OL (2006-2011), Monaco (2013-2016), Bordeaux (2016-2018)



    Il a eu beau tenter de s'exiler de l'autre côté des Pyrénées (à Málaga entre 2011 et 2013), Jérémy Toulalan n'a toujours eu qu'un seul amour : la Ligue 1. Ses premiers pas plein de promesses à Nantes, son troisième poumon, sa montée en puissance au milieu des années 2000, ses trois titres de champion avec Lyon, sa relation avec Claude Puel ( « La première année, à Lyon, j’ai eu du mal avec lui, on s’est pris un peu la tête, mais c’est quelqu’un de tellement droit ! Il ne fait rien dans le dos ! Un mec normal en fin de compte » ), sa puissance, son CSC pour faire entrer l'OL-OM de novembre 2009 un peu plus dans la légende, ses cheveux poivre et sel, sa manière de ramper sur la pelouse et cette conduite de balle bien à lui avec ses râteaux à la place des jambes, ses buts (deux, en 379 rencontres dans l'élite), sa personnalité à l'écart de ce drôle de monde, ses relances, son triste départ des Girondins et ce petit goût d'amertume quand on pense à sa carrière qui aurait certainement pu donner encore plus : Toulalan en L1, c'était tout ça. « Je suis un milieu défensif qui s’accomplit plus dans l’effort que dans le talent pur, poétisait-il en 2013. Or, les gens qui sont dans l’effort n’intéressent pas les journaux. Et puis, il y en a tellement qui sont plus talentueux que moi ! Ce qui me sauve, c’est que dans la durée, le travail, je suis resté le même. Je suis un bosseur, un laborieux. [...] Quand on est honnête et franc dans le milieu du foot, on se fait avoir. Et c’est de plus en plus le cas. Il est temps d’arrêter... (Rires.) Quand j’ai débuté au centre de formation, à Nantes, on m’a inculqué des valeurs collectives, on m’a incité à travailler pour le partenaire, très bien. À l’arrivée, qu’est-ce qui se passe ? On est très loin de la réalité ! Parfois, je me demande si ça ne serait pas mieux d’être complètement con... Comme ça, on se ferait utiliser sans le savoir. » Et dans le foot, pas sûr qu'il ait conservé beaucoup d'amis, lui qui ne se laissait que très rarement apprivoiser : « Personne ne me regrettera, mais je ne regretterai pas grand monde, non plus. Pourtant, partout où je suis passé, on m’a apprécié et j’ai apprécié les gens. Je les revois avec joie, sans qu’on se parle à tout bout de champ pour autant. À la limite, ce caractère m’embête plus vis-à-vis des gens du club avec qui je noue des contacts qu’avec des joueurs, des coéquipiers. Le seul que j’appelle régulièrement, c’est le "Doc" (Fabrice Bryand, ancien médecin du FC Nantes et de l’équipe de France), que je vouvoie car il m’a connu très jeune. » Droit, jusqu'au bout.

    Tous propos tirés d'une interview pour France Football
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  7. #7
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    #259 - Éric Pécout
    Nantes (1975-1981), Monaco (1981-1983), Metz (1983-1984), Strasbourg (1984-1986)



    « On jouait les yeux fermés et on était toujours en mouvement. Quand vous apprenez ça tous les jours, vous courez, et le ballon arrive où vous voulez. Ça, c’est énorme. Je n’ai jamais retrouvé ça ailleurs » : quand Éric Pécout évoque - pour Europe 1 - ses années au FCN et le jeu à la nantaise, il le fait avec des papillons dans le ventre. Triple buteur en finale de la Coupe de France 1979, l'attaquant arrivé à treize ans chez les Canaris - après avoir fait ses gammes non loin de là à Noirmoutier - a aussi marqué comme il faut dans le championnat de France, qu'il a remporté deux fois avec Nantes (1977 et 1980), même si c'est lors de la saison 1978-1979 qu'il a signé son meilleur cru (22 pions).

    Et il n'était pas le seul crack aux avant-postes, au sein de cette équipe qui n'a pas quitté les deux premières places pendant cinq ans sous les ordres de Jean Vincent : « Je savais que si je piquais au premier poteau ou si je faisais un double appel au deuxième, "Lolo" (Loïc Amisse) allait me voir, raconte-t-il pour Le Quotidien du Sport. Avec "Baron" (Bruno Baronchelli), c’était pareil. On jouait un peu les yeux fermés. Mais il y avait aussi d’excellents joueurs pour faire des passes décisives comme Gilles Rampillon et Oscar Muller. On avait un tel noyau de joueurs... Je jouais avant-centre, mais on coupait les trajectoires avec "Lolo" et on en profitait, car c’était alors un marquage individuel. J’emmenais mon stoppeur au poteau de corner ! » Auteur de 112 caramels en 277 rencontres dans l'élite au total, l'international français (cinq capes) sera même une troisième fois champion, avec l'ASM en 1982. Pécout, bienvenue dans un monde de gourmandises.
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  8. #8
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    #232 - Raymond Kaelbel
    Strasbourg (1950-1952, 1953-1956 et 1964-1969), Monaco (1956-1961), Le Havre (1961-1962), Reims (1962-1964)



    « À Monaco, il y avait le prince Rainier, la princesse Grace et le roi Kaelbel ! » En plus d’être un défenseur central de grand talent, Raymond Kaelbel avait visiblement aussi un gros boulard. En même temps, il avait de quoi, tant il effrayait les attaquants adverses avec son art du tacle glissé, son jeu de tête et sa maîtrise dans la relance. Et avant d’être le roi de l’AS Monaco - avec qui il a remporté le premier titre de champion de France du club de la Principauté en 1961 - celui qui a disputé son premier match international lors du Mondial 1954 avait été celui de Strasbourg. Au point d’avoir été élu par la presse et les supporters dans le onze type du club alsacien au XXe siècle dans une charnière centrale au côté de Frank Lebœuf. Un homme que Raymond Kaelbel devance dans notre classement.
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  9. #9
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    #219 - Albert Emon
    OM (1972-1978), Reims (1977-1978), Monaco (1978-1981), OL (1981-1983), Toulon (1984-1986), Cannes (1987-1988)



    Six clubs, 410 apparitions et 111 pions : la carrière d'Albert Emon fut riche. L'ailier gauche, natif de Berre-l'Étang dans les Bouches-du-Rhône, a principalement évolué sous les couleurs de l'OM (avec qui il a été deux fois vice-champion de France), mais a également réussi de brillants passages à Monaco, Lyon, Toulon ou Cannes (qu'il a aidé à remonter dans l'élite). Son pied gauche lui permettra d'être international à huit reprises, mais aussi à l'ASM de soulever la Coupe de France, en 1980, avec un tremblement de filets en finale. Emon et merveilles.
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  10. #10
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    #215 - Théodore Szkudlapski
    Lens (1953-1958), Rennes (1958-1960), Monaco (1960-1967)



    Né à Avion, Théodore Szkudlapski a véritablement mis les gaz à Lens. Avant de décoller à Rennes, où il réalise ses deux saisons les plus prolifiques avec 12 et 11 buts. Et d'atteindre son altitude de croisière à Monaco. Champion de France 1961 et 1963, les premiers titres nationaux de l'histoire de l'ASM, Théo forme alors le « carré magique » avec Henri Biancheri, Yvon Douis et Michel Hidalgo. Le meneur de jeu use de son pied gauche pour faire briller ses coéquipiers. « Il jouait avec sa chique dans la bouche. Il ne courait pas du tout, il marchait sur le terrain, expliquait Norbert Siri, historien de l'AS Monaco. Mais il avait un pied gauche... C'était une main. Il envoyait la balle où il voulait. C'était un meneur de jeu exceptionnel. » Le commandant de bord Théo espère que vous avez effectué un agréable voyage. À en croire Le Miroir du football, ça a été le cas : «  Il reste une chose utile à faire : filmer une bonne dizaine de matchs joués par Théo afin que les générations futures puissent constater qu’entre 1957 et 1965, il existait un merveilleux précurseur du jeu de demain. »
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