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  1. #1
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    [TOP SOFOOT] G3 - De Toifilou Maoulida (720) à Uwe Krause (668)

    Les 100 meilleurs joueurs du Championnat de France (ASM only) - groupe 3

    #720 - Toifilou Maoulida
    #699 - Henri Biancheri
    #696 - Martin Djetou
    #694 - Marcel Dib
    #688 - Souleymane Camara
    #687 - Gaël Givet
    #683 - Thierry Henry
    #679 - Patrice Evra
    #669 - Albert Rust
    #668 - Uwe Krause

    #720 : Toifilou Maoulida
    Montpellier (1997-2000 puis 2001-2002), Rennes (2002-2003 puis 2004-2005), Metz (2003-2004), Monaco (2005-2006), Marseille (2006-2007), Auxerre (2007), Lens (2008 puis 2009-2011), Bastia (2012-2014

    Au challenge Xavier Gravelaine, Toifilou Maoulida est très bien placé. Le gamin de Kani-Kéli a écumé les clubs dans l'Hexagone (10), dont huit en première division : Montpellier, Rennes, Metz, Monaco, Marseille, Lens, Auxerre et Bastia. Un grand tour de France, du Nord à la Corse, en passant par l'Ouest et l'Est, qui lui a permis de se faire un nom sur les pelouses de Ligue 1. « J'ai effectivement connu beaucoup de clubs, mais il faut savoir que j'ai passé plusieurs années dans chaque. Hormis à Monaco et à Auxerre, où je ne suis resté que six mois parce que ça ne s'est pas aussi bien passé que prévu, expliquait-il à So Foot en 2019. Sept ans à Montpellier en comptant la formation, trois à Rennes, trois à Lens, trois à Bastia, deux à Nîmes et deux à Marseille... Une carrière de vingt ans, c'est long. Ce sont les circonstances qui font qu'on est amené à bouger. » Maoulida n'aura pas seulement été un vadrouilleur, c'est aussi un gars sympa, souriant et un bon footballeur, malgré une certaine inconstance. Il n'a atteint qu'à deux reprises la barre des dix buts en première division. C'est peu, mais c'est suffisant pour se rappeler précisément de sa célébration spéciale. Le 26 février 2006, Maoulida marque avec l'OM face à Nice et dégaine sa première bandelette avec l'inscription « I'm back » . Le début d'une longue série, le début d'un rituel aussi, avec cette question revenant au début de chaque rencontre : quel message l'attaquant a-t-il décidé de faire passer sur la bandelette glissée dans sa chaussette ? Les supporters lensois n'auront pas eu le temps de réfléchir un soir de février lors d'une rencontre face à Caen, Toifilou plantant dès la 17e seconde le but le plus rapide de l'histoire des Sang et Or. Iconique.
    Label "El-Kl0chard". Pour ceux qui n'échangeraient pas un bac de lessive Omo contre deux d'Ariel.

  2. #2
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    #699 : Henri Biancheri

    Sochaux (1954-1957), Angers (1956-1957), Monaco (1957-1964)

    Si chaque club a son symbole, Henri Biancheri fait assurément partie de ceux de l'AS Monaco. Marseillais de naissance, c'est pourtant à l'opposé, à Sochaux, que le milieu défensif fait ses débuts. Repéré au Stade marseillais, où il effectue sa formation, dans le cadre de l' « Opération Lionceaux » lancée en 1949 (le FC Sochaux avait lancé une série de détections sur l'ensemble du territoire, afin de fonder un effectif axé sur la jeunesse et la post-formation), Biancheri dispute ainsi 52 rencontres dans le Doubs, de 1950 à 1954, permettant aux Jaune et Bleu de solidement se maintenir en D1. Conscient de son plein potentiel et désireux de gagner en temps de jeu, l'intéressé choisit alors de risquer sa carrière, en quittant l'élite afin de rallier Angers, en deuxième division. Choix payant. Au SCO, entre 1954 et 1957, le récupérateur se révèle, apparaissant à 101 reprises et, surtout, en jouant un rôle crucial dans la promotion angevine à l'échelon supérieur. La première de son histoire.

    En cadeau, lors de son ultime année au club, Biancheri offre même une finale de Coupe de France aux siens, perdue face à Toulouse (6-3) (il réduira la marque pour Angers, par ailleurs). Cadre et joueur clé, le Sudiste retrouve, dès lors, naturellement sa région, du côté de Monaco. Géant en devenir, l'ASM fait de sa recrue un bâtisseur, venu offrir les breloques manquantes à l'institution du Rocher. Chose finalement réalisée en 1960 avec une victoire en Coupe de France contre Saint-Étienne, durant laquelle il est buteur : « Cette Coupe, j’ai la fierté de la considérer un peu comme la mienne, confiera-t-il dans le livre Daghe Munegu, l’encyclopédie de l’AS Monaco FC. À 90 secondes de la fin, les Stéphanois se voient déjà dans la tribune présidentielle. L’arbitre nous accorde un coup franc, et c’est moi qui le frappe. Je revois encore le ballon contourner le mur, toucher l’arête interne et finir sa course dans les filets de Claude Abbes. On connaît la suite et nos deux buts en prolongation. À midi, on arrive enfin à Monaco, et là, c’est du délire. Une foule immense nous attendait, je n’avais jamais vu ça. Roy, Ludo et moi, les buteurs de la finale, nous avons été portés sans toucher terre du train jusqu’aux « Floride » décapotables qui constituaient le cortège. » La suite s'écrira l'année suivante, avec le sacre tant attendu, en championnat. Le bilan est majuscule et s'agrandit même, à l'occasion de la campagne 1962-1963, voyant l'équipe à la diagonale arracher le doublé. Un effectif porté par Michel Hidalgo, Lucien Cossou, Bart Carlier ou Georges Taberner, le tout dirigé par Lucien Leduc. En 261 représentations monégasques, Henri Biancheri est ainsi devenu celui qu'il voulait toujours être : un incontournable. En témoigne son rôle de grand dirigeant entamé une fois les crampons raccrochés, en 1964, qui aura notamment permis à Monaco de recruter de jeunes anonymes, nommés George Weah et Youri Djorkaeff.
    Dernière modification par Shun ; 12/10/2022 à 09h15.
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  3. #3
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    #696 : Martin Djetou
    Strasbourg (1992-1996), Monaco (1997-2001), Nice (2005)

    Sans un cruel dilemme pour Aimé Jacquet ayant tourné en défaveur de Martin Djetou, le roc d'Abidjan serait aujourd'hui champion du monde. Mais s'il est passé à côté du sacre suprême en faisant partie des maudits du 22 mai 1998, le défenseur central a tout de même connu la gloire en première division. Révélé au Racing, son club formateur, puis arrivé sur le Rocher pour remplacer ni plus ni moins que Lilian Thuram en 1996, Djetou est champion dès sa première saison avec la formation asémiste aux côtés de Sylvain Legwinski, Sonny Anderson, Franck Dumas ou Thierry Henry. Il sera aussi une pièce maîtresse de l'irrésistible ASM 1999-2000 de Claude Puel, là encore au sommet du pays avec Marco Simone, Ludovic Giuly, l'étoile Marcelo Gallardo et un David Trezeguet ayant pris bien plus d'épaisseur. « Une fois, (Ali) Benarbia m'avait dit : "Djet', quand on doit gagner, on regarde dès le début de match si tu gagnes ton premier duel. Si on voit que t'es pas dedans, on sait que ce soir, on ne va rien espérer." C'étaient des super mots. J'étais dans ce registre-là » , nous narrait le stoppeur en 2020.

    Et dire qu'il avait failli signer à la Juve au mercato estival 1999, juste avant son deuxième titre monégasque : « Mon agent m'avait fait croire que la Juve me voulait absolument et que Monaco voulait se séparer de moi. Ce qui n'était pas le cas. J'arrive donc à Turin avec mon épouse et les promesses ne sont pas tenues. [...] On m'avait manqué de respect, et j'ai déchiré le précontrat. Retour à Monaco. Arrivé à Monaco, le président me dit qu'il n'avait jamais eu envie de me vendre, "ton agent ment ". Et il fait de moi son capitaine. 1999-2000 : champion de France. » L'apogée d'une carrière qui passera ensuite notamment par l'Italie (mais du côté de Parme) et l'Angleterre, et durant laquelle les blessures auront eu une place malheureusement assez conséquente : « Monaco, déjà, le problème, c'est qu'on me faisait jouer quand j'étais déjà blessé, explique-t-il. D'une blessure d'une semaine, ça passait à trois semaines. Je me souviens, on devait jouer Marseille avec Monaco. Le prince vient aux soins et me fait : "Mon bison, je compte sur toi, joue demain." Je lui dis : "Je peux pas, j'ai une fissure au péroné." "Comment ça, t'es mon bison, si t'es pas sur le terrain, tu vas faire quoi ?" Je joue 15 minutes, et Eric Roy me tacle à l'endroit de la fissure. Et j'ai serré les dents pendant un moment. C'est pour ça qu'on m'a appelé le Bison. »
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  4. #4
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    #694 : Marcel Dib

    Toulon (1983-1984), Monaco (1984-1996), Bordeaux (1993-1994)

    L'été, vous pouvez le croiser au Tiki Beach, le club de plage dont il est propriétaire à Saint-Cyr-sur-Mer. Mais pendant longtemps, on a surtout aperçu la longue chevelure de Marcel Dib sur les pelouses du championnat de France. Ce milieu défensif au gros volume de jeu se fait d'abord un nom à Toulon, promu dans l'élite en 1983, avant de s'installer dans la durée à Monaco, où il forme une doublette de grande qualité avec Claude Puel et remporte le titre national en 1988. Le héros malheureux de la finale de la Coupe de France 1989 - malgré son doublé, l'ASM s'incline face à Marseille (4-3) - rejoint ensuite Bordeaux, appelé à jouer les premiers rôles en D1. Mais un appel à l'aide de l'OM, empêtré en deuxième division, l'incite à donner une autre tournure à sa fin de carrière. « Ce n'était pas facile, je jouais dans une grande équipe avec Zidane, Dugarry, Lizararu... On était tout le temps ensemble, on sortait, se remémore l'ex-international français dans un entretien pour Nice-Matin. J'avais signé deux ans. Et puis Tapie m'a appelé. Il m'a dit : "Il faut que tu viennes dans la ville où tu es né." J'avais déjà 34 ans, je pensais être cuit. C'était un beau challenge. » Un challenge qu'il conclut en 1996, une fois le club phocéen de retour à l'étage supérieur.
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    #688 : Souleymane Camara

    Monaco (2001-2004 puis 2004-2005), Guingamp (2004), Nice (2005-2007), Montpellier (2009-2020)

    Première titularisation en Ligue 1 le 22 décembre 2001, le jour de son anniversaire, contre Rennes. Bilan : un but, une passe décisive et un penalty obtenu. Souleymane Camara a pourtant entendu qu’il n’avait «  même pas le niveau d’un joueur de National  » à Nice. Le Sénégalais a magnifiquement donné tort à ses détracteurs par la suite en plantant pas moins de 62 buts dans l’élite, malgré un temps de jeu d’intermittent. « Sa tête est en acier, assurait Vitorino Hilton. Regarde son crâne, tu as vu toute la surface qu’il peut utiliser pour faire une tête ? » Neuf de ses réalisations sont inscrites en 2011-2012, une saison couronnée du titre pour Montpellier. Meilleur buteur de l’histoire du MHSC en Ligue 1, « Camaradona » a d’ailleurs fait trembler les filets du championnat lors de quinze saisons différentes. «  C’est un garçon capable de mettre des buts, mais surtout capable de travailler et de faire beaucoup d’efforts qui profitent à ses coéquipiers. En plus, intellectuellement, je le trouve nettement au-dessus de la moyenne  » , confiait Rolland Courbis, son premier coach dans l’Hérault. Parfaitement parfait.
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    #687 : Gaël Givet

    AS Monaco (2000-2007 puis 2016-2017), Olympique de Marseille (2007-2009), AC Arles-Avignon (2013-2014 puis 2014-2015), Évian-Thonon Gaillard (2014)

    Au moment de jeter un œil sur le palmarès de Gaël Givet, il n’y a qu’une Coupe de la Ligue au compteur, gagnée en 2003 avec l’AS Monaco. Mais parler de Givet, c’est avant tout une question d’émotions. En compagnie de Sébastien Squillaci, son compère en défense centrale sur le Rocher et aussi son acolyte en padel, le défenseur central a donné des sensations fortes à tout l’Hexagone avec une saison 2003-2004 gravée dans la mémoire des puristes : une finale de Ligue des champions perdue contre le FC Porto après avoir éliminé le Real Madrid et Chelsea, entre autres, mais également une décevante troisième place de Ligue 1 après avoir été leader pendant 25 journées. Givet, c’était l’affirmation d’un potentiel fort, mais pas assez constant pour s’imposer sur la durée à très haut niveau. Capitaine de l’ASM après le départ de Giuly, l’Arlésien de naissance a connu une régression sportive progressive. Mais que ce soit à l’OM ou à l’ACAA, l’international tricolore (12 sélections) a toujours gardé le principal à l’esprit : prendre du plaisir. Et surtout garder sa belle barbe à Évian, où il jouera le dernier match en L1 de sa carrière. «  On voulait me forcer à me raser parce qu'elle était trop longue, explique-t-il dans un entretien accordé au Parisien en 2015. À 33 ans, on ne pouvait pas me traiter ainsi. On me prenait pour un djihadiste, alors que je ne suis absolument pas converti à l'islam. (...) Quelle folie ! Peut-être que le coach Dupraz regrettait de m'avoir pris, mais me reprocher une barbe trop longue, c'était n'importe quoi. Je lui avais pourtant dit que je n'étais pas un mec à concessions.  » Ou comment mourir avec ses idées.
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    #683 : Thierry Henry

    Monaco (1994-1999)

    La Ligue 1 n'a connu de Thierry Henry que la version junior, de 17 à 21 ans. L'attaquant n'est pas encore majeur qu'il claque un doublé au portier lensois Guillaume Warmuz pour débloquer son compteur. Les balbutiements d'une irrésistible ascension, qui prend véritablement forme à partir de l'exercice 1996-1997. Associé à Victor Ikpeba et Sonny Anderson, Titi boucle la saison avec neuf buts, huit passes dé, le trophée de meilleur espoir du championnat, mais surtout le titre de champion de France. Ça va vite. Très vite. « Il avait des qualités incroyables pour un jeune. Il était techniquement très fort pour un grand gaillard comme lui. Il était puissant, adroit devant le but, intelligent dans le jeu, altruiste, il allait vite, percutait et provoquait avec insouciance. Il était en avance sur son temps. Il était déjà l'attaquant moderne d'aujourd'hui » , louait Mickaël Madar dans L'Équipe. En 1999, le récent champion du monde quitte la Ligue 1 pour Turin. Avec vingt buts marqués, et la certitude que l'attend alors un avenir doré.
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  8. #8
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    #679 : Patrice Évra

    Monaco (2002-2006), OM (2017)

    Patrice Évra aurait pu découvrir la Ligue 1 avec l'OGC Nice, qu'il a aidé à remonter en 2002. C'est néanmoins chez le voisin monégasque que le jeune latéral va se faire un nom dans l'élite. Avec lui, l'ASM tient la dragée haute à l'OL et échoue à un petit point du titre en 2002-2003. La saison suivante, tout le monde hausse le curseur. Le club du Rocher termine troisième avec 75 points (huit de plus qu'en 2002-2003) et crée la sensation en Ligue des champions. Des résultats dans lesquels Évra se révèle fondamental, et récompensé par le titre de meilleur espoir ainsi qu’une nomination dans l'équipe type du championnat aux Trophées UNFP. «  Il avait une place importante dans l'équipe, rejouait François Modesto. C'était un garçon tranquille, il ne créait pas de problèmes, il rigolait. Deschamps lui avait donné ce rôle important et c'était l'un de nos leaders. » Avec un caractère affirmé, malgré son jeune âge. «  Lors de mon premier match avec les pros, il m'a pourri parce que je ne lui avais pas donné une passe, alors qu'il partait au but, expliquait Nicolas Raynier. J'ai revu cette action la dernière fois à mon mariage et on le voit en gros plan en train de gueuler. (Rires.) » La recette sera la même pour son retour en France, du côté de l’OM, où Rudi Garcia lui confiera le brassard. Patron tout sauf incognito.
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  9. #9
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    #669 : Albert Rust
    Sochaux (1972-1987), Montpellier (1987-1990), Monaco (1990-1991)

    Portier et capitaine de l'équipe de France championne olympique en 1984 à Los Angeles, Albert Rust est surtout une légende du FC Sochaux-Montbéliard, dont il est le joueur le plus capé avec 454 matchs, malgré une concurrence terrible avec Joël Bats (qui lui volera ensuite la vedette en équipe de France A) entre 1976 et 1980. Trente ans avant Teddy Richert, il a lui aussi été un gardien iconique pendant une période dorée des Lionceaux, deuxièmes de l'élite en 1979-1980 et demi-finaliste de la Coupe de l'UEFA la saison suivante après avoir saigné l'Eintracht Francfort. Cependant, c'est avec Montpellier, en 1990, qu'il ira chercher le seul trophée de sa carrière (une Coupe de France).
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  10. #10
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    #668 : Uwe Krause
    Laval (1980-1983), Monaco (1983-1984), Sochaux (1984-1986)

    Uwe Krause a beau avoir planté 23 buts en championnat sur la saison 1980-1981 - seul Delio Onnis a fait mieux cette année-là -, l’attaquant allemand n’était pas le joueur le plus connu de Division 1. Déjà car il jouait à Laval, qui n’était pas le club le plus clinquant du championnat, mais aussi car il y avait Bernard Lacombe, Michel Platini ou encore Dominique Rocheteau. Mais ça, c’était avant que La Vache qui rit n'édite des vignettes de l’album Panini 1982. Sans que l’on sache pourquoi (erreur, patron de La Vache qui rit fan de Laval ou autres), la vignette d'Uwe Krause se retrouvait dans quasiment toutes les boîtes de la marque. Résultat, tous les gamins qui faisaient la collection se sont retrouvés avec plusieurs vignettes de l’Allemand qui était alors le joueur le plus connu de toutes les cours de récréation. Et ce, même si celui qui a été élu par les supporters dans le onze du siècle de Laval n’a jamais reproduit sa belle saison 1981. Cela ne l’a pas empêché de continuer de planter sa quinzaine de buts en Mayenne ou à l’AS Monaco avec qui il terminera deuxième de Division 1.
    Dernière modification par Shun ; 12/10/2022 à 09h14.
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