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  1. #1
    Avatar de Boniface
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    Like Nowhere Else : le pire XI de l'histoire du club

    Alors que le mercato bat son plein et nous submerge de rumeurs d'arrivées de nouveaux joueurs à l'ASM, j'aimerais faire un pas de côté dans ce tintamarre et revenir sur les plus franches réussites de notre club.

    Ce n'est évidemment pas l’apanage de l'ASM de faire signer des pitres de temps en temps, et probablement que le 11 de Paris ou de Marseille n'aurait rien à envier au notre mais, tout de même, nos clowns sont plus clownesques que les leurs et c'est ainsi que nous les aimons.

    Ainsi, pour tromper la fadeur de l'ambiance actuelle au club, rappelons-nous nos jours heureux, nos joueurs glorieux !

    Gardien :

    Martin Sourzac semblait prédestiner à occuper les cages, légendaire CHEVRE (GOAT en français) gantée de la diagonale. C'est le choucou Martin, il est formé au club, c'est uno di noi et tutti quanti unique forever. C'était écrit, ses performances d'anthologie lui offrait une place de choix dans le Panthéon plaqué or du club. Une vidéo retraçant ses exploits fut naguère réalisée par un fan, permettant à ceux qui ignoraient encore les talents particuliers de Martin d'être touchés par la grâce à la faveur de cette compilation highdarkness. Hélas, la censure ! et la vidéo est désormais indisponible.
    Martin donc, titulaire, dernier rempart de ce 11 de la lose : c'est évident.
    Hélas, hélas... même ça la vie le lui refuse, définitivement trop injuste avec le petit Sourzac-aux-mains-cassées : en allant faire un rapide tour sur internet, on apprend que que Martin est champion de Ligue 2. Impensable, oubliable, et pourtant le réel revient comme une balle : Sourzac a gagné un titre avec l'ASM. Et même deux si l'on compte sa folle jeunesse, lorsqu'il remporta la Gambardella en compagnie des non moins talentueux Terence Makengo, Jessy Pi, Aadil Assana et Valentin Eysseric, le Zidane de Monte-Carle.
    Dès lors il devient difficile de conforter Sourzac dans les cages. Pas le choix, il faudra faire confiance au numéro 2 du club pour rendre cette équipe totalement perméable.
    On en dit beaucoup de bien, il nous vient d'Allemagne, c'est un grand espoir du football mais c'est d'abord un charisme, un meneur.
    Son jeu au pied rappelle évidemment son idole Neuer et, si ses fréquentes crises d'épilepsie au moment de faire un arrêt l'handicapent quelque peu, sa faculté à toujours plonger du bon côté - celui où il ne risque pas de se faire mal en arrêtant le ballon - font de lui un véritable atout pour son équipe. Bien que perfectible, il est fiable et dispose surtout d'une confiance absolue de son coach qui lui permettra de passer un cap au fur et à mesure des matchs et d'assumer, définitivement, ce rôle de grand espoir déchu qu'il est appelé à devenir.
    On lui souhaite la même carrière que Sourzac qu'il remplace au pied levé. Il est l'avenir et pourtant déjà une légende de ce club.
    Alexander Nübel, l'ange noir de Paderborn.

    Latéral droit :

    C'est probablement le poste pour lequel il y a, à mon sens, le moins de concurrence, n'en déplaise à Rico Marester.
    Peut-être le premier nom couché sur la feuille de match, le gars sûr, le capitaine, la caution Do Brasil, l'étincelle qui peut faire basculer le match à tout moment. Certes, il mit d'abord du temps à s'imposer comme un véritable taulier du club. Pourtant, il faisait les efforts nécessaires et l'on pu remarquer très vite qu'il possédait des qualités rares, notamment une polyvalence remarquable, faisant de lui un joueur capable de ne pouvoir évoluer nulle part sur le terrain à un niveau correct.
    Sa saison 2010-2011 est tout bonnement stratosphérique : des buts, certes autant pour l'adversaire que pour son club, des interventions ratées de haut niveau, des cartons à foison... Un véritable SOLDAT ! Jamais compris pourquoi il n'avait pas retrouvé de club après nous à seulement 30 ans et fut contraint de prendre sa retraite à 31...
    Adriano Pereira da Silva messieurs dames, souvenez-nous.
    Que son souvenir perdure et nous fasse relativiser les performances de ses successeurs.

    Défense centrale :

    Là, on va pas se mentir, le choix est difficile et il fera des déçus. Car nombreux sont les centraux passés par notre club qui mériteraient d'être sélectionnés dans ce XI.
    Choisir c'est renoncé et c'est le cœur qui va parler. Car une défense centrale c'est avant tout des profils complémentaires, une complicité tactique, technique. Parfois, un simple regard suffit pour que la magie opère entre les deux gardes : ils se comprennent, sentent ce que l'autre va faire, comment il va intervenir. Le problème c'est que parfois ce regard dure un peu trop longtemps et les joueurs adverses en profite pour avancer sereinement jusqu'à la surface, jusqu'au but. Don't acte, ça arrive. Au pire, on peut toujours s'accuser mutuellement de passivité pour se donner un peu de contenance.
    J'ai donc choisi pour composer cette charnière, deux joueurs au regard vide, deux énigmes, attachants malgré tout bien que l'on se demande encore qui quoi comment et surtout pourquoi dieu les avoir fait signer à l'ASM.
    Deux joueurs qui pourtant avaient suscité bien des espoirs à leur signature : des références solides, une réputation qui n'était plus à faire. On se disait "avec lui c'est sûr, ça va déménager !" et on avait raison. Hélas, pas comme on l'espérait et on a surtout déménagé dans les tréfonds du classement. On les pensait durs sur l'homme, hélas, le temps passe et ils s'étaient adoucis, devenant plus tolérants, plus permissifs, moins enclin à refuser le passage aux jeunes attaquants.
    Peter Hansson et Rabiu Afolabi composent ma charnière de porte ouverte et je tiens à m'excuser auprès de Patrick Müller et Dario Simic qui ont fait beaucoup d'efforts, en vain, pour intégrer ce onze.
    Pensée malgré tout émue aux énigmes Senah Mango, Elia Legati et Malang Sarr qui, j'en suis convaincu, auraient pu un jour postuler à ce XI.

    Latéral gauche :

    Bon là encore, y a du monde qui frappe à la porte.
    On dit souvent que l'ASM a une tradition des beaux numéro 10, technique, élégant, à l'ancienne. Mais je crois qu'on oublie de citer notre tradition de grands défenseurs gauche. Ces dernières années furent encore riches en trouvailles et les différentes équipes de recrutement du club semblent s'être spécialisées dans le recrutement et la formation de joueurs modernes, capables à la fois de défendre et d'attaquer au même moment, quitte à se tromper de sens sur le terrain.
    J'ai beaucoup d'affection pour le petit Jorge, avec sa patte folle gauche, son style boiteux. Hélas malgré plusieurs études, aucun coach, aucune équipe scientifique ne fut capable de décider s'il fallait le faire évoluer un cran plus haut ou un cran plus bas sur le terrain. Dans le doute, autant le faire évoluer un cran sur le côté, en tribune. Mais c'est méchant, tout mauvais qu'il était il reste loin d'un Berthod par exemple.
    Ah et puis comment ne pas citer l'inénarrable Djimi Traoré... Djimi, ne m'en veux pas, tu ne seras pas titulaire avec moi mais je suis certain que tu trouveras grâce dans le cœur d'autres vizuteurs ! Djimi c'était la grosse classe, le gros CV, le gros boulard.
    Quelle saison n'empêche tu nous auras fait vivre, je te revois discuter avec Moustache sur le bord du terrain... c'était le bon temps putain !
    Mais la mémoire est cruelle et, entre temps, d'autres petits jeunes sont venus te discuter le titre. Certes ils n'ont pas gagné la Ligue des Champions avec Liverpool, mais ils n'en ont pas moins démérité.
    L'un d'eux, mon favori, a même réussi une sacrée belle performance un jour à l'Emirates Stadium. On a jamais compris ce qu'il s'était passé ce soir-là, si c'était bien lui qui jouait, bien le même qu'avant et le même qu'après. Il ne s'agit pas d'une performance individuelle historique, enfin pour un autre joueur ce serait même plutôt standard, mais là, il atteignit enfin le niveau qu'on est en droit d'attendre d'un joueur de football professionnel.
    Sacré Elderson. Malin le gonz de se faire passer pour un Brésilien. Ça n'a pas donné grand chose de probant mais on peut se dire qu'au départ l'idée était pas si déconnante. Un peu comme Nübel, je le suspecte de faire de l'épilepsie dès que le ballon vient vers lui. Jamais vu un joueur à la motricité aussi défaillante, sauf au handifoot peut-être.

    Putain ça fait déjà plus d'une heure que j'écris ce post. Je suis en vacances certes mais y a une limite à tout. Je reviens plus tard pour le milieu !
    En attendant, hâte de lire vos 11


    Milieu de terrain :

    Je ne sais pas si je vous l'ai déjà dit, mais pour moi le football se joue avec deux 6, forts sur l'homme, des pieuvres à 2 pattes, costauds, véloces et peu importe qu'ils ne savent pas faire une passe autrement qu'en retrait. Pas besoin d'être technique ou d'avoir une excellente vision du jeu pour évoluer dans l'entrejeu de mon 11 de légende.
    Et c'est peut-être dommage que je sois si obtus, si influencé peut-être par les maîtres tacticiens que sont Ricardo et Moustache Lacombe. Car Camel Meriem, le prodige des tests physiques de pré-saison, le fantôme de Zidane, avait tout pour s'inscrire dans mon 442 : des promesses non-tenues, une irrégularité à faire passer Tielemans pour un métronome, une manière de disparaître du terrain digne des plus grands prestidigitateurs ! Souvenirs émus et mouillés, putain Camel, t'avais tout !
    Pour les mêmes raisons qu'un Meriem ou qu'un Coutadeur, Jean Lulu ne peut trouver sa place dans cette équipe. Quel dommage, certes, mais attention ! Peut-être lui reste-t-il une saison pour me faire changer d'avis et installer, définitivement, son maillot rentré dans le short dans l'arrière cuisine de la salle des trophées du club. En tout cas on le lui souhaite.
    Mon plan de jeu donc m'oblige à installer les Laurel et Hardy du milieu de terrain. Qu'est-ce qu'on aurait rigolé s'ils avaient pu évoluer ensemble. Enfin surtout ailleurs qu'à l'ASM.
    Le premier a gagné sa place d'un rien, à la hauteur de ce qu'il montra sous nos couleurs. Son prénom l'a sauvé et surtout les regrets qu'il a malgré tout laisser. Car Jean-Eudes Aholou, on peut se le dire, est un honnête joueur de Ligue 1. En tout cas avec Strasbourg. Je dois bien l'avouer, Jean-Eudes j'y croyais à fond, je voyais en lui le successeur parfait de Bakayoko, la sentinelle, la tour de contrôle capable de déclencher une grosse mine en pleine lucarne de temps à autre. Hélas, s'il ne fut peut-être pas le pire, ce fut le plus décevant. 14 bâtons donnés à Strasbourg et probablement moins de ballons récupérés et autant de passes réussies. Quelle misère de lenteur, une technique affligeante : l'impression qu'il allait marcher sur le ballon au lieu de le contrôler, des festivals de passes ratées et une présence sur le terrain comparable à celle de Meriem cité plus haut. Pour moi, il incarne vraiment le naufrage de cette saison 2018-2019 et, rien qu'à ce titre, mérite sa glorieuse place ici. Reconnaissance éternelle.
    Et pour parfaire le duo, j'ai décidé de l'associer à un protagoniste d'une autre saison mythique du club. Mahamadou Diarra aussi arrivait avec une jolie réputation, on y croyait ! Le gars était quintuple champion de France et avait marché sur le championnat tout ce temps durant. Boum, on fait signer le gars qui a remplacé Makélélé à Madrid et qui est double champion d'Espagne avec les madrilènes. Sacrée bonne affaire qu'on fait là, bravo Franzi ! Quel naufrage. Un premier match goatesque, tout le reste grotesque. La blague fut de courte durée, l'homme était cuit. Une poignée de matchs et puis s'en va. Encore une erreur de casting, une de plus qui nous fera sombrer en Ligue 2 (ou l'on jouera avec Gary Coulibaly et Steph "Le Professeur" Dumont, qui peuvent tout à fait dépanner dans ce 11 !).

    Milieux inoffensifs :


    Rude concurrence là encore, mais après Adriano, il y a un autre Brésilien que je mets directement titulaire sans l'ombre d'une hésitation dans cette équipe de la honte. Matheus Carvalho. Faut quand même se figurer qu'il nous a été prêté par un obscur club de deuxième division brésilienne, Dieu et Mendes seuls savent pourquoi, qu'il était aussi prêt pour le haut niveau que Georgie Welcome et Fares Balhouli réunis et que, pourtant, il a quand même jouer sa petite dizaine de matchs avec l'ASM, Jardim le préférant régulièrement à Germain pour entrer en jeu ou même démarrer titulaire. L'escroquerie n'a pas duré longtemps mais elle demeure notable. Depuis, il végète dans les divisions inférieures brésiliennes après un passage peu convaincant en 2ème division états-uniennes. Parfois je pense à lui pour me convaincre que dans la vie tout est possible, que tout peu arriver. Probablement le pire joueur de l'Histoire du club, celui en tout cas qui, vraiment, n'aurait jamais dû porter le maillot en dehors de la cabine d'essayage de la boutique officielle.
    Pour son pendant opposé, j'ai choisi l'inénarable Nacer Chadli. Chadli la douille comme l'appelle gentiment ses copains. La légende dit qu'il n'a pas fait un seul appel durant son passage à l'ASM. Je cherche à trouver des trucs rigolos sur lui mais en réalité rien que d'écrire son nom me donne envie de fumer une clope, boire un coup, penser à autre chose en tout cas.
    Diarra et son CV, ça se pose comme déception mais Nacer c'est encore un niveau au-dessus en terme de fumisterie. L'As de la passe en retrait, le Roi des coups de pied arrêtés gâchés, le Marcheur du couloir gauche. Au moins Bahlouli était technique et Ghezzal était rapide. Nacer on ne sait toujours pas. Pourtant, vu le parcours du bonhomme et son palmarès, probablement qu'il a montré autre chose ailleurs...
    Une abomination, un pousse-au-crime, pas sûr qu'il ait tenté de tirer une seule fois au but avec la diagonale.
    C'est moche parce qu'il prend la place de gars malgré tout plus sympatiques comme Diakhaby, Maoulida, Freddy Adu ou encore Pascal "Petite Magie" Feindouno.
    Petite pensée enfin pour Yoann Mollo, qui à défaut d'avoir eu la même carrière que CR7 n'aura même pas sa place ici, pobrecito.

    Attaquants :

    Plus encore que pour les autres postes, le choix des attaquants est cornélien. Car dans une telle équipe de stars eux doivent irradier davantage encore.
    Qui récompenser dans la panoplie de vendangeurs que nous offre l'histoire récente de l'AS Monaco ? Doit-on privilégier les déceptions aux gros CV ? les mecs dont on n'attendait rien mais dont malgré tout on fut affligé par le niveau proposé ? le goleador sud-américain qui s'est blessé en sortant de l'avion ? les pécheurs honduriens ? Bon sang que c'est dur.
    Deux joueurs vont pourtant se démarquer.
    J'étais très tenter de placer Moussa Maazou, notamment pour sa phrase mythique après son échec à Bordeaux "ici c'est plus difficile, il faut jouer au football". Mais malgré tout, sa saison chez nous était correcte et je pense qu'à l'époque on était nombreux à espérer que l'option d'achat soit levée alors qu'il appartenait au CSKA Moscou.
    Et le premier attaquant que je choisis nous venait également de Russie, du mythique Anji Makhatchkala. Lacina Traoré eut bien des surnoms tout au long de son passage à Monaco mais je me souviens particulièrement de "l'étron" qui convenait bien au niveau de jeu affiché par ce géant incapable de faire une tête. Alors que j'allais sur Wikipédia pour regarder combien de matchs il avait joué avec nous, je suis tombé là-dessus. Je vous mets le copier/coller, c'est important le devoir de mémoire.

    Le , il rejoint l'AS Monaco en signant un contrat de quatre ans et demi. Son nouvel entraîneur, Claudio Ranieri, ne comptant pas sur lui dans l'immédiat, le club prête immédiatement. Le , il s'engage jusqu'à la fin de la saison à Everton2. Celui-ci se transforme en véritable fiasco, puisque après avoir marqué son premier but, il se blesse pour le restant de la saison.

    Après ce prêt infructueux, l'Ivoirien quitte l'Angleterre et rejoint définitivement la Ligue 1 et l'AS Monaco en . Insuffisamment remis, Traoré subit d'emblée une fracture de fatigue au tibia. Il n'apparaît que dans 6 matchs en Ligue 1. Il marque son premier but pour Monaco le à Saint-Étienne, en déviant involontairement un tir lointain de Jérémy Toulalan. Affichant un niveau de jeu faible, il contraint Monaco à le placer sur la liste des transferts.

    Finalement retenu pour la saison 2015/2016 à la suite du départ surprise d'Anthony Martial et enfin débarrassé de ses blessures, Traoré gagne du temps de jeu en profitant du niveau médiocre de l'autre pointe offensive du club, Guido Carrillo. Dans sa deuxième saison en Ligue 1, Lacina Traoré s'améliore vis-à-vis sa première saison à Monaco. Mais malgré quelques buts dont un quadruplé contre la modeste équipe de Saint-Jean-Beaulieu en Coupe de France (match remporté 10-2, au cours duquel il se fait également expulser), le grand Ivoirien déçoit. Régulièrement maladroit, il s'est surtout distingué cette saison-là par deux faits de jeu importants : un penalty raté à Troyes, en ayant subtilisé le ballon au tireur attitré Fabinho ; puis lors du match d'attribution de la deuxième place en Ligue 1, au Parc OL de Lyon, en étant expulsé pour deux fautes inutiles après 25 minutes de jeu. Le score étant déjà de 2-0, le naufrage annoncé s'est terminé en déroute six buts à un. Traoré termine néanmoins la saison meilleur buteur du club, toutes compétitions confondues, avec 10 réalisations.
    Je crois que ces paragraphes et le cas Traoré résume beaucoup de choses de ce club : on recrute régulièrement des pipes, on n'arrive pas à s'en débarasser et quand on les fait jouer ça donne toujours de grands moments ! Son parcours à l'ASM on dirait un mauvais vaudeville avec Clovis Cornillac et Gérard Jugnot c'est terrible.
    Pour l'accompagner, il lui fallait un coéquipier de la même trempe, du même bois, tout aussi légendaire. Moins rigolo à voir joueur que Traoré mais tout aussi dépitant, Eidur Gudjohnssen allonge la liste des anciennes gloires circa 2010 à signer à l'AS Monaco pour y faire un tas de choses probablement, mais certainement pas pour jouer au foot.
    Le grand Eidur aura davantage fait peser son salaire sur les finances - déjà probablement exsangues - du club que sur les défenseurs adverses. Quelques matchs, une capacité à disparaître du terrain dès le coup d'envoi et, quand ses partenaires parvenaient à le trouver, des contrôles qu'on pourrait qualifier aujourd'hui de "boaduesques". Aucun but évidemment et un départ dans l'anonymat quelques mois plus tard. Il vient s'ajouter à la longue liste des grands noms que l'on faisait venir alors pour une rentabilité plus que discutables : Di Vaio, Kallon, Heltstad (pas vraiment un grand nom certes ). Tout un symbole Gudjohnssen, toute une époque, un fier représentant de l'ADN de la souffrance.

    Ce qui nous donne donc :

    Nübel - Adriano, Hansson, Afolabi, Elderson - Aholou, M. Diarra, Chadli, M. Carvalho - L. Traoré, Gudjohnssen

    Les frissons
    Verrà la morte e avrà i tuoi occhi.
    Cesare Pavese

  2. #2
    Buteur providentiel
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    Pour aller à l'essentiel, et sans vraiment y réfléchir,
    à l'instinct, les mecs qui m'ont fait péter un boulon. Probablement qu'à lire les vôtres j'y verrai des horreurs que mon esprit a reléguées aux oubliettes par réflexe protecteur.

    Nubel
    Echiejile Adriano(c) Muller Sarr Lolo
    Chadli Meriem Cavaleiro
    Traore Maazou

    Banc: Sourzac, Marester, E.Costa, Niculae, Gudjohnsen
    Entr: Ricardo

  3. #3
    Avatar de Tarô
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    Haha non il faut que tu continues tu maîtrises ça trop bien, je suis d'avis de te laisser finir ton onze avant de faire le notre, à l'appréciation de chacun bien sûr.

    Je suis d'accord avec le gardien, pas comparable avec des Sy ou Sourzac dont on attendait rien. Là on parle d'un gardien qui a été deux ans titulaires dans un club jouant le podium et qui a une compilation de bourses qui peut facilement durer plusieurs dizaines de minutes.

    À gauche je te suis à 100% pour Echiejile, même si le bon vieux Djim avait sa carte à jouer tout comme Berthoud. Par contre, mon opinion est peut-être impopulaire, mais j'aurais sans aucun doute cité Jakobs dans les candidats potentiels. Et s'il reste une saison de plus avec ces performances sur et en dehors du terrain il pourrait même postuler pour être titulaire malgré la très grosse concurrence à ce poste.

    À droite je te suis bien évidemment.

    En défense centrale je ne sais pas, ça se réfléchit. Là aussi y'a de la concurrence. Ce sera dur de pas mettre Hansson mais je pense qu'on peut trouver mieux qu'Afolabi. Petite pensée pour Jim Ablancourt.
    Repeat, Repeat, Repeat.

  4. #4
    Manager à l'anglaise Avatar de Pat'
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    Je suis fan Boni, même si je suis un peu jaloux de ton statut de vacancier j'avoue. A suivre !

  5. #5
    Coupe les citrons Avatar de Data
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    C'est très subjectif mais mon onze de rêve serait:

    Alexander Nübel / pour la sérénité
    Fodé Ballo-Touré - Wallace - Naldo - Eric Cubilier / pour la finesse
    Olivier Sorlin - Stéphane Dumont - Mathieu Coutadeur / pour le dynamisme
    Adama Diakhaby - Frédéric Nimani - Yohan Mollo / pour la flamboyance

  6. #6
    Star internationale Avatar de Tsar
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    Ici ou laba
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    ---------------Sourzac--------------------------
    Adriano----Oshadogan---Afolabi-----Echiejile
    -----------Poulsen----Jugovic-------------------
    Bahlouli---------------------------Helder Costa
    -------------Ribas - Matheus-------------------

    Coach : Guy Lacombe

    Banc : Helstad / Lukunku/ Chabbert / Muller / Kaita

  7. #7
    Avatar de Boniface
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    Putain Olivier Sorlin
    J'avais oublié ce merveilleux move Sorlin/Maoulida qui tournait définitivement la page de la finale de la Champion's.
    Verrà la morte e avrà i tuoi occhi.
    Cesare Pavese

  8. #8
    Colosse du milieu Avatar de yannick-sker
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    Vous régalez !! Boni continue c'était un bonbon ton post !!
    Ouais c'est moi le frère du frère à Yannick

  9. #9
    Colosse du milieu Avatar de KMT
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    Je ne vois pas Aholou dans ce hall of fame

  10. #10
    Avatar de Albertestméchant
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