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  1. #1
    Star internationale Avatar de Tsar
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    [Topic Le monde d’après]

    Certains l'attendent, d'autres le redoutent : le "monde de d’après", c'est-à-dire celui de l'après crise sanitaire, semble être ce vaste territoire où l'on vient déposer nos imaginaires et nos peurs.

    Y aura-t-il une « Génération Covid » ?
    A l'approche de la fin de ces semaines de confinement, sommes-nous lassés de la
    « camisole numérique » dans laquelle nous avons vécu?
    Le monde d’après ressemblera-t-il au monde d’avant mais en pire ?

    David Djaïz : « Chacun veut voir le monde d’après à sa sauce »

    Yann Arthus-Bertrand : « Notre façon de vivre est en train de détruire la vie sur Terre »

    « Non à un retour à la normale » : de Robert De Niro à Juliette Binoche, l’appel de 200 artistes et scientifiques




    Grippette ou pas grippette, telle n'est pas la question. Le COVID-19 aura profondément bouleversé le monde et nos quotidiens. Alors que fait on maintenant ?
    On ne change rien ? on change tout ? On part vivre sur une île déserte ? Finit les supermarchés, vive les circuits courts ? Profonde remise en question ? On s'en fou on va tous mourir ?

    Vous le voyez/voulez comment vous le monde d’après ?


  2. #2
    Avatar de giancarlo
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    Pour moi le monde d'après sera le monde vers lequel on était en train d'aller, mais le covid va finalement permettre de faire accélérer le changement.

    Niveau boulot, on connaissait le télétravail, il va être décuplé. A minima doublé dans les entreprises ou tu avais un jour, il va etre ouvert dans les entreprises qui peuvent le faire et qui étaient encore réticent.
    Ce qui permettra de désengorger les routes à moyen terme et de faire migrer les populations urbaines vers des zones pavillonnaires en première, deuxième, voir troisième couronne des grandes villes. Si avant un salarié accepté jusqu'à une heure de trajet aller, pour 5 jours ouvrés. Il en acceptera jusqu'à 2h, s'il doit venir que 3j sur 7 d'une semaine calendaire.Soit 120j de déplacement par an pour un cadre au lieu de 200 habituellement.

    Du coup niveau immobilier, je vois le prix des appartements fortement baisser (10-15%) d'ici l'an prochain, puis se stabiliser. Notamment en première couronne de grande ville. Le centre ville, comme la ville de Paris sera épargné par la baisse, car déjà depuis quelques années, la ville est attirée par les investisseurs locatifs. Ça va continuer pour le tourisme.
    Les pavillons vont résister, je vois une stabilité du marché, une augmentation fulgurante dans la 2e et 3e couronne.

    Concernant les modes de déplacements. Le Grand Paris va être accéléré, ce qui permettra pour les trajets de banlieue à banlieue d'éviter de passer par Paris.
    Les projets de zones cyclables vont être accélérées partout sur le territoire. Même si comme pour le Grand Paris, il faudra bien dix ans pour en voir les effets.
    Concernant les véhicules, ils seront de plus en pls propre, pourquoi pas développer massivement la voiture à hydrogène et rendre son prix abordable. En attendant l'électrique sera aussi plus sollicité qu'avant.

    Niveau consommation, je vois un changement moins rapide, mais qui se mettra aussi en place, avec des circuits plus courts, plus de monde dans les marchés, plus de marchés.. et pour les supermarchés, plus de drive ou de livraison.
    Mais encore très limité, car les gens sont habitués aux grands centre commerciaux, tu ne fais pas que les courses alimentaires.

    Les états européens vont localiser ou relocaliser quelques succursales. Ça pourrait aider l'emploi industriel en France, mais il faut pas s'attendre à une reprise de ce secteur au niveau des années folles. Ce sera à petites gouttes aussi. Des secteurs d'emplois vont exploser, le High-tech bien sûr, mais comme les gens vont passer plus de temps chez eux, tout ce qui est lié à la maison va être intéressant (bricolage, jardinage, deco, clim...) Des secteurs qui vont pas manquer de travail dans les années à venir.

    Niveau tourisme, avant le covid les gens voyageaient déjà plus en France, l'avion c'est polluant et ça rentre dans les consciences. Je pense aussi que si l'après crise marquera un net regain dans les vols, dans les années à venir les français prendront plus de vacances en France. Car il va y avoir de plus en plus d'achats de résidences secondaires. Pour ceux qui font le choix de rester dans un grand centre urbain, d'avoir un repli possible dans la nature, c'est un luxe que beaucoup plus de gens se paieront à l'avenir.
    Faut pas se laisser gagner par l'euphorie de croire que l'on est un homme important Louise Attaque

  3. #3
    Avatar de popoche28
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    Aussi pourri, merdique, l'égoisme à son paroxysme, l'être humain (en tout cas le français/parisien) ne se remettra jamais en question, ce n'est pas dans sa nature, je ne vois rien de bien folichon honnêtement, quand on est con, on est con, et ce n'est pas le confinement qui va avoir fait changé ce principe.
    "Décider d'avoir un enfant, c'est accepter que votre coeur se détache de votre corps et marche à vos côtés pour toujours"

  4. #4
    misterecho Favori des médias Avatar de GlobuleR&B
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    Citation Envoyé par popoche28 Voir le message
    Aussi pourri, merdique, l'égoisme à son paroxysme, l'être humain (en tout cas le français/parisien) ne se remettra jamais en question, ce n'est pas dans sa nature, je ne vois rien de bien folichon honnêtement, quand on est con, on est con, et ce n'est pas le confinement qui va avoir fait changé ce principe.
    Ce n'est pas une exception française hein, je te dirais que plus de 95% de la population mondial en a rien à foutre au fond de l'environnement car de toute manière ils ne seront plus sur terre (comme je l'entends régulièrement dire) ou j'ai tellement d'argent que je n'aurais jamais aucuns problèmes pour subvenir au besoin de ma famille et mes enfants aussi.. ou le classique je ne peux pas arrêter ou diminuer ma consommation de viande j'en mange depuis ma naissance... et autres idioties du genre...

    Bref la liste d'excuse est longue comme le bras et je ne parle même pas de ceux qui pense contribuer à la sauvegarde dans l'environnement en conduisant une tesla (si il savait le gros problème qu'est le retraitement de ses grosse batteries à l'heure actuelle ultra polluantes...)

    et de toute façon le covid n'est que le premier d'une longue liste, avec la fonte du permafrost qui contient des milliers de virus inconnus qui vont être relâché dans l'ocean ou à cause de l'industrie d'ici quelques années, on a beaucoup de soucis à se faire... les pandémies de la sorte il y en aura encore de nombreuses et de notre vivant.

    https://www.sciencesetavenir.fr/natu...umanite_142207
    Dernière modification par GlobuleR&B ; 08/05/2020 à 14h47.

  5. #5
    Entre à la 88ème
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    Avec le président actuel, on peut s'attendre à une demande de sacrifices et de solidarité pour faire face au monde d'après...
    Et sinon, comme Giancarlo les murs autour du télétravail ont ete brisés.

  6. #6
    Avatar de popoche28
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    Les sacrifices vont être encore nos congés/rtt (pour ceux qui ont la chance d'avoir encore du boulot), comme les vacances sont fortement compromises...
    Au delà des habitudes que personne ne veut changer et le mode de consommation, c'est avant tout parce que nous sommes ce que nous sommes. Cons, arrogants, égoistes, nombrilistes, destructeurs. La période de confinement l'a montré, entre ceux qui ont fait des stocks de pates et de PQ, ceux qui ont bravé le confinement constamment car "cela ne les touche pas ils ne sont jamais malades", nos politiciens qui ne pensent qu'à eux et certainement pas à ceux qu'ils sont censé représenter, bref j'suis pas de nature pessimiste mais rien ne donne envie de croire à un quelconque sursaut de l'Humanité qui aurait pourtant eu tout intérêt à se réinventer et à comprendre que c'est l'Homme qui détruit tout.
    "Décider d'avoir un enfant, c'est accepter que votre coeur se détache de votre corps et marche à vos côtés pour toujours"

  7. #7
    misterecho Favori des médias Avatar de GlobuleR&B
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    http://www.rfi.fr/fr/science/2020022...aladie-siberie

    Au fil des années, de plus en plus de virus, parfois totalement inconnus de la science, sont découverts dans les sols gelés. Avec la fonte des glaces et les activités de forage dans le pergélisol (permafrost, en anglais), des virus inconnus datant parfois de plusieurs dizaines de milliers d’années, dont la dangerosité pour l’Homme n’est toutefois pas avérée, pourraient revoir le jour.



    L’un est directeur, l’autre est directrice adjointe et à eux deux, Jean-Michel Claverie et Chantal Abergel, dirigent le laboratoire Information génomique et structurale (IGS) à Marseille. Ce couple de virologues s’est spécialisé depuis plusieurs années dans la recherche des virus dans le pergélisol. Ils ont notamment découvert, en 2015, un virus géant, datant d'environ 30 000 ans, dans les terres gelées sibériennes. Aujourd’hui, ils estiment que des virus enfermés dans le pergélisol depuis des dizaines de milliers d’années pourraient être libérés et causer un problème sanitaire. Entretien avec les chasseurs de virus.


    RFI : Vous menez des recherches sur les virus dans le pergélisol, est-on sûrs aujourd’hui que des virus datant de plusieurs dizaines de milliers d’années emprisonnés dans ce sol gelé peuvent se réactiver
    ?

    Chantal Abergel : On a choisi d’utiliser un système modèle qui nous permet de valider le fait qu’il puisse y’avoir des virus qui sont encore réactivables dans le permafrost. Évidemment, aucun de ceux qu’on a réactivés n'est infectieux pour l'être humain. Par contre s’il y a dans le même environnement des virus infectieux pour l’Homme, au même titre, ils pourront être réactivés à partir de ces mêmes sols.


    Jean-Michel Claverie :
    La preuve de concept a été faite qu’effectivement oui, des virus qui datent de 40 000 ans peuvent être encore infectieux à l’heure d’aujourd’hui. J’étais en Sibérie en août dernier pour reproduire des expériences afin de bien convaincre que les découvertes que l’on a faites n’étaient pas le fruit éventuel d’une contamination extérieure. On a donc refait les expériences et très clairement, on est capable de réactiver d’autres types de virus. Il est clair que jusqu’à 40 000 ans, on ne sait pas pour au-delà, un virus est capable de survivre. Cela permet de penser que des virus infectieux pour les humains pourraient être réactivés.


    Le réchauffement climatique est-il un risque pouvant aggraver la libération de ces virus ?



    CA :
    Les risques en termes de quantité sont beaucoup plus faibles dans la glace que dans le pergélisol, mais il y a évidemment un changement majeur qui est généré par ces fontes massives. De toute façon, ça impacte les écosystèmes et le fait de réactiver des choses restées congelées pendant des dizaines de milliers d’années a forcément une incidence sur la planète. Il n’y a pas de doute là-dessus.


    JMC :
    Le vrai problème c’est le pergélisol, car la glace est relativement stérile. C’est de l’eau gelée et il n’y a pas vraiment de microbes dedans. C’est un milieu qui ne se prête pas particulièrement bien à la conservation sur de longues périodes de temps d’organismes vivants. Alors que le permafrost est plus riche en microbes de toutes sortes puisque c’est de la terre qui s’est accumulée (sédiments, humus, plantes…). Elle date de très longtemps et a pu être conservée sous une forme gelée pendant une période allant jusqu’à un million d’années.


    ►À écouter: Le changement climatique, une menace pour le pergélisol



    La couche superficielle qui fond, c‘est ce qu’on appelle la couche active. C’est cette partie qui, chaque année, relâche des virus et des microbes qui ont été congelés quelques années auparavant. Durant l’été 2016, il y a eu une épidémie d’anthrax (la maladie du charbon) qui était due au fait que, 70 ans plus tôt, il y avait dû avoir une épidémie dans les troupeaux de rennes. Mais l’été n’avait jamais été suffisamment chaud pour qu’on redescende aussi bas dans la couche de permafrost. Mais en 2016, il a fait très chaud donc la glace a davantage fondu et des rennes ont été contaminées à cause de carcasses et de sols qui contenaient les reliquats de l’épidémie. Ce n’était pas très grave avant, car personne n’habitait là, mais en 2016, il y a quand même plusieurs éleveurs qui ont été contaminés et un enfant de 12 ans qui est décédé.


    Avec le réchauffement climatique et la fonte des glaces, certaines zones, en particulier le pergélisol sibérien, deviennent de plus en plus exploitables pour leurs ressources et attirent donc davantage de personnes, est-ce un risque supplémentaire ?


    CA : C’est le point le plus critique. Dans les faits, la couche superficielle qui va fondre va aller jusqu’à un mètre, voire maximum deux mètres. Mais le pergélisol, c’est vraiment des profondeurs très massives et donc évidemment qu’en allant chercher les ressources qui se retrouvent enfouies profondément, on va déplacer des tonnes et des tonnes de terre gelée ce qui aura évidemment un impact sur le système moderne.

    JMC : Le vrai danger actuellement c’est le réchauffement climatique qui permet d’acheminer dans ces régions des équipements industriels très lourds pour aller faire des forages et créer des mines à ciel ouvert. Car le préambule à toutes activités industrielles minières consiste à retirer toute la couche de permafrost qui empêche d’accéder au pétrole ou au minerai. Les entreprises vont donc forer dans le sol et le danger va être de mettre en contact des microbes qui n’ont vu personne depuis un million d’années avec des êtres humains. On risque de se mettre en contact avec des choses encore infectieuses. Tous les scénarios catastrophes sont absolument possibles. On n'a aucun moyen pour l’instant d’évaluer leur probabilité.


    Un virus libéré du pergélisol pourrait provoquer un phénomène épidémique
    ?


    CA :
    Si on met en lumière les deux points : les zones de plus en plus accessibles avec la fonte des glaces et le fait qu’il va y avoir de plus en plus d’ouvriers qui vont venir travailler pour extraire à partir de ces sols, ce qui veut dire qu’on va augmenter la concentration humaine. Là, le fait de réactiver un virus qui pourrait être pathogène pour l’Homme aura un impact majeur sur la population qui sera sur ce lieu. On sera, certes, sur des nombres de personnes nettement inférieurs à ce qu’on peut avoir en Chine à l’heure actuelle avec le coronavirus, mais on va avoir un risque de générer une petite épidémie. Là où il va falloir être alerte, c’est qu’il ne faut surtout pas laisser ces gens rentrer sans prendre de précautions sanitaires pour éviter justement qu’il y ait une propagation d’un virus qui pourrait infecter vraiment l'être humain.


    JMC :
    Sur les plateformes de forage, les gens ne sont pas dans des hôtels de luxe, ils sont relativement entassés les uns sur les autres et ont des contacts très proches. C’est évidemment très propice à une propagation rapide d’un virus. Dans une plateforme de forage par exemple, si quelqu’un a la grippe, en une semaine, tout le monde est contaminé.

    Le danger de ces endroits, c’est qu’on va y mettre de plus en plus de gens qui vont vivre en groupe et il y a la possibilité que, sans services médicaux proches, on les rapatrie s'ils sont malades ou alors qu’ils rentrent chez eux. Avec le coronavirus, le temps d'incubation est de 14 jours, mais s'il est plus long, les gens ont le temps de voyager énormément, de partir en vacances, de revenir et vous avez à ce moment-là des capacités épidémiques qui ont décuplé par rapport à un virus qui est aussi visible que celui du coronavirus.

  8. #8
    Manager à l'anglaise Avatar de jay-esse-jay
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    Citation Envoyé par popoche28 Voir le message
    Aussi pourri, merdique, l'égoisme à son paroxysme, l'être humain (en tout cas le français/parisien) ne se remettra jamais en question, ce n'est pas dans sa nature, je ne vois rien de bien folichon honnêtement, quand on est con, on est con, et ce n'est pas le confinement qui va avoir fait changé ce principe.
    Sauvez un bossu, tuez un chameau!

  9. #9
    Colosse du milieu Avatar de nanoroc
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    Moi, ça me fatigue un peu de toujours lire « Le parisien » comme LE con.

    Les bordelais qui ont filé sur le bassin d’Arcachon où les lyonnais vers la Savoie ne valent pas mieux.
    Le parisien pure souche, ça n’existe presque pas. C’est quasi généralement un provincial qui vit à Paris.

  10. #10
    Avatar de popoche28
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    et combien de "parisiens" qui ont filé partout en France nano? Et je centre mon attention sur le "parisien" puisque je le subis régulièrement, je travaille en RP depuis plusieurs années, à Paris même maintenant, je vois débarquer bon nombre de "parisiens" dans ma ville dortoir avec leurs comportements. Je ne dis pas qu'ailleurs ce n'est pas mieux, je m'en doute, mais clairement les "parisiens" sont une population à part et égoiste à souhait.
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