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  1. #891
    10 000 fans Facebook Avatar de zebanx
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    Citation Envoyé par Zezem Voir le message
    Va-t-il chercher challenge plus exposé (C1 garantie) pour essayer de grimper dans la hiérarchie? Ou se contentera-t-il de l'ASM, qui ne lui a permis de lui offrir qu'un strapontin pour cirer le banc?
    +1 ()

    Les 3 devant sont en non-concurrence. Et plutôt que d'en changer un, D.D. préfère dernièrement des solutions sur les côtés (Dembélé, Coman voire Lemar).
    Et sur le poste de WBY, si KB sort, c'est pour faire rentrer un profil de remiseur bon dans le domaine aérien comme Giroud ou demander à KMB de se réaxer.

    Les dés sont pipés.
    Mais dans la logique que tu évoques et que je partage, pour D.D., mieux vaut cirer le banc au PSG ou à MU que de marquer 20 buts en ligue 1 et de présenter un bilan de forme meilleur à l'instant T que celui des 3 intouchables. Avec de toute manière le statut de remplacant certain si les 3 sont valides et pour peu que d'autres ne se révèlent pas (GIROUD va chercher une place de titulaire pour justement aller à la CDM, MARTIAL peut retrouver un poste de titulaire, THURAM peut faire une saison de meilleure qualité... déjà 3 clients appréciés de D.D. / statut de WBY).

    Restera l'attrait de disputer une coupe du monde, dans un pays musulman de surcroit. C'est personnel. Mais il faut psychologiquement l'encaisser.
    On sera attentif à ce que déclarera WBY.
    Car franchement, DESCHAMPS n'est plus un sélectionneur de groupe mais un sélectionneur de banc. La question n'est pas de savoir qui est dans le 11 de départ mais à quel moment et qui il faut remplacer dans un match. Avec la gestion des stars car sortir un des trois de devant, c'est comme Neymar au PSG, ça se prépare. Voilà le travail de D.D. qui se profile pour la CDM 2022, manager les égo des 11. Et il faut déjà rentrer dans des critères très subjectifs pour faire partie des subs (dont être adoubé par certains cadres). WBY n'en fait en tout cas pas vraiment partie.

    Je suis d'ailleurs content que THURAM fils ait marqué son pénalty hier. Pour un jeune joueur, qu'est-ce qui lui serait tombé dessus si c'est lui (ou WISSAM) qui avait loupé le pénalty.
    Dernière modification par zebanx ; 29/06/2021 à 16h29.

  2. #892
    Avatar de giancarlo
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    Je pense que pour Ben Yedder l'equipe de France est pas forcément devant lui.

    Il va sur ses 31 ans, meme si demain il va au Real, ca lui garantira la sélection, mais pas de jouer (et faut etre titu au Real..).

    Monaco est totalement dimensionné pour Wissam.
    Faut pas se laisser gagner par l'euphorie de croire que l'on est un homme important Louise Attaque

  3. #893
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    Citation Envoyé par giancarlo Voir le message
    Je pense que pour Ben Yedder l'equipe de France est pas forcément devant lui.

    Il va sur ses 31 ans, meme si demain il va au Real, ca lui garantira la sélection, mais pas de jouer (et faut etre titu au Real..).

    Monaco est totalement dimensionné pour Wissam.
    Clairement WBY n'est pas l'avenir de l'EDF et en ce sens ce n'est pas un nouveau challenge dans un club plus "grand" qui l'aidera à jouer plus ou à être sélectionné pour la prochaine coupe internationale.
    Si on a encore DD aux commandes pour la coupe du monde 2022 on conservera Giroud, Benzema, pour probablement leur dernière coupe internationale à déjà 35 et 34 ans en fin d'année, pour des attaquants ça commence à compter et ceux qui représenteront la France pour les 10 prochaines années : Mbappé, Coman, Thuram, Dembele, Martial, et peut-être quelques jeunes pouces qui se montreront cette saison ou la prochaine.

    Sa meilleure chance reste de refaire une saison similaire voir meilleure avec nous en 2021/2022, mais même dans ce cas, ça ne sera pas une évidence..
    Woooow, quelle audace derrière ton clavier ..

  4. #894
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    C’est vrai que les dés sont pipés en équipe de France. Pas parce que Ben Yedder joue à Monaco mais parce que Deschamps fait confiance à des hommes plus qu’aux performances ou à l’état de forme. Ça lui a réussi à la coupe du monde, ça l’a perdu au championnat d’Europe. Peut-être Ben Yedder trouvera t-il une place dans le 11 plus souvent avec les arrêts de carrière internationale de certains et les blessures d’autres mais comme ça a été dit, il jouerait au réal ou au Bayern que ça n’y changerait rien.

  5. #895
    Avatar de Boniface
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    Citation Envoyé par giancarlo Voir le message

    En esperant la meme chose pour Volland !
    C'est bien parti pour en tout cas.
    Verrà la morte e avrà i tuoi occhi.
    Cesare Pavese

  6. #896
    Avatar de giancarlo
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    Citation Envoyé par Boniface Voir le message
    C'est bien parti pour en tout cas.
    Great !!!

    Volland et Wby seront donc bien dispos pour le début de saison
    Faut pas se laisser gagner par l'euphorie de croire que l'on est un homme important Louise Attaque

  7. #897
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    A noter qu'il a laissé le numéro 9 pour récupérer le numéro 10 laissé vacant depuis le départ de Joveti.

  8. #898
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    En fait, il a laissé le 9 à Boadu après avoir laissé le 10 à Jovetic.
    Un grand capitaine

  9. #899
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    Interview L'Équipe Magazine

    Spoiler:

    Wissam Ben Yedder : « J'ai toujours cette faim de vouloir faire plus »
    C'est bientôt l'heure de la Ligue des champions pour l'AS Monaco, ce mardi soir à l'occasion du 3e tour préliminaire.
    Pour Wissam Ben Yedder, qui l'a jouée avec Séville, c'est une étape de plus dans une carrière qui l'a mené du futsal à l'équipe de France. Porté par une ambition et un rapport singulier au jeu, qu'il décrypte pour le Magazine L'Equipe.
    Hugo Delom

    mis à jour le 30 juillet 2021 à 12h34

    Au loin, les péniches pleines de touristes filent en direction du pont d'Austerlitz. En cette chaude après-midi de mi-juillet, Wissam Ben Yedder fait un saut à Paris avant de replonger dans son quotidien monégasque. Après un Euro frustrant - zéro minute de jeu - et des vacances grecques, l'attaquant international va lancer la semaine prochaine sa 12e saison professionnelle : 3e tour préliminaire aller de Ligue des champions mardi soir, avant le match inaugural du championnat de L1 2021-2022, vendredi contre Nantes, à Louis II.

    À quoi rêve-t-on à 30 ans après 182 buts et 62 passes décisives en 384 matches pro en club ?
    Avant l'Euro, à Clairefontaine, le buteur français était revenu sur ce qui l'anime : sa passion pour le jeu et son rapport si singulier au but et au duel face au gardien. Quelques semaines plus tard, durant l'entretien qu'il nous a accordé à nouveau à Paris, le capitaine de l'ASM s'est fixé des objectifs personnels et collectifs élevés pour cette saison. Avec une quête. Celle qui l'accompagne depuis quinze ans, d'Alfortville à Toulouse en passant par Séville, Monaco ou les Bleus : pousser son potentiel au plus haut. « WBY » n'en a pas fini avec ses rêves.

    « Comment, après un été passé entre les Bleus (qu'il n'a pas souhaité évoquer) et une coupure de quatre semaines, aborde-t-on quatre matches déjà décisifs (3e tour de qualification et barrages) pour la qualification à la phase de groupes de la Ligue des champions ?
    En se disant que ce sera très difficile. (Rires.) La vérité, c'est que ces adversaires, je ne les connais pas trop et, quelque part, je ne veux pas trop les connaître. (Monaco affronte ce mardi le Sparta Prague.) Je veux rester focalisé sur nous. Ce sont toujours des matches pièges. La qualification est un objectif important pour le club. On a un effectif jeune, qui sera renforcé. On abordera ce rendez-vous sans peur.

    Quel est le potentiel de cette équipe ?
    Ça fait dix ans que je joue au foot en pro et il y a un truc qu'on a ici, c'est l'esprit d'équipe, cette union collective. On a des jeunes comme Sofiane Diop, Axel Disasi, Aurélien Tchouaméni, Youssouf Fofana... Arriver à créer cet état d'esprit, à progresser toutes les semaines, c'est ça notre plus grande réussite. C'est important pour qu'on se qualifie (en phase de groupes) pour progresser, et pour pouvoir être compétitifs ensuite. On va devoir s'appuyer sur notre force collective, sur le fait d'être uni, du coach au staff, en passant par le club. Les jeunes vont devoir se mettre au niveau. On aura besoin d'eux. Ils vont être attendus, ils le savent. Si eux apportent au collectif, ça ira. Il faudra forcément élever notre niveau de jeu.

    Qu'est-ce qui a manqué à ce groupe pour aller plus haut et concurrencer Lille et le PSG l'an dernier pour le titre de champion ?
    Nous, on progresse. Mais la vérité, c'est qu'on n'était pas programmés pour être champions. Il y a des équipes comme le PSG, Lille ou Lyon qui ont cette structure depuis des années pour être en haut du tableau. Nous, on avait une idée en tête, et quand je suis arrivé (à l'été 2019), c'était mon objectif : progresser étape par étape. C'est ce qu'on est en train de faire. Je sens qu'on progresse dans tous les domaines. Sur et en dehors du terrain. Sportivement, on se rapproche en étant troisièmes.

    La prochaine étape, quelle est-elle ?
    La prochaine étape, c'est de faire mieux. C'est une nouvelle saison et l'idée est simple : faire mieux que la troisième place. Et progresser dans le jeu, dans la gestion des événements. En termes de niveau, on n'est pas si loin. On a dégagé une force collective. Quand on regarde les résultats face à nos adversaires directs la saison passée, on a grappillé des points face au PSG (deux victoires contre Paris en L1) ou Lille. On n'a pas peur.

    Mais quand on voit le recrutement du PSG, avec notamment Sergio Ramos et Gianluigi Donnarumma, on ne se dit pas qu'ils vont avoir une marge énorme désormais ?
    Non. Bien sûr, on connaît la qualité du PSG. On ne découvre pas celle d'un Ramos ou d'un (Achraf) Hakimi aujourd'hui... Oui, ils auront un groupe renforcé, oui, ils voudront tout gagner. Mais je n'ai pas l'habitude de nous comparer. Ce que je sais, c'est qu'il va falloir qu'on s'améliore et qu'on soit prêts rapidement.

    Et vous à 30 ans, à quoi rêvez-vous ? Devenir meilleur buteur de L1 cette saison devant Kylian Mbappé (il a terminé deuxième buteur de L1 en 2021, à égalité avec le Lyonnais Memphis Depay, avec 20 buts, derrière Kylian Mbappé, 27 buts) ?
    J'ai toujours pensé de la même manière : progresser d'année en année. Je ne veux pas me comparer ou me focaliser sur les performances des autres. On sort d'une saison aboutie, on finit troisièmes et je mets 20 buts, mon meilleur total sur une saison en Championnat. L'idée sera de continuer, d'en mettre un peu plus. Chaque année. J'ai toujours pensé que je pouvais faire mieux, c'est ça qui m'aide à franchir les étapes.

    Mais quand on met entre 15 et 20 buts par saison depuis dix ans, ça veut dire quoi « faire mieux » ?
    J'ai encore beaucoup de choses à améliorer. Peut-être qu'il va falloir que je développe plus mon jeu en position de 10, peut-être qu'il va falloir que je sois encore plus capable de peser sur les matches à enjeu. J'ai toujours cette faim de vouloir faire plus. Je ne doute pas de moi. Je réussirai encore à faire une meilleure saison. L'âge n'y changera rien. (Il aura 31 ans le 12 août.) Ce sera à moi de varier, de faire évoluer mon jeu pour être performant.

    « Il y aura des opportunités en club, en sélection avec le Mondial au Qatar. Je veux me donner la possibilité de les saisir »

    Wissam Ben Yedder
    Avez-vous le sentiment qu'avec cette régularité et ces sélections avec les Bleus (14), vous avez accédé à davantage de reconnaissance ?
    Je n'ai jamais pensé à la place des autres. Chacun a son opinion. Je suis passé par des moments difficiles ces dernières années. J'ai toujours avancé. Et ce n'est pas fini. Il y aura des opportunités en club, en sélection avec le Mondial au Qatar. Je veux me donner la possibilité de les saisir. J'aime bien cette phrase : la patience a beaucoup plus de pouvoir que la force. Je suis quelqu'un de très patient, de discret, qui avance. Petit à petit. Je continuerai, 30 ans, 31, 32, 33, je continuerai. Je serai toujours meilleur.

    Vous avez accédé à cette reconnaissance interne avec le statut de capitaine. Comment l'avez-vous intégré ?
    C'est un nouveau domaine. Ça me donne plus de responsabilités, c'est dur. Je pense toujours de la même manière : on ne peut pas changer les gens mais on peut les pousser à donner le meilleur et à être constamment dans le travail. Ça me plaît comme rôle. Je n'ai jamais fui, je me suis toujours adapté aux challenges, c'en est un nouveau. J'essaie de sortir des choses de moi que je n'ai jamais sorties. L'idée, c'est d'ériger le collectif au-dessus de tout. De faire comprendre que chacun de nous est essentiel, que personne ne peut y arriver tout seul. Je découvre des personnalités et des hommes, ça me fait grandir. Pour le bien de l'équipe. En fonction des personnalités, je m'adapte. Et j'insiste toujours sur le plaisir à prendre ou à donner dans un match.

    Mais cette notion de plaisir peut-elle vraiment exister au haut niveau ?
    Elle a été toujours été là. Toujours. J'ai une passion énorme pour ce sport. Et même avec le temps, cette passion reste. Je n'ai pas besoin de beaucoup de choses pour ressentir ça : un contrôle, une passe, un crochet. Pouvoir procurer des émotions aux gens, c'est ça ma vie. Le foot, c'est un spectacle. Gagner ou perdre, ce n'est pas la notion la plus importante. Partager ces émotions, ça reste essentiel. C'est ce que j'essaie de faire passer comme message.


    Peut-on vraiment ressentir autant de plaisir lorsqu'on est joueur professionnel que quand on est enfant ou adolescent ?
    (Il réfléchit.) C'est la même sensation, oui. À la différence que petit, cette liberté-là est constante. Aujourd'hui, en vérité, il y a des matches où c'est très dur, où tu n'arrives pas à te libérer. Mais chez moi, ça ne dure que quelques minutes.

    Ce plaisir s'exprime le plus face au but chez vous. Qu'est-ce qui vous plaît dans le un contre un ?
    Ce qui me plaît, c'est que quand j'arrive face au gardien, j'ai le sentiment d'avoir un avantage psychologique. J'ai plusieurs options : le plat du pied, le crochet, le piqué. Ça va tellement vite. J'essaie de garder mon calme. Ça dure quelques secondes et j'essaie de capter un moment ou un geste du gardien qui me permet de garder cet avantage. J'adore ça. (Sourire.)

    Marc Vidal, longtemps troisième gardien de Toulouse, évoquait à l'époque votre capacité à ne pas regarder les gardiens. Mais comment faites-vous alors pour connaître leurs réactions ?
    Je ne vais pas donner tous mes secrets. (Sourire.) Mais en fait, quand j'arrive en face-à-face, je sais où se trouve le but, je l'ai imprimé. Plus le gardien se rapproche de moi, plus je vais essayer de sentir, de faire quelque chose, de le faire tomber sur ma feinte. Si je ne suis pas rassuré, j'essaie de le perturber. (Rires.) Mais je garde toujours l'avantage psychologique, c'est moi l'acteur de l'action.

    « Quand je suis en confiance, c'est comme si mon regard était connecté avec la cage »


    Ce relâchement-là, c'est ce qui marque les gens, notamment depuis votre retour en France. Comment fait-on, quand on est attaquant, pour avoir ça ?
    C'est quelque chose qui se travaille. Je ne me suis pas levé un matin en disant : « Tiens, j'ai du sang-froid. » Au futsal (il y a joué avant d'être pro, et a même été international français), les cages sont petites, je devais jouer plus rapidement. Quand j'étais au quartier, je devais faire les choses encore plus rapidement, limiter les touches, prendre des risques pour pouvoir enchaîner. Ça s'est construit au fur et à mesure. Aujourd'hui, quand je ressens beaucoup de confiance, c'est comme si mon regard était connecté avec la cage.

    Avez-vous fait évoluer votre technique de frappe ?
    Bien sûr. Je m'inspire beaucoup des autres mais de moi aussi. (Rires.) La continuité des matches fait que je découvre tout le temps des aspects nouveaux dans mon jeu. Le petit piqué, par exemple, c'est nouveau. Je n'avais pas l'habitude de marquer beaucoup de piqués par le passé. La saison dernière, j'en ai mis pas mal. C'est quelque chose que j'ai beaucoup travaillé. Et c'est devenu de l'instinct.

    Quelle est la part de cet instinct dans votre jeu ?
    Il y en a beaucoup. J'ai l'impression que mon cerveau s'adapte à plein de situations. Je ne suis pas quelqu'un qui a peur. Peut-être que certains se disent : «Je vais rater, c'est un match de haut niveau, je ne peux pas tenter ça. » Moi, dans ma tête, j'ai toujours cette mentalité de tenter, de continuer à explorer de nouvelles possibilités.

    Vous évoquiez la peur de l'échec de certains. Pourquoi vous ne l'avez pas, vous ?
    Je pense que c'est lié à mon rapport au foot. Je suis quelqu'un de passionné. Quand je me baladais enfant, j'avais toujours mon ballon. Le fait d'avoir une relation particulière avec le jeu, avec le ballon, change beaucoup de choses. Il y a des matches où c'est plus difficile et, dans tous les cas, je garde ce lien-là avec le foot. Je sais que les gestes, cette vitesse d'exécution, je les ai en moi.

    Il y a aussi une constante dans votre jeu, c'est cette volonté de jouer à une ou deux touches, mais de rarement porter le ballon.
    À Toulouse, avec le coach Alain Casanova, on faisait beaucoup de circuits de passes en une ou deux touches de balle. J'avais du mal au début, mais c'est quelque chose qui s'est ensuite développé dans mon jeu. À cette époque, j'avais plus l'envie de garder le ballon, de le conduire, de partir lancé en dribblant deux ou trois joueurs. J'ai compris que, quand j'utilisais une ou deux touches de balle, ça allait plus vite. J'ai découvert cet aspect dans mon jeu. Et au final, j'ai les deux.

    Si on fait l'historique, les attaquants qui ont évolué à vos côtés - Braithwaite, Sarabia, Slimani ou Volland aujourd'hui - ont tous beaucoup marqué. Est-ce que vous diriez que c'est facile de jouer avec vous ?
    C'est dur de dire ça. (Rires.) Je ne vais pas commencer à me jeter des fleurs. Ce que je peux vous dire, avec le recul, c'est que j'essaie toujours de bonifier le jeu de mes coéquipiers. J'essaie toujours de créer. De créer pour moi, de créer pour les autres. J'ai toujours joué ou analysé le jeu pour être le plus efficace possible. Si j'arrive et que je sens que faire la passe sera plus bénéfique pour l'équipe, je le ferai. Jamais je ne renierai mon jeu.

    publié le 30 juillet 2021 à 12h00
    mis à jour le 30 juillet 2021 à 12h34
    Dernière modification par Lowry ; 30/07/2021 à 14h27.

  10. #900
    Star internationale Avatar de Maradona
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    Merci @Lowry!

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