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  1. #1
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    [TOP SOFOOT] G5 - De Francisco Da Costa (584) à Franck Gava (546)

    Les 100 meilleurs joueurs du Championnat de France (ASM only) - groupe 5

    #546 - Franck Gava
    #550 - Fabrice Poullain
    #553 - Franck Jurietti
    #554 - Fabinho
    #558 - Christian Dalger
    #570 - Rafael Márquez
    #572 - Flavio Roma
    #574 - John Collins
    #578 - Jean Saunier
    #584 - Francisco Da Costa

    #584 - Francisco Da Costa
    Monaco (1997-2001)


    Le 9 mars 2004, José Mourinho comprenait certainement que rien ne pouvait lui arriver dans sa quête de Ligue des champions. Et pour cause, alors à la tête du FC Porto, le Special One voyait Costinha éteindre Old Trafford, d'une volée dans le temps additionnel, pour envoyer les Dragons en quarts de C1 et leur ouvrir la porte de la victoire finale. La consécration pour Francisco José Rodrigues da Costa, alors considéré comme l'un des meilleurs milieux défensifs de la planète.
    Mais avant de connaître la gloire suprême à Porto, l'international portugais (53 capes) s'était fait un nom à l'AS Monaco. Une expérience d'envergure sur le Rocher (84 matchs de D1, entre 1997 et 2001), qui lui permettront de se révéler à l'Europe. Son arrivée à l'ASM, Costinha la doit par ailleurs à un certain Jorge Mendes, débutant alors dans son métier d'agent, parti faire un tour du continent avec des cassettes vidéos regroupant les exploits de celui qui évoluait alors au Nacional de Madère. Séduit, Jean Tigana offre une semaine d'essai au petit Costa. Trois jours suffiront finalement pour convaincre le board asémiste.
    En quelques mois, le récupérateur s'impose dans le onze, couvrant les arrières de ses coéquipiers-artistes, John Collins puis Ali Benarbia, et devenant un artisan majeur, du groupe vainqueur de MU en quarts de Ligue des champions, au printemps 1998, déjà. L'aboutissement arrive finalement à l'occasion de la saison 1999-2000, qui verra Monaco remporter le titre de champion. Aux côtés de Sabri Lamouchi ou Marcelo Gallardo, Costinha brille plus que quiconque, avant de s'offrir un retour au pays par la grande porte. Avec la suite que l'on connaît.
    Label "El-Kl0chard". Pour ceux qui n'échangeraient pas un bac de lessive Omo contre deux d'Ariel.

  2. #2
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    #578 - Jean Saunier
    Le Havre (1950-1953),
    Monaco (1953-1955), Toulouse (1955-1957)


    En 128 ans d’histoire, Le Havre AC a vu passer de nombreux joueurs et de nombreux attaquants. Parmi eux, un a marqué plus de buts que les autres : Jean Saunier. Un Havrais pur souche qui a permis au club d’atteindre le meilleur classement de son histoire avec une troisième place de Division 1 en 1951. Celui qui avait planté un quadruplé au Racing Paris et qui enchaînait les saisons à 20 buts au HAC aura moins de réussite lors de ses passages à Monaco et Toulouse. Heureusement, « Le Canonnier » retrouve sa ville natale pour y finir sa carrière, y remporter la Coupe de France - il faudra attendre Guingamp en 2009 pour voir un nouveau club alors en Ligue 2 remporter la compétition - et y exercer la profession de docker une fois les crampons rangés dans le garage. Un Havrais jusqu’au bout.
    Label "El-Kl0chard". Pour ceux qui n'échangeraient pas un bac de lessive Omo contre deux d'Ariel.

  3. #3
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    #574 - John Collins
    Monaco (1996-1998)


    Arrivé à Monaco « sans connaître le championnat français, car à l’époque il n’était pas diffusé en Angleterre » , John Collins a très vite droit à sa couronne en Principauté. L’Écossais fait le job au milieu de terrain pour qu’Ali Benarbia, Sonny Anderson ou Thierry Henry puisse décocher leurs flèches. Il réalise l’une des meilleures saisons de sa carrière, si ce n’est la meilleure, sur le plan statistique en 1996-1997 avec six buts, alors seulement devancé par Anderson (19), Victor Ikpeba (13), Sylvain Legwinski (9) et Henry (9). Une saison couronnée du titre de champion de France. « Jean Tigana voulait qu’on fasse le spectacle, qu’on marque des buts. Pour moi, c’était idéal, resitue-t-il sur le site de l’ASM. Il ne m’a pas donné beaucoup de consignes, simplement : "Demande le ballon et joue avec, et lorsque tu ne l’as pas, essaye de le récupérer et de gagner tes duels." J’ai passé deux saisons extraordinaires sur le terrain, j’ai rencontré de très bons amis, j’ai gagné un titre de champion de France, joué deux demi-finales de coupes d’Europe, évolué avec de grands joueurs, des gentlemen. Avec le staff, nous formions une petite famille, donc c’était un moment magique dans ma vie. » Moins pour ses adversaires, qui ont pu se familiariser avec la douche écossaise.
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  4. #4
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    #572 - Flavio Roma
    Monaco (2001-2009)


    À lui seul, Flavio Roma représente l'ensemble des footballeurs italiens passés par le championnat de France. Formé à la Lazio (ça ne s'invente pas), le Transalpin est effectivement entré dans l'histoire de l'AS Monaco, par sa longévité, mais aussi, et surtout, les succès offerts aux Rouge et Blanc.
    Avant de briller en Principauté, le gardien de but a pourtant dû se montrer patient. Ayant écumé les divisions inférieures en Italie, Roma est en effet définitivement vendu par la Lazio à Plaisance, en 1999, en échange d'un certain Simone Inzaghi (un portier contre un attaquant donc). La révélation pour le portiere, qui goûte enfin la Serie A. De quoi attirer l'œil de Didier Deschamps, tout juste intronisé sur le banc de l'ASM : « En 2001, Didier Deschamps me contacte afin de me faire signer à l'AS Monaco, détaillait l'intéressé à beIN SPORTS. Il venait tout juste d'être finaliste de la Ligue des champions avec Valence, et avait pris les rênes de Monaco dans la foulée. Moi, je n'étais pas spécialement partant, parce qu'à l'époque, peu de joueurs italiens partaient à l'étranger. En plus, j'avais donné mon accord à la Fiorentina. Finalement, j'accepte un rendez-vous avec Deschamps. Dès que je suis arrivé dans son bureau, il a commencé à me parler en italien et à me détailler toute ma carrière. C'est ce qui a fait la différence, et qui a fini de me convaincre. » Le choix d'une vie pour Roma qui, sans le savoir, entamait le plus beau chapitre de sa carrière.
    Les débuts sont cependant difficiles, la faute à des pépins physiques récurrents et à une concurrence loyale, mais sérieuse, avec Tony Sylva. Il faut finalement attendre la saison 2002-2003 pour que Roma ne fasse figer la hiérarchie. Jusqu'en 2009, s'enchaîneront ainsi 203 rencontres de Ligue 1 (247 au total), toutes plus emblématiques les une que les autres. Artisan majeur de la victoire en Coupe de la Ligue de 2003, puis de l'épopée européenne en 2004, devenu international avec la Nazionale (trois sélections), Flavio Roma restera sans conteste le gardien emblématique du Monaco de ce siècle : « Honnêtement, je pense que cette génération 2003 est difficilement égalable. Nous étions les plus forts ! » résumait-il sobrement sur le site officiel du club. Qui peut prétendre le contraire ?
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  5. #5
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    #570 - Rafael Márquez
    Monaco (1999-2003)


    Munich a peut-être vu naître Der Kaiser. Mais à Michoacán, on connaît surtout El Káiser. Emblème national mexicain, participant à cinq Coupes du monde avec El Tri (2002, 2006, 2010, 2014 et 2018) et financeur des cartels de Sinaloa ou de Guadalajara à ses heures perdues, Rafael Márquez est effectivement devenu l'un des meilleurs défenseurs centraux de la planète, au terme de 22 ans d'expérience. Une épopée majuscule, entamée en Europe du côté de l'AS Monaco.
    En plein chamboulement, les dirigeants monégasques entamaient en effet un rajeunissement d'effectif, en vue du nouveau millénaire. En 1999, âgé d'à peine 19 ans, le jeune Márquez tape ainsi dans l'œil de Claude Puel, au sortir d'une Coupe des confédérations victorieuse face au Brésil (4-3) et durant laquelle il crève notamment l'écran pour avoir muselé une autre jeune pousse, en la personne de Ronaldinho : « Je suis rentré de la Coupe des confédérations afin de faire la reprise avec mon club d'Atlas, racontait-il à Telemundo. Et en arrivant chez moi, j'ai trouvé deux dirigeants de Monaco. Ils m'ont dit : "Rafael, nous travaillons pour l'AS Monaco et on voudrait te recruter. Monaco est un club en France, mais pas vraiment en France. Nous sommes une ville, mais pas vraiment une ville." Moi, j'étais au milieu de la discussion, complètement perdu. Et je les ai suivis, sans même savoir où j'allais atterrir. »
    La pioche est finalement bonne, pour celui qui dispute 89 rencontres de D1 (104 au total), glane un titre de champion en 2000, une Coupe de la Ligue en 2003 et se mue en grand frère pour l'autre latino de la bande, le Chilien Pablo Contreras, qui le racontait dans nos colonnes en 2017 : « Au bout de deux semaines, je voulais rentrer au Chili, j’étais loin de ma famille, je ne parlais pas la langue. Et puis comme Rafa Márquez est arrivé, c’est devenu plus facile. On avait le même âge, on faisait tout ensemble. On déjeunait ensemble, on dînait ensemble. Rafa, c’était mon frère pendant deux ans. Et quand je suis parti, Rafa s’est marié ! Sa mère m’a appelé du Mexique en me disant : "Pablo, Rafael est trop jeune pour se marier, dis-lui toi, tu es son meilleur ami, il va t’écouter." Je suis allé dire à Rafael que sa mère m’avait appelé et il m’a dit : "Je me suis marié pour avoir quelqu'un auprès de moi. Sinon, je serais resté tout seul puisque tu m’abandonnes."  » Un abandon qu'il fera à son tour subir à Monaco en ralliant le FC Barcelone. Pour une histoire encore plus grande.
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  6. #6
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    #558 - Christian Dalger
    Monaco (1971-1972, 1973-1976, 1977-1980), Toulon (1983-1984)


    Quand le quotidien L'Équipe lui demande de citer le meilleur joueur avec lequel il a évolué, Jean Petit ne laisse aucune place au doute : « Christian Dalger. Je le mettais au même niveau que Platini en talent pur. Il éliminait, provoquait, centrait et si Delio Onnis compte 299 buts en D1, c'est aussi parce que Dalger lui en a fait marquer un sac. C'était un joueur de la passe, mais il marquait aussi. » Indissociable de son légendaire comparse argentin, le Nîmois de naissance ne laisse pas tomber l'ASM lorsque celle-ci tombe en D2, en 1976. Mieux, il l'aide à remonter illico et à conquérir le titre national dans la foulée, au terme d'une saison 1977-1978 majestueuse (18 buts en 36 matchs). En quête de rajeunissement, le club de la Principauté accepte de libérer sa redoutable doublette offensive en 1980, mais s'arrange avec l'international français pour que celui-ci ne rejoigne pas Onnis à Tours. Histoire d'éviter une mauvaise surprise...
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    #554 - Fabinho
    Monaco (2013-2018)


    Il est sans doute l'un des joueurs brésiliens du championnat de France au jeu le moins brésilien, mais son passage en Ligue 1 n’en a pas moins été mémorable. Arrivé anonymement sur le Rocher à l'été 2013 au milieu d'un mercato monégasque gargantuesque pour la remontée du club (James Rodríguez, Radamel Falcao, João Moutinho, Anthony Martial, Jérémy Toulalan, Ricardo Carvalho, Éric Abidal, Geoffrey Kondogbia...) après un atterrissage au Portugal par la magie de Jorge Mendes et une saison avec la réserve du Real Madrid, le milieu de terrain - brièvement arrière droit - est devenu indispensable dès sa première saison asémiste (terminée à la deuxième place du championnat, avant de se hisser en quarts de C1 quelques mois plus tard) et a surtout été la pierre angulaire de l'irrésistible ASM championne de France en 2017 et demi-finaliste de la Ligue des champions, avec son compère Tiémoué Bakayoko, sous les ordres de Leonardo Jardim. Essoreuse de l'entrejeu malgré les apparences, machine sur penalty, doté d'un calme à toute épreuve et d'une malice toujours utile, ce fan de bowling a quitté la Principauté les yeux embués, à l'intersaison 2018 pour migrer vers l'Angleterre, son transfert à Paris n'ayant finalement jamais eu lieu. Comme quoi la beauté ne prend pas toujours la forme que l'on croit.
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  8. #8
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    #553 - Franck Jurietti
    Gueugnon (1995-1996), Bastia (1997-2000),
    Monaco (2000-2003), Marseille (2002), Bordeaux (2003-2010)


    « Les vingt premières minutes, Caen n'a pas existé, et le dernier quart d’heure, ils se prenaient pour des Maradona. Il y a eu un manque de respect de la part de l’équipe de Caen. Sur tous les ballons, ils cherchaient à faire des petits ponts ou des coups du sombrero. Ils nous ont pris pour des cons. Je les attends au match retour. » Ce 24 novembre 2007, au sortir d'une défaite 5-0 des Girondins réduits à 9 à Michel-d'Ornano, Franck Jurietti en a gros sur la patate. Parce que Franck Jurietti n'aime pas trop qu'on se foute de sa gueule, et encore moins qu'on lui manque de respect. S'il n'était pas un enfant de chœur – 110 cartons jaunes et 11 expulsions en carrière –, le Valentinois était de cette race de joueurs qui attaquaient frontalement ses adversaires, emportés par leur envie de trop bien faire, et surtout, par une envie de gagner à tout prix. Une famille à laquelle appartenait entre autres David Jemmali et Cyril Rool, à ses côtés en Gironde le temps d'une saison, en 2004-2005. Mais réduire Jurietti à un castagneur serait une belle erreur. Milieu défensif à ses débuts à Gueugnon, puis latéral gauche droitier durant la majorité de sa carrière, l'homme avait du ballon au moins autant que du caractère. Et si le monde lui rappellera probablement jusqu'à sa mort qu'il possède le record de la plus courte carrière en équipe de France (5 secondes en 2005 face à Chypre), Francky en retire de la fierté. La même que celle qu'il éprouve en pensant à ces deux coupes de la Ligue remportées en 2007 et 2009, et encore plus à ce titre de champion de France remporté en 2009 sous les couleurs bordelaises. Pour le valider, les Girondins s'étaient imposés à Caen, qu'ils envoyaient par la même occasion en Ligue 2.
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  9. #9
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    #550 - Fabrice Poullain
    Nantes (1980-1985), PSG (1985-1988),
    Monaco (1988-1990), Nice (1990-1991)


    Fabrice Poullain prend son envol en D1 avec les Canaris, et c'est tout sauf un hasard puisqu'il fait partie de la toute première promotion du centre de formation nantais. Souvent titulaire sous les ordres de Coco Suaudeau, le milieu défensif (ou arrière central) prend activement part à la conquête du titre de 1983. Après plusieurs riches saisons sur les bords de l'Erdre, il rejoint le PSG en 1985. « J'ai été recruté directement par le président Borelli, resitue le natif d'Alençon dans un entretien accordé à So Foot. Pour l'anecdote, quand je suis arrivé au Camp des Loges, avec tous les nouveaux joueurs, Gérard Houllier ne m'a pas reconnu, il était un peu surpris. Certes, il me connaissait de nom, mais je pense qu'il n'avait jamais vu mon visage. Cela montre bien que les temps ont changé. » L'entraîneur parisien ne tarde cependant pas à saisir la valeur de sa recrue, régulièrement associée à Luis Fernandez dans l'entrejeu et qui s'offre un deuxième sacre de champion de France à la fin de l'exercice. Nommé dans l'équipe type de la D1 en 1987, Poullain rend ensuite de fiers services à Monaco, mais, gravement blessé, il met un terme à sa carrière à même pas 29 ans. Stoppé en pleine chevauchée.
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  10. #10
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    #546 - Franck Gava
    Nancy (1986-1987 puis 1990-1992), Lyon (1992-1997), PSG (1997-1998),
    Monaco (1998-1999), Rennes (1999-2000)


    L'OL n'a pas attendu les années 2000 pour compter des joueurs de talent dans ses rangs. Franck Gava est l'un d'eux, même si le milieu de terrain élégant à souhait fait ses grands débuts chez les pros sous le maillot de Nancy à l'âge de... 16 ans. Une précocité qui annonce une belle carrière à celui qui apprend en naviguant entre la deuxième et la première division jusqu'à taper dans l'œil des dirigeants rhodaniens. Chez les Gones, Gava confirme les promesses : il marque, souvent, il cuisine des caviars, beaucoup, au point de terminer meilleur passeur du championnat en 1995 et 1997, et il connaît ses premières sélections en équipe de France. C'est au moins ce qu'il faut pour le milieu à la technique magnifique et capable de voir le jeu avant les autres. Malheureusement, Gava ne remporte jamais le Graal ultime, le titre de champion de France. Il doit se contenter d'une honorable deuxième place avec l'OL, mais aussi du doublé Coupe de la Ligue-Coupe de France avec le Paris Saint-Germain, où il passe une saison plutôt décevante qui lui coûte probablement sa place à la Coupe du monde 1998, Aimé Jacquet préférant convoquer Bernard Diomède.
    Ce n'est pas tout à fait la fin de l'histoire pour Gava, pas vraiment apprécié de Charles Biétry, le président du PSG, qui décide de le vendre à Monaco. Mais les belles années semblent être désormais derrière le natif de Montargis, qui n'est pas non plus étincelant à Monaco ni à Rennes, où il est contraint de mettre un terme à sa carrière à cause de son arthrose au pied. Gava n'a pas encore 30 ans qu'il doit déjà raccrocher les crampons, le Stade rennais faisant le choix de le licencier en 2000 à deux ans de la fin de son contrat en raison de son incapacité à jouer. Une triste fin pour le milieu de terrain, qui sortira vainqueur de son procès l'opposant au club breton, condamné pour rupture abusive de contrat et sommé de verser un million d'euro à son ancien joueur. La dernière victoire de la carrière de Franck Gava.
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