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  1. #1
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    [TOP SOFOOT] 6 - De Bernardo Silva (543) à Roger Ricort (452)

    Les 100 meilleurs joueurs du Championnat de France (ASM only) - groupe 6

    #543 - Bernardo Silva
    #538 - Rui Barros
    #514 - Alain Couriol
    #509 - Alain Moizan
    #481 - Umberto Barberis
    #472 - Sébastien Squillaci
    #459 - Georges Casolari
    #457 - Youssouf Fofana
    #456 - Pascal Feindouno
    #452 - Roger Ricort

    #543 - Bernardo Silva
    Monaco (2014-2017)


    Pep Guardiola n'a pas été le premier à tomber amoureux du lutin de Lisbonne : beaucoup de suiveurs de la Ligue 1 avaient eux aussi été charmés, entre 2014 et 2017, lorsque le milieu de terrain rayonnait dans l'Hexagone - et en Europe - avec l'AS Monaco, par son élégance, son pied gauche et sa faculté à rentrer sur celui-ci à l'intérieur, sa vision du jeu, son toucher de balle, sa douceur, et sa bouille dont on ne saurait deviner l'âge. En 101 rencontres dans le championnat de France, entre ses 20 et ses 24 piges, Bernardo sera devenu un top player et aura marqué 24 fois, avec quelques sucreries et un pion dont lui seul a le secret, déterminant dans la course au titre de 2017, à la 92e minute sur la pelouse du Parc des Princes lors du mois de janvier. C'était lui, le vrai prince de Monaco.
    Label "El-Kl0chard". Pour ceux qui n'échangeraient pas un bac de lessive Omo contre deux d'Ariel.

  2. #2
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    #538 - Rui Barros
    Monaco (1990-1993), Marseille (1993-1994)



    Même Lionel Messi à côté de lui paraît géant. C’est dire à quel point Rui Barros n’est pas très grand avec ses 159 centimètres. Sauf que le football n’étant pas du basketball, la taille n’est pas un élément indispensable à une carrière. Surtout quand on a autant de magie dans les pieds que le meneur de jeu portugais. Les adversaires avaient beau lui mettre des coups d’épaule pour le bousculer, il était impossible de prendre le ballon des pieds de la « Fourmi atomique » qui distribuait caviar sur caviar lors de ses passages à l’AS Monaco et à l’OM. Pour le plus grand bonheur des attaquants, tout heureux d’avoir derrière eux un homme qui pouvait mettre le ballon là où il voulait. Rui Barros s’est tellement bien acclimaté à la France qu’il a même imité l’un des héros nationaux, un certain Raymond Poulidor, en terminant trois fois vice-champion de France sans jamais décrocher le Graal. Il se rattrapera avec la Coupe de France 1991 où le seul but de la rencontre est venu de Gérald Passi sur une passe de... Rui Barros bien évidemment.
    Label "El-Kl0chard". Pour ceux qui n'échangeraient pas un bac de lessive Omo contre deux d'Ariel.

  3. #3
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    #514 - Alain Couriol
    Monaco (1979-1983), PSG (1983-1989), Toulon (1989-1990)



    Daniel Bravo n’est pas le seul « Petit Prince » à être passé par le championnat de France et le Paris Saint-Germain. Juste avant lui, il y en a eu un autre : Alain Couriol. Si le double champion de France (un titre avec Monaco et un avec le PSG) a hérité de ce surnom, c’est en raison de sa capacité à humilier ses adversaires depuis son aile. Car si celui qui a inscrit le dernier but des Bleus au Mondial 1982 - lors du match de la troisième place face à la Pologne - ne plantait pas 15 pions par saisons, il effaçait, en revanche, 15 fois son adversaire par match par sa vitesse et ses dribbles. Ce que Couriol aimait avant tout, c’est réaliser le beau geste qui allait faire lever la foule. Tout le contraire de Raymond Domenech qui « n'était pas méchant, il était maladroit, car il n'était pas bon » , selon l’ailier qui s’est confié récemment à L’Équipe. En revanche, le style Couriol se rapprochait plus d’un certain Thierry Henry, l’efficacité en moins : « Je ne me lance pas des fleurs, car je n'ai pas fait la même carrière, mais dans le style, ça ressemblait. J'étais moins puissant, mais je courais vite et j'étais plus fin. » En tout cas, celui qui s’est pris la tête avec Gérard Houllier - « Je ne m'entendais pas avec Houllier. Je l'ai traité de connard, je me suis même retenu de ne pas lui mettre un coup de tronche » - peut toujours se targuer d’être mieux classé que Domenech et Henry dans notre classement.
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  4. #4
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    #509 - Alain Moizan
    Monaco (1977-1980), Lyon (1980-1982), Saint-Étienne (1982-1984), Bastia (1984-1986), Cannes (1987-1988)



    Recruté en provenance d'Angoulême, avec qui il évoluait en D2, et sans avoir jamais connu l'élite jusque-là, Alain Moizan n'est ni plus ni moins que le joueur le plus utilisé par Lucien Leduc lors de la saison 1977-1978, qui voit l'AS Monaco remporter le championnat. Le milieu de terrain franco-sénégalais dispute les 38 matchs et signe l'une des saisons les plus abouties de sa carrière. Indéboulonnable sur le Rocher, il occupe même de temps en temps le poste de défenseur central. L'international français se paye ensuite le luxe d'une saison à sept buts avec l'Olympique lyonnais en 1980-1981 (permettant à l'OL de se hisser à la sixième place), avant de baisser progressivement de régime. Après la Principauté et le Rhône, Moizan jouera du côté de la Loire (Saint-Étienne), de la Corse (Bastia) puis des Alpes-Maritimes (Cannes). Et puisque les mots de Delio Onnis valent mieux que 10 000 autres : « Moizan, il était inconnu au bataillon, il venait de seconde division. Vitalis aussi. Ils sont devenus ce qu'ils sont devenus : de très grands joueurs. »
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  5. #5
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    #481 - Umberto Barberis
    Monaco (1980-1983)



    La classe à l'état pur. Après avoir vécu une période faste au Servette Genève, Umberto Barberis tente d'exporter son talent dans un championnat plus relevé. Il atterrit à Monaco en 1980, et la greffe ne tarde pas à prendre. Meneur de jeu doté d'un remarquable niveau technique et d'une sacrée vision du jeu, le Suisse fait des merveilles en Principauté. Il est élu à deux reprises par France Football meilleur joueur étranger de D1 (à égalité avec Andrzej Szarmach). En 1982, son but face à Strasbourg lors de l'ultime journée (1-0) permet à l'ASM de remporter le titre de champion de France, juste devant Saint-Étienne.

    Des années plus tard, l'homme aux 57 sélections avec la Nati garde encore en mémoire les célébrations qui ont suivi le sacre. « On a mangé ensemble dans un restaurant, et le prince Rainier III m’a fait le plus grand honneur de ma vie : m’inviter, en compagnie de mon épouse, à sa table, raconte l'ex-Monégasque. Et ensuite, on a quand même bien fait la fête ! (Rires.) Je me souviens même que le lendemain, Gérard Banide nous avait programmé un entraînement à dix heures. Même après un titre, il ne dérogeait pas à ses principes. Je peux vous avouer que je n’ai pas fait la meilleure séance de ma carrière ! (Rires.) Je pouvais à peine lever les bras. Au bout de dix minutes, il m’a dit : « Bertine, vestiaire !"  » Un petit écart facilement pardonnable.
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  6. #6
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    #472 - Sébastien Squillaci
    AS Monaco (1998-2006), Olympique lyonnais (2006-2008), SC Bastia (2013-2017)



    Dans ses souvenirs à l’AS Monaco, Sébastien Squillaci n’a pas connu que les années fastes avec la finale de Ligue des champions en 2004 vécue les larmes aux yeux. Bien avant cela, l’originaire de Ghisonaccia était un espoir parmi les autres sur le Rocher. « On demande tellement aux jeunes d’être prêts rapidement aujourd’hui, raconte-t-il pour Oh My Goal. Moi, j’avais besoin de cette étape à Ajaccio. Rolland Courbis voulait me garder, mais quand tu as Didier Deschamps qui t’appelle et te dit : "Je fais la reprise avec Monaco, tu ne pars pas dans la peau d’un titulaire, mais tu seras mon troisième stoppeur, car je compte faire jouer les jeunes", je ne me suis pas posé la question très longtemps. » En concurrence avec Rafa Márquez, José-Karl Pierre-Fanfan, mais aussi les membres de la nouvelle vague comme Julien Rodriguez ou Gaël Givet, Squillaci a compté 117 matchs en Ligue 1 en quatre saisons sous le maillot asémiste, s’offrant le premier trophée de sa carrière professionnelle avec une Coupe de la Ligue en 2003.

    Désireux de chercher une nouvelle dynamique sportive à l’été 2006 et progressivement désenchanté par le départ du mentor Deschamps, « Toto » s’engage avec l’OL, référence du championnat de France dans les années 2000. Venu pour concurrencer la paire Caçapa-Cris, Squillaci soulève l’Hexagoal pour la première fois en 2007, puis réalise le doublé coupe-championnat l’année suivante. « À cette époque-là, tu rentres dans un groupe qui sait gagner, poursuit l’intéressé. Aux entraînements, tout le monde se poussait vers le haut. Si tu en avais un qui ne voulait pas gagner au tennis-ballon, ça se tirait les oreilles ! Il y avait un vrai mental de compétiteurs. » Après avoir remporté tous les titres possibles en France, le défenseur central découvre l’étranger avec le FC Séville et Arsenal. International français (21 sélections), le Toulonnais de naissance s’est offert quatre nouvelles saisons en Ligue 1 sur l’Île de Beauté pour accumuler 276 apparitions en Ligue 1 dans sa carrière. Terminé les « décrassages sur la plage » après la sieste, il y a pire comme point final.
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  7. #7
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    #459 - Georges Casolari
    Monaco (1959-1969)



    Né à Nice, cet arrière droit est pourtant devenu un pur Monégasque, ayant fait sa formation et l'essentiel de sa carrière sur le Rocher, avant de s'y éteindre le 6 octobre 2012 à l'âge de 71 ans. « Caso » était, de fait, présent lors des deux premiers titres de champion du club de la principauté, sous la houlette de Lucien Leduc (1961 et 1963, année lors de laquelle Monaco rafle également la Coupe de France avec un but de Casolari en finale), mais aussi du premier succès européen de l'ASM, un incroyable 7-2 pour disposer de l’AEK Athènes. Après plus de 210 rencontres dans l'élite, l'international français connaîtra également une descente avec son club, avant de terminer à l'US Toulouse.
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  8. #8
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    #457 - Youssouf Fofana
    Monaco (1985-1993), Bordeaux (1993-1995)



    Qu'il n'y ait pas méprise : nous ne parlons pas ici du Youssouf Fofana ayant découvert l'équipe de France en septembre dernier, mais de son glorieux homonyme, qui a lui aussi porté le maillot monégasque une trentaine d'années plus tôt. Ailier gauche virevoltant, dribbleur insatiable et passeur d'une grande précision, Youssouf (Falikou) Fofana est notamment connu pour avoir illuminé le Rocher un soir de novembre 1988, à l'occasion d'un huitième de finale retour de C1 face au FC Bruges, qui voit le Diamant noir signer un triplé et l'ASM décrocher la première qualification de son histoire pour les quarts de la compétition. Le prodige formé à l'ASEC Mimosas, qui termine deux fois sur le podium du Ballon d'or africain (deuxième en 1987, troisième en 1988) fait également des merveilles sur la scène nationale, au sein d'une équipe sacrée championne de France en 1988 et victorieuse de la Coupe en 1991. Un palmarès que ne renierait sans doute pas « l'autre » Youssouf Fofana.
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  9. #9
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    #456 - Pascal Feindouno
    Bordeaux (1998-2001), Lorient (2001-2002), Bordeaux (2002-2004), Saint-Étienne (2004-2008), Monaco (2011)



    La carrière de Pascal Feindouno est construite comme un film qui débuterait par la fin. Sauf qu'ici, l'épilogue est heureusement plus joyeux que le destin de Carlito Brigante dans L'Impasse. Après des débuts compliqués dans des championnats européens mineurs (Lituanie, Suisse, Turquie), le gamin de Conakry pense enfin franchir un palier en signant à l'AS Monaco. Hélas, l'expérience tourne court. Après seulement 5 matchs disputés, il quitte le Rocher au bout de 6 mois pour une autre monarchie, celle du Qatar, où il lui faut deux saisons, à Al-Rayyan puis Al-Sadd, pour se rappeler au bon souvenir de la Ligue 1. Et c'est Saint-Étienne qui décroche la timbale. Dans le Forez, il trouve enfin la stabilité, disputant 150 matchs et inscrivant 38 buts en 4 saisons. Suffisant pour lui permettre de s'engager avec les Girondins. À Bordeaux, entre deux caviars offerts à Pauleta, il découvre vraiment la Coupe d'Europe, avec notamment un quart de finale de Ligue Europa perdu face à Valence. C'est alors qu'à la surprise générale, Élie Baup décide de l'envoyer en colo à Lorient. En Bretagne, il retrouve Darcheville, qui deviendra son David Kleinfeld, et remporte enfin son premier trophée : une Coupe de France. De retour à Bordeaux pour finir sa carrière, il connaîtra l'apothéose lors de son dernier match. Entré en jeu face au Paris Saint-Germain, il offre le titre de champion de France aux Girondins lors de l'ultime seconde de la saison et de sa carrière.Happy end.
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  10. #10
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    #452 - Roger Ricort
    Monaco (1977-1983), Lille (1983-1984), Toulon (1984-1987), Nice (1987-1990)



    Champion de France 1978 avec Monaco, Roger Ricort a mis un peu de temps avant de trouver son rythme de croisière. Mais une fois lancé, le milieu de terrain maralpin a bien carburé. Entre août 1982 et juin 1987, le gaucher colle pas moins de 32 buts avec l'ASM, le LOSC et Toulon. « Un formidable joueur, confiait Maurice Cohen, président du Gym de 2002 à 2009. Il pouvait jouer partout : ailier, milieu gauche ou dans l’axe. C’était un battant. » Pour son équipe, pour ses coéquipiers, et évidemment pour son grand ami René Marsiglia. Il avait d'ailleurs cherché à le venger après une rupture du tendon d'Achille. « J'ai passé mon temps à courir derrière Jean-Marc Ferratge, confiait Ricort à Nice-Matin. Je voulais le couper en deux. Il me disait : "Roger, je n'y suis pour rien. René s'est blessé tout seul." Il avait raison. Mais il me fallait un coupable. J'avais mal pour René. » Le natif de Nice a fini sa carrière sur la Côte d'Azur avec trois saisons chez les Aiglons. Directeur sportif du club de 2005 à 2009, il rendra encore de fiers services au Gym en attirant notamment Baky Koné, Loïc Rémy et David Ospina. Je suis Nissart et je le reste, et dans le verbe et dans le geste.
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