Affichage des résultats 1 à 10 sur 10
  1. #1
    Leslie Nielshun Président d'honneur Avatar de Shun
    Date d'inscription
    June 2004
    Localisation
    Beausoleil (06)
    Messages
    19 296

    [TOP SOFOOT] 9 - De Ernst Stojaspal (358) à Claude Quittet (292)

    Les 100 meilleurs joueurs du Championnat de France (ASM only) - groupe 9

    #358 - Ernst Stojaspal
    #350 - Stéphane Ruffier
    #336 - Jean Baeza
    #335 - Jean-Claude Hernandez
    #315 - Nenê
    #312 - Marcel Artelesa
    #310 - Yvon Le Roux
    #308 - Abdelaziz Ben Tifour
    #295 : Guillaume Warmuz
    #292 : Claude Quittet

    #358 - Ersnt Stojaspal
    Strasbourg (1954-1957), Béziers (1957-1958), Monaco (1958-1959), Troyes (1960-1961), Metz (1961-1962)



    Auréolé d'une troisième place à la Coupe du monde avec l'Autriche, Ernst Stojaspal s'engage à Strasbourg à l'été 1954. Dès sa première, le Viennois envoie un triplé dans les dents de l'AS Nancy. Le ton est donné. Chef de file de la troisième attaque du championnat, Stojaspal fait payer une note de 23 buts et 11 passes décisives aux défenses de l'Hexagone. Mention spéciale pour un autre triplé, contre l'ASSE (5-0), et pour un exploit personnel qui permet aux Alsaciens de faire chuter le Stade de Reims en Champagne (1-2). Seul le Rémois René Bliard le devance alors au classement des buteurs. Fort de cette dynamique, le Racing se hisse jusqu'au quatrième rang, en ayant longtemps été de la course au titre. Au sommet, Stojaspal lève progressivement le pied, et le Racing avec lui. Il inscrit malgré tout 18 buts en 1955-1956, puis 11 en 1956-1957, saison à l'issue de laquelle Strasbourg est relégué. Pas de quoi entacher sa réputation dans l'Est. « Anti-athlète par excellence, au physique quelconque, il se métamorphosait littéralement dès qu'il avait une balle au pied. Ses gestes techniques n'avaient en effet rien à envier à ceux de Zidane. Sa frappe de balle était assez faible du point de vue de la puissance, mais ses tirs brossés étaient d'une précision redoutable » , loue le site Football The Story. Avec ses piges du côté de Béziers, Monaco, Troyes et Metz, l'attaquant portera son total à 74 buts dans l'élite. À l'Ernst, rien de plus beau.
    Label "El-Kl0chard". Pour ceux qui n'échangeraient pas un bac de lessive Omo contre deux d'Ariel.

  2. #2
    Leslie Nielshun Président d'honneur Avatar de Shun
    Date d'inscription
    June 2004
    Localisation
    Beausoleil (06)
    Messages
    19 296
    #350 - Stéphane Ruffier
    Monaco (2007-2011), Saint-Étienne (2011-2020)



    Si sa sortie n'a pas du tout été à la hauteur de sa carrière en Ligue 1 (et l'hommage de l'ASSE pas du tout à la hauteur de ce qu'il a apporté aux Verts), le Bayonnais restera ce mur qui a protégé la cage de Geoffroy-Guichard pendant neuf saisons (pour deux quatrièmes places, en 2014 et 2019, et une Coupe de la Ligue), après sa révélation du côté du Rocher. Son ego et la concurrence à son poste l'ont empêché d'exister en équipe de France, mais il pourra au moins se targuer d'avoir dépassé la légende Ivan Ćurković en tant que joueur le plus capé de l'histoire de Sainté (383 apparitions au total). Même si ses duels avec Zlatan Ibrahimović tournaient souvent au vinaigre. « Je suis arrivé au centre de formation à 16 ans, c’est tard, racontait, à Yahoo Sport en 2019, l'homme aux 428 matchs dans l'élite. Les autres étaient déjà là avant moi. Il fallait, en deux ans, passer devant tout le monde. Ensuite, quand je suis passé pro, le gardien de Monaco était Flavio Roma. Flavio, à Monaco, c’était quelqu’un ! Il était là depuis longtemps, titulaire indiscutable, international, l’un des leaders, et moi, je devais lui prendre sa place. Il faut vraiment le mériter pour convaincre le coach de mettre un jeune gardien à la place d’un mec du niveau de Flavio. J’ai lutté. Rien n’a été facile. J’ai toujours lutté. » La montagne Ruff'.
    Label "El-Kl0chard". Pour ceux qui n'échangeraient pas un bac de lessive Omo contre deux d'Ariel.

  3. #3
    Leslie Nielshun Président d'honneur Avatar de Shun
    Date d'inscription
    June 2004
    Localisation
    Beausoleil (06)
    Messages
    19 296
    #336 - Jean Baeza
    Cannes (1965-1966), Monaco (1966-1968), Red Star (1968-1969), Lyon (1969–1974)



    Ceux qui répètent chaque week-end en voyant son short remonté qu'ils n'aimeraient pas se frotter à Nicolas Pallois sur un terrain n'ont sans doute jamais croisé la route de Jean Baeza. Né en Algérie, le défenseur a fait l'essentiel de sa carrière en France, de Cannes à Monaco en passant par le Red Star, dont il est le dernier joueur à avoir été appelé en équipe de France au moment où il portait le maillot audonois. Mais c'est surtout à l'OL que le bonhomme rugueux à souhait a marqué les esprits dans les années 1970, formant une paire très solide avec Ljubomir Mihajlović, avec Raymond Domenech pas très loin. Une terreur pour les attaquants, même s'il ne se gêne pas pour planter treize fois dans l'élite en 271 apparitions et neuf saisons. « Un immense joueur, dira son pote Bernard Lacombe à son décès en 2011. C'était un tueur à gage. Pas un n'a fait ce qu'il a fait. Même nous, parfois, il voulait nous choper. » L'attaquant autrichien de Nice Helmut Metzler en fera les frais en voyant le défenseur lui casser la jambe. Bons baisers de Baeza.
    Label "El-Kl0chard". Pour ceux qui n'échangeraient pas un bac de lessive Omo contre deux d'Ariel.

  4. #4
    Leslie Nielshun Président d'honneur Avatar de Shun
    Date d'inscription
    June 2004
    Localisation
    Beausoleil (06)
    Messages
    19 296
    #335 - Jean-Claude Hernández
    Monaco (1960-1968)



    Ce sont des petites histoires telles que celle-ci qui font tout le sel et représentent toute la richesse du championnat de France. Gardien de Monaco, Jean-Claude Hernández se blesse au bras à l'occasion d'un match contre Valenciennes, le 7 octobre 1962. Le portier d'1,78 mètre ne peut évidemment plus tenir sa place entre les bois, mais, les remplacements n'étant pas encore autorisés, il poursuit la rencontre... en attaque. À la 84e minute, l'avant-centre de fortune décoche une reprise de volée des vingt mètres qui fait mouche, devenant ainsi le premier gardien de l'histoire de la D1 à marquer dans le jeu. De quoi sceller le succès (3-1) d'une ASM jusque-là en grande difficulté au classement et qui finira sa saison en trombe, avec un doublé Coupe-championnat à la clé. Également sacré champion deux ans plus tôt, l'homme aux 230 matchs dans l'élite avec le club du Rocher a donc trouvé une façon peu commune pour un dernier rempart de se faire remarquer.
    Label "El-Kl0chard". Pour ceux qui n'échangeraient pas un bac de lessive Omo contre deux d'Ariel.

  5. #5
    Leslie Nielshun Président d'honneur Avatar de Shun
    Date d'inscription
    June 2004
    Localisation
    Beausoleil (06)
    Messages
    19 296
    #315 - Nenê
    Monaco (2007-2008 et 2009-2010), PSG (2010-2013)



    Parlons d’abord des choses qui fâchent. Nenê a beau avoir claqué 11 passes décisives en Ligue 1 lors de sa dernière saison complète au PSG, le Brésilien était ce que l’on peut appeler un crevard. À l’image de ses corners qu’il tentait souvent direct ou de cette 32e journée de Ligue 1 à Auxerre en 2012 où il oublie Kevin Gameiro pour la jouer solo, alors que le score était de 1-0 pour Paris. Résultat, l’AJA égalise, puis Paris perd deux points qui vont faire le bonheur de Montpellier dans la lutte pour le titre. Mais à Paris, personne n’en a jamais voulu à Nenê. Déjà parce que cette saison-là, il termine à 21 buts (comeilleur buteur de Ligue 1 avec Olivier Giroud). Mais surtout parce que l’homme au pansement sur les narines s’était mis tout le public du Parc des Princes dans la poche avec son pied gauche magique. Comment l’inverse aurait été possible tant le meilleur Brésilien de l’histoire à ne pas avoir connu la sélection savait faire lever les foules avec un crochet ou une frappe en lucarne comme face à Valenciennes en décembre 2010.

    Un talent qu’il avait déjà montré du côté de Monaco avant de le multiplier par cinq une fois arrivé dans la capitale. C’est bien simple, quand Nenê débarque au PSG, le club n’a jamais fait mieux qu’une sixième place depuis 2004 et sort d’une anonyme 13e position en 2010. Dès sa première année, le Brésilien aide alors le PSG à se rapprocher du podium (4e), avant l’arrivée des Qataris lors de l’été 2011. Et malgré le talent et la classe de Javier Pastore, Nenê reste encore le meilleur joueur et le patron de ce PSG, avant un été 2012 qui verra débarquer Zlatan Ibrahimović. Six mois plus tard, Nenê n’était plus là et avait laissé son numéro 10 au Suédois. Vu sa longévité - il jouait encore à 40 ans -, il y a fort à parier que si le Qatar n’avait jamais mis la main sur Paris, Nenê aurait dépassé Pedro Miguel Pauleta pour devenir le meilleur buteur de l’histoire du club. Et l’une des plus grandes légendes du club.
    Label "El-Kl0chard". Pour ceux qui n'échangeraient pas un bac de lessive Omo contre deux d'Ariel.

  6. #6
    Leslie Nielshun Président d'honneur Avatar de Shun
    Date d'inscription
    June 2004
    Localisation
    Beausoleil (06)
    Messages
    19 296
    #312 - Marcel Artelesa
    Troyes (1960-1961), Monaco (1961-1966), OM (1966-1969), Nice (1968-1969)



    Surnommé « le Maçon » en raison du métier auquel il se destinait, Marcel Artelesa a bâti sa carrière brique après brique. Formé à l'AS Troyes, le défenseur aubois y a évolué en D2 puis en D1. Avant de s'envoler pour Monaco, où il devient champion de France et international en 1963. Joueur français de l'année en 1964, Artelesa sera même le capitaine des Bleus lors de la Coupe du monde deux ans plus tard. Un complexe sportif et un salon de la tribune Vitoux du stade de l'Aube portent son nom. Suffisamment incontournable pour que Football The Story sorte la machine à éloges : « Artelesa n’était pas un "monstre", mais un gabarit moyen : 1,73m pour 70 kilos seulement. Il n’entrait donc pas dans les poncifs de l’époque pour jouer en tant que défenseur. Mais il savait compenser ce manque relatif de taille et de poids par une agressivité de tous les instants, un placement hors pair et une vision panoramique du jeu. Il était considéré comme la tour de contrôle de toutes les défenses qu’il a eues sous son commandement. C’était un patron, même s’il n’en avait pas la taille. Il était la pierre angulaire, et les autres défenseurs le suivaient sans un mot à dire. » Suivez le guide.
    Label "El-Kl0chard". Pour ceux qui n'échangeraient pas un bac de lessive Omo contre deux d'Ariel.

  7. #7
    Leslie Nielshun Président d'honneur Avatar de Shun
    Date d'inscription
    June 2004
    Localisation
    Beausoleil (06)
    Messages
    19 296
    #310 - Yvon Le Roux
    Brest (1979-1980 puis 1981-1983), Monaco (1983-1985), Nantes (1985-1987), OM (1987-1989), PSG (1989-1990)



    Légende à Brest (il y a fait l'ascenseur deux fois et est devenu le premier joueur à avoir été sélectionné en équipe de France tout en évoluant chez les Ty' Zefs), auteur de passages remarqués à Monaco (vice-champion de France et finaliste de la Coupe de France), Nantes (vice-champion de France et quart-de-finaliste de la Coupe UEFA) ou Marseille (doublé coupe-championnat en 1989), le plus beau sourcil de Bretagne était un défenseur central qui plantait : huit fois (!) en 1982-1983, quatre fois en 1983-1984, six fois en 1985-1986. Et dire que le colosse de Plouvorn, miné par les blessures, a dû raccrocher les crampons dès 1989, à l'orée de ses 30 ans. « Mon genou droit était fatigué, je n’avais plus de cartilage, expliquera-t-il pour Ouest-France. Je traînais dans les hôpitaux, il n’y avait qu’une solution : une grosse opération. À 30 ans, je ne voulais pas prendre le risque, alors j’ai stoppé ma carrière. [...] Avec du recul, je me dis que c’est dommage, que j’aurais pu aller jusqu’à 34-35 ans... Mais j’ai quand même vécu de belles aventures humaines dans les clubs où je suis passé. »
    Label "El-Kl0chard". Pour ceux qui n'échangeraient pas un bac de lessive Omo contre deux d'Ariel.

  8. #8
    Leslie Nielshun Président d'honneur Avatar de Shun
    Date d'inscription
    June 2004
    Localisation
    Beausoleil (06)
    Messages
    19 296
    #308 - Abdelaziz Ben Tifour
    Nice (1948-1953), Troyes (1953-1955), Monaco (1955-1958)



    Membre essentiel du Onze de l'indépendance algérien, Abdelaziz Ben Tifour l'a tout autant été pour la première division française. À Nice, Troyes ou Monaco, l'enfant de Hussein-Dey a effectivement écrit sa légende d'excellent manieur de ballon, et d'homme d'honneur.

    Débarqué sur la Côte d'Azur en 1948, Ben Tifour devient d'entrée un titulaire indiscutable sous les ordres d'Anton Marek. Un baptême du feu réussi, avant la consécration. En 1951 et 1952, Nice fait en effet le triplé, avec deux titres de champion de France (1951 et 1952) et une Coupe de France (1952). Les premiers sacres de l'histoire du club rouge et noir. S'accumuleront alors 133 rencontres jusqu'en 1953 et quelques capes en Bleu (quatre). À la surprise générale, le relayeur choisit pourtant de rejoindre la D2, à Troyes, aux côtés de Pietro Landi et Georges Césari.

    Deux saisons, une pour la montée, l'autre pour le maintien en barrages, suivies d'un nouveau départ, cette fois à Monaco. Son dernier mouvement dans l'Hexagone. Les 98 matchs qu'Abdelaziz Ben Tifour disputera en rouge et blanc sont effectivement éclipsées par son départ précipité vers Tunis, aux côtés de Rachid Mekhloufi et Mustapha Zitouni, entre autres, avec qui il participera à la création de l'équipe du FLN : «  Ben Tifour était le plus engagé, nous racontait Amar Rouaï, son compatriote. Un grand monsieur qui était le seul d’entre nous à être un véritable activiste du FLN. Comme c’était une star, il profitait de sa notoriété pour cacher des armes dans le coffre de sa voiture et leur faire passer la frontière franco-italienne afin de les remettre à d’autres membres du FLN. » Monsieur Méditerranée.
    Label "El-Kl0chard". Pour ceux qui n'échangeraient pas un bac de lessive Omo contre deux d'Ariel.

  9. #9
    Leslie Nielshun Président d'honneur Avatar de Shun
    Date d'inscription
    June 2004
    Localisation
    Beausoleil (06)
    Messages
    19 296
    #295 - Guillaume Warmuz
    OM (1989-1990), Lens (1992-2003), Monaco (2005-2007)



    Avoir un nom de famille atypique et simple à retenir n'est pas de trop pour se faire un nom dans le monde du ballon rond. Guillaume Warmuz n'a cependant pas eu besoin de ça pour devenir un gardien emblématique du championnat. Personne ne se souvient vraiment de son passage à l'OM, mais qui peut oublier les années lensoises du portier ? Plus d'une décennie sous le maillot sang et or, avec un titre de champion de France et une palanquée de grands moments et d'arrêts mémorables. Au point de partir pour Arsenal sans grande conviction, comme il le racontait à So Foot : « Carrément, j'étais très touché, très atteint, c'était une période très très dure dans ma vie d'homme et dans ma vie de sportif. J'ai eu des moments plus durs dans ma vie d'homme, mais dans ma vie de sportif, c'était la pire époque. Le fait de quitter Lens... Déjà, je pensais que je n'allais jamais quitter Lens. Le fait de partir de cette manière, ça m'a foudroyé. C'était bien de signer à Arsenal, même si à l'intérieur, j'étais dévasté. J'ai dû jouer un match ou deux, avec la réserve. Je n'arrivais plus à jouer gardien. » Aujourd'hui, Warmuz a rangé ses gants, et est aumônier bénédictin en Bourgogne. Amen.
    Label "El-Kl0chard". Pour ceux qui n'échangeraient pas un bac de lessive Omo contre deux d'Ariel.

  10. #10
    Leslie Nielshun Président d'honneur Avatar de Shun
    Date d'inscription
    June 2004
    Localisation
    Beausoleil (06)
    Messages
    19 296
    #292 - Claude Quittet
    Sochaux (1958-1960, 1961-1962, 1964-1969), Nice (1970-1973), Monaco (1973-1974)



    Pur produit de « l'école des Lionceaux » , Claude Quittet découvre le groupe professionnel de Sochaux à 17 ans seulement. Il doit cependant attendre encore un peu, le temps d'effectuer son service militaire (28 mois, tout de même) avant de s'installer durablement dans le onze de départ doubiste. Élément inamovible de la charnière, le défenseur central d'1,80 m devient rapidement le capitaine du FCSM, club auquel il reste fidèle pendant de longues saisons. En 1969, l'international français - il comptera seize sélections au total, dont quatre avec le brassard de capitaine - profite de la création du contrat à temps plein pour obtenir un bon de départ et filer à Nice. Sur la Côte d'Azur, il évolue sous les ordres de Jean Snella et aux côtés de joueurs tels que Jean-Marc Guillou ou Charly Loubet. Quittet raccroche en 1974, après une ultime saison à Monaco et avec 338 matchs de D1 au compteur. « Avec une carrière identique aujourd’hui, je serais sans doute millionnaire, constate-t-il dans les colonnes de L'Est républicain. C’est l’évolution des choses et je n’ai aucun regret. Je remercie le ciel d’avoir eu une belle santé. » Et c'est bel et bien l'essentiel.
    Label "El-Kl0chard". Pour ceux qui n'échangeraient pas un bac de lessive Omo contre deux d'Ariel.

Règles de messages

  • Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
  • Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
  • Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages
  •