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  1. #1
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    [TOP SOFOOT] 7 - De François Ludo (451) à Moussa Saïb (428)

    Les 100 meilleurs joueurs du Championnat de France (ASM only) - groupe 7

    #451 - François Ludo
    #448 - Eric Abidal
    #445 - Victor Ikpeba
    #444 - Gérald Passi
    #442 - Philippe Piat
    #439 - Marco Simone
    #438 - Jaroslav Plašil
    #435 - Sabri Lamouchi
    #434 - Armand Forchério
    #428 - Moussa Saïb

    #451 - François Ludo
    Lens (1949-1953), Monaco (1953-1962), Grenoble (1962-1964)



    À Monaco et Lens, le nom de François « Ludo » Ludwikowski restera dans les mémoires à jamais. Le défenseur d’origine polonaise a ainsi marqué son club formateur, dans le Nord, en y passant quatre saisons. Des campagnes pleines (107 rencontres), portée par une élégance notable au sein d’une arrière-garde pourtant habituée à subir et à jouer le maintien en première division.

    Un calme notable également loin des terrains, pour un joueur respecté de tous ses adversaires, qui lui vaudra l’appellation du « joueur le plus timide de France » . Qualité véritable, cette caractéristique lui permettra en effet de gagner la confiance de chacun de ses entraîneurs. Car après Lens, c’est donc à l’AS Monaco que « Ludo » a poursuivi son parcours, pour écrire quelque chose d’encore plus grand. Arrivé à l’été 1953, il est ainsi un artisan majeur du tout premier sacre monégasque, en remportant la Coupe de France l’année suivante.

    Et c’est finalement en 1961 que la consécration arrive pour « Ludo » et son club. Aux côtés de Michel Hidalgo, Marcel Nowak ou Raymond Kaelbel, il remporte en effet le championnat de France et se verra récompensé d’une sélection, en amical face à l’Espagne. Le point d’orgue de ses 319 rencontres en rouge et blanc, avant de s’offrir deux ultimes piges du côté de Grenoble. Amputé des deux jambes à la suite d’une longue maladie, après sa retraite sportive, il aura eu le temps de passer le flambeau à son petit-neveu : un certain Éric Sikora.
    Label "El-Kl0chard". Pour ceux qui n'échangeraient pas un bac de lessive Omo contre deux d'Ariel.

  2. #2
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    #448 - Éric Abidal
    Monaco (2000-2002 puis 2013-2014), Lille (2002-2004), OL (2004-2007)



    Avant de devenir une figure du FC Barcelone et de vivre un après-carrière fort agité, Éric Abidal a marqué le championnat de France, dans son couloir gauche. Lancé à Monaco sans véritablement s'y imposer, le latéral d'origine martiniquaise a migré au LOSC pour définitivement exploser - évoluant régulièrement en charnière centrale - et s'ouvrir deux ans plus tard les portes de l'équipe de France et de l'ogre lyonnais (pour un montant situé entre 8,5 et 10 millions d'euros), lui qui était né dans le coin à Saint-Genis-Laval, et formé à La Duchère. Dans son fief, il raflera trois titres de champion, vivra quelques frustrantes aventures européennes et formera le couloir gauche le plus sexy de l'Hexagone en featuring avec Florent Malouda, trois saisons durant, avant de filer en Catalogne en renflouant les caisses de l'OL (15 briques). Il reviendra même boucler la boucle en principauté après la remontée de l'ASM, à l'été 2013, portant le brassard jusqu'en février aux côtés de Radamel Falcao, James Rodríguez et consorts, avant de tirer la langue et de finir sur le banc. De quoi tout de même augmenter son total d'apparitions dans le championnat à 186 unités. Pour aucun but marqué.
    Label "El-Kl0chard". Pour ceux qui n'échangeraient pas un bac de lessive Omo contre deux d'Ariel.

  3. #3
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    #445 - Victor Ikpeba
    Monaco (1993-1999)



    Pour les Monégasques, et les supporters de l'ASM en général, il est aujourd'hui difficile de dire qui est le vrai prince de Monaco. Car si Albert II règne fièrement sur la Principauté depuis dix-sept ans, Victor Ikpeba n'aura eu besoin que de six saisons pour apposer son nom sur le trône.
    L'attaquant nigérian débarque sur le Rocher à 20 ans, repéré au RFC Liège par Arsène Wenger, en 1993. « Monsieur Wenger est le genre d'entraîneur qui vous repère un joueur dans n'importe quel pays. Il suivait tous les championnats, savait tout ce qui se passait » , racontait l'intéressé sur le site web de l'AS Monaco. Finaliste du Mondial U20 en 1989, Ikpeba arrive en Belgique dans la foulée, ne tardant pas à séduire le public liégeois et ses pairs, avec un Soulier d'ébène (meilleur joueur africain du championnat belge), remporté quelques semaines avant de rallier Louis-II.

    Et il ne faudra pas longtemps au Super Eagle pour confirmer les attentes placées en lui en D1. Jusqu'en 1999 s'empilent en effet 223 matchs et 77 réalisations, aussi belles qu'importantes. Un rendement majuscule, embelli par la rude concurrence de Jürgen Klinsmann, Sonny Anderson, Thierry Henry ou David Trezeguet. Ikpeba : « Les gens ne le savent pas, car je n'ai jamais rienlaissé transparaître, mais sportivement, j'ai souffert à Monaco. La concurrence était tellement forte, avec ces mecs extraordinaires, que je me faisais violence à chaque entraînement. Je finissais chaque séance avec des crampes, parce que je voulais en faire plus que les autres, pour que les coachs me fassent jouer. Car sans ça, je savais que j'étais mort, que je ne jouerais jamais. »

    Des sacrifices payants, qui lui permettront, entre autres, de s'offrir une année 1997 d'anthologie, sous les ordres de Jean Tigana : d'abord en sauvant l'honneur asémiste lors d'une cruelle demi-finale de Coupe de l'UEFA perdue face à l'Inter, ensuite en étant élu joueur africain de la saison et, enfin, en remportant le titre de champion de France. Au point que lors du mercato estival suivant, et alors qu'un contrat l'attend à la Reggina, sa femme Atinuke, trop heureuse à Monaco, l'enfermera astucieusement dans sa chambre, lui faisant manquer son avion. Grand bien lui en aura pris, puisque Victor Ikpeba pointe aujourd'hui au sixième rang des buteurs de l'histoire du club. Le vrai prince.
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  4. #4
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    #444 - Gérald Passi
    Montpellier (1981-1982), Toulouse (1985-1990), Monaco (1990-1992), Saint-Étienne (1992-1995)



    Ceux qui ne l'ont pas connu se posent sans doute la question : mais quel genre de joueur était Gérald Passi ? Le mieux, c'est sans doute de laisser l'intéressé se décrire, comme il l'a fait dans un entretien accordé à So Foot, en 2016 : « Meneur de jeu à l'ancienne, numéro 10. Pas une grosse culture défensive, même si je m'y suis mis lorsqu'il a fallu, notamment à Monaco. J'aimais donner le ballon, faire des passes, jouer long. À l'époque, ça se faisait beaucoup. Les passes longues dans des intervalles. Je n'étais pas vraiment un dribbleur, mais j'aimais bien ça quand même. » Formé à Montpellier, le frère de Franck Passi - dont il a parfois été le coéquipier - a indéniablement vécu ses plus belles heures avec Toulouse. C'est d'ailleurs sous le maillot violet que l'Albigeois a inscrit un triplé face au Spartak Moscou de Rinat Dasaev, alors considéré comme étant l'un des meilleurs gardiens de la planète. Souvent insaisissable et inspiré quand il jouait avec insouciance, le talentueux milieu offensif a ressenti davantage de pression à partir du moment où il a intégré l'équipe de France, certains voyant en lui le successeur de Michel Platini. Un héritage évidemment bien difficile à assumer. « J'étais réaliste, je ne manquais pas d'ambition, a assuré l'ancien Monégasque et Stéphanois. Je faisais du Passi, et l'histoire me donne raison. Pour l'instant, des Platini, il n'y en a pas eu cent. » Compliqué de prétendre le contraire.
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    #442 - Philippe Piat
    Strasbourg (1965-1966 puis 1967-1970), Monaco (1966-1967), Sochaux (1970-1972)



    Insaisissable en 1964-1965 avec Dijon, qu'il guide au titre de champion de France amateur en plantant 30 buts, Philippe Piat réalise le grand saut dans la foulée en rejoignant l'élite, à Strasbourg. Pendant sept ans, l'attaquant né à Casablanca va terroriser les défenses de l'élite. Il claque 20 réalisations sous le maillot du Racing en 1969-1970, saison où le club se classe cinquième, dans le sillage du trio offensif formé par Wolfgang Kaniber, Marc Molitor et donc Philippe Piat, qui transforme 13 penaltys, « sans en rater un seul, ce qu'aucun autre footballeur n'avait et n'a depuis réussi au sein de l'élite » , souligne le site de l'UNFP. Il place la barre encore plus haut l'année suivante à Sochaux en inscrivant 21 buts. Il a mis un terme à sa carrière avec le joli total de 102 réalisations dans l'élite, avant de se reconvertir au sein de l'Union nationale des footballeurs professionnels (puis de la FIFPRO). Les pieds dans le Piat.
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    #439 - Marco Simone
    PSG (1997-1999), Monaco (1999-2003), Nice (2004)



    Dans les années 1990, le rêve de nombreux joueurs est de rejoindre la Serie A, l'un des meilleurs championnats en Europe. Mais après huit années passées à l'AC Milan, où il a remporte quatre Scudetti et une Ligue des champions, Marco Simone choisit de tenter l'aventure... en France. Pas encore pour distiller ses analyses pointues sur le plateau du Canal Football Club, non, mais bien pour faire profiter la Ligue 1 de son élégance folle et de son immense talent. L'Italien, c'est une gouaille et surtout une faculté à faire trembler les filets, ce qu'il fait souvent lors de sa première saison avec le PSG, où il forme un joli duo avec Florian Maurice, avant de quitter rapidement la capitale sur fond de conflit avec le président Charles Biétry. Une expérience en demi-teinte qui aurait pu le repousser dans les bras de la Grande Botte sans le flair de Monaco, pour le plus grand bonheur de David Trezeguet et de l'ASM, avec laquelle Simone est sacré champion de France au début du nouveau siècle. Seulement, le roi des coupes de cheveux originales est aussi irrégulier que talentueux, et ne se gêne pas pour s'embrouiller avec ses coachs, comme Claude Puel ou Didier Deschamps, ce qui ternit la fin de son histoire monégasque, avant un passage sans grand intérêt chez le voisin niçois. Des souvenirs plein la tête, quand même, pour Simone, particulièrement marqué par un style vestimentaire dans l'Hexagone, comme il nous le confiait en 2015 : « Le joueur français, il met un slip. C'est n'importe quoi. C'est la honte ! Si j'étais une femme, je ne voudrais pas coucher avec un joueur français. » Merci Marco.
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  7. #7
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    #438 - Jaroslav Plašil
    Monaco (2001-2008), Bordeaux (2009-2013 puis 2014-2019)



    Il est celui qui arrive au lendemain des grands succès. Jaroslav Plašil pose ses valises à Monaco en 2000, dans un club fraîchement sacré champion de France. Bis repetita en 2009, quand il débarque à Bordeaux, qui vient tout juste de poser la couronne nationale sur sa tête. Le parallélisme s'arrête néanmoins là. Car le joueur juvénile et discret de ses débuts monégasques - il s'affirmera progressivement ensuite - n'a rien à voir avec le milieu expérimenté qui revêt la tunique au scapulaire neuf ans plus tard. Passeur délicat, à l'aise des deux pieds, l'international tchèque (103 sélections) est, pendant plusieurs saisons, l'indétrônable métronome des Girondins, celui qui dicte le tempo et oriente le jeu. Sa longévité est telle qu'il met un terme à sa carrière à 37 ans, après avoir cumulé un total de 410 matchs en D1/Ligue 1. Jaro est désormais l'entraîneur adjoint des Marine et Blanc. Comme une évidence.
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    #435 - Sabri Lamouchi
    Auxerre (1994-1998), Monaco (1998-2000), OM (2005-2006)



    La carrière de Sabri Lamouchi se sera déroulée par étapes. D'abord celle d'une révélation en D2, puis celle d'homme clé à Auxerre, le statut d'international régulier, jusqu'en 1998, avant de conclure par l'image de taulier, à l'AS Monaco. La régularité sans faille, donc, d'un taiseux, devenu figure du football français.

    Pour Lamouchi, tout commence à Alès. Formé au club, le Franco-Tunisien y fait ses classes en deuxième division de 1991 à 1994, avant de séduire Guy Roux : « Après Alès, j'ai décidé d'aller à Monaco, racontait l'intéressé à Ouest-France. Mais il s’est trouvé qu’Arsène Wenger n’était pas au courant de ma possible venue. J’ai donc choisi Auxerre. Guy Roux avait été clair : "Tu ne vas pas beaucoup jouer la première année parce que c’est compliqué, mais je pense que les Espagnols vont me prendre le petit Portugais." Il parlait de Corentin Martins, qui devait signer au Real Madrid. » Un choix par défaut, qui s'avérera finalement être celui d'une vie. Bourreau de travail, Lamouchi s'installe en effet dans l'entrejeu auxerrois entre 1994 et 1998, pour 176 rencontres.

    De quoi lui offrir un doublé Coupe-championnat en 1996, les premières de ses douze capes en Bleu, et un fonctionnement régi par son coach : « Quand on est à Auxerre pendant quatre ans et qu’on a toujours les mêmes menus à table et qu’on fait chaque jour les mêmes exercices, ça peut être... redondant. Mais on a fini par assimiler cela. Le système était connu de tous nos adversaires, mais quand on était en forme, on était infatigables, imbattables. On marquait les premiers, c’était fini. La saison du doublé coupe-championnat de 1996, il se passait quelque chose de très fort dans l’effectif. » Tour d'horizon absolu, qui lui ouvrira les porte de son amour initial, Monaco, à l'été 1998. Celui du couperet d'Aimé Jacquet, mais également celui d'une nouvelle consécration en 2000, avec un deuxième titre en D1, sous la houlette de Caude Puel : « À la fin de la saison 1998-1999, Sabri Lamouchi était venu me voir et me demander si je comptais sur lui pour la saison suivante. Je lui ai dit : "Écoute, ça dépendra de ce que tu me montres. Pour moi, tu ne pars pas titulaire et tu devras gagner ta place. " Et il a respecté cela. Il fallait même presque le freiner aux entraînements. Il amenait les autres derrière lui. Ça s'est confirmé en match. Il avait ce leadership naturel où il initiait à la fois techniquement et dans l'état d'esprit. » Mentalité irréprochable, qui l'amènera à la grande Serie A et lui permettra même de disputer 55 matchs avec l'OM, malgré ses 34 ans, lors de son ultime pige en France, édition 2005-2006. Le joueur complet par excellence.
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  9. #9
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    #434 - Armand Forchério
    Monaco (1961-1972)


    Aux côtés de Mario Nocentini et Serge Perruchini, Armand Forchério fait partie du « trio princier » . Trois joueurs, de nationalité monégasque, devenus symboles de la Principauté et de son ASM. Un cercle restreint, au sein duquel Forchério fait ainsi office de monument. Et pour cause.

    Avec 300 matchs au compteur sous la tunique rouge et blanc, le défenseur central au gabarit fluet (1,78 mètre) a marqué les années 1960 du football hexagonal. Homme de base de Lucien Leduc, porté par le soutien de ses acolytes Henri Biancheri, Michel Hidalgo, Marcel Artelesa et Jean-Claude Hernández dans les buts, Forchério sera ainsi de toutes les aventures du grand Monaco, jusqu'en 1972. Membre de la première équipe asémiste à disputer la C1, en 1962 (élimination en tour préliminaire face aux Rangers), « la Forch » remportera surtout le doublé, championnat et Coupe de France, en 1963 (même s'il ne joue pas les deux finales contre Lyon). Solide comme le Rocher.
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  10. #10
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    #428 - Moussa Saïb
    Auxerre (1992-1997 puis 2000-2001), Monaco (2001), Lorient (2002)



    Grand nom du foot algérien (73 capes et une CAN décrochée en 1990), le milieu offensif a également fait la gloire de la mythique AJA vainqueur de la Coupe de France (avec un but en finale pour l'Algérien) et troisième de D1 en 1994, quart-de-finaliste de C2 en 1995 et surtout auteure du doublé coupe-championnat l'année suivante . Au total, Saïb a porté les couleurs bourguignonnes pendant cinq saisons, dont plusieurs mois en réserve, Guy Roux l'y ayant envoyé à son arrivée en provenance de la JS Kabylie, alors qu'il avait 23 printemps et était déjà une star locale avec ses titres décrochés dans son pays. Une humiliation ? « Non, plutôt une preuve d’humilité, rétorquait-il en 2010 à Algerie360. En dépit du statut que j’avais en Algérie, j’avais beaucoup à apprendre et j’en étais parfaitement conscient. L’entraîneur Guy Roux avait été honnête avec moi en m’expliquant qu’il me fallait une période d’adaptation. Durant les premiers mois, j’avais évolué dans l’équipe réserve, moi l’international. Je l’ai fait sans complexe, car je savais que j’avais des choses à apprendre et, surtout, tout à prouver. On a beau être champion d’Algérie et champion d’Afrique, la vérité est que le championnat d’Algérie était - et il l’est toujours - mal considéré. Il faut prouver sa valeur et se mettre à niveau. » Pilier à Auxerre (où l'on se souvient de quelques superbes buts), il reviendra même à l’Abbé-Deschamps en 2000 après avoir baroudé avec plus ou moins de réussite (Valence, Tottenham et les Émirats), terminant sa carrière en D1 par de courtes piges à l'AS Monaco et au FC Lorient. Une fierté algérienne et auxerroise, pour l'éternité.
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