Excellente cette rubrique historique, ça fait remonter de vieux et bons souvenirs. Je m'étonne de ne pas y trouver de références à l'épopée européenne 1992...
Je vais évoquer ce match de Coupe des Vainqueurs de Coupe contre la Roma de Rudi Voller... Match qui, d'après moi, lance véritablement l'épopée 1992. Avant les quarts de finale et un exploit contre un "gros" on ne peut pas parler l'épopée.
18 mars 1992, armé de mon drapeau et de mon écharpe, j'ai 11 ans et le virus ASM dans la peau depuis peu (la confrontation perdue contre la Samp en 1990 et la victoire en Coupe de France en 1991 scellent ma contamination à vie).
Le Stade Louis II est plein comme un oeuf, on joue à guichets fermés (c'est le record d'affluence avec 20 000 spectateurs, avant les mises en sécurité qui diminueront par la suite la capacité du stade à 18 500 places). Les tifosi sont chauds bouillants. Le kop du Pesage (animé à l'époque par les Sconvolts), bientôt rejoint par tout le stade, n'est pas en reste. Bref ce soir là, je m'en souviens, le Louis II c'est un chaudron.
Monaco avait crânement tenu tête face à l'ogre romain au Stadio Olimpico au match aller, 15 jours plus tôt. On ne donnait pas cher de notre peau, même si cette saison là, l'ASM avait fière allure (ceci se confirmera par la suite). On jouait le titre au coude à coude avec l'OM de Tapie qui était notre grand rival. A l'époque le classico, c'est ASM-OM.
Pour la faire courte, outre l'ambiance énorme qui régnait au Louis II (sentiment décuplé par le fait que je vivais là mon premier vrai et gros match de Coupe d'Europe au Louis II), je me souviens du but qui nous donne la victoire et nous qualifie, pour la deuxième fois de notre histoire , en demi-finale d'une Coupe d'Europe, dans un stade en délire, avec la ola qui va bien.
45e minute, on joue les arrêts de jeu. Luc Sonor déboule sur son côté gauche, et au terme d'un raid sert un caviar sur la tête du lutin Rui Barros qui expedie le ballon dans le but romain. Goooooooooal !
But qui tombe à pic, mi-temps, tout le monde aux vestiaires.
Pendant la 2e mi-temps, Monaco se défend bien et resiste aux assauts transalpins pour conserver ce score. L'égalisation des visiteurs serait synonyme d'élimination. Score final, 1-0... Monaco qualifié, délire dans le stade, Rui Barros et son mètre soixante portés en triomphe. Un de mes meilleurs souvenirs asémistes.
La suite, vous la connaissez... Ce sera peut-être l'objet d'un autre récit
Youssouf Fofana au match retour
Rui Barros au match aller à Rome
Je vais évoquer ce match de Coupe des Vainqueurs de Coupe contre la Roma de Rudi Voller... Match qui, d'après moi, lance véritablement l'épopée 1992. Avant les quarts de finale et un exploit contre un "gros" on ne peut pas parler l'épopée.
18 mars 1992, armé de mon drapeau et de mon écharpe, j'ai 11 ans et le virus ASM dans la peau depuis peu (la confrontation perdue contre la Samp en 1990 et la victoire en Coupe de France en 1991 scellent ma contamination à vie).
Le Stade Louis II est plein comme un oeuf, on joue à guichets fermés (c'est le record d'affluence avec 20 000 spectateurs, avant les mises en sécurité qui diminueront par la suite la capacité du stade à 18 500 places). Les tifosi sont chauds bouillants. Le kop du Pesage (animé à l'époque par les Sconvolts), bientôt rejoint par tout le stade, n'est pas en reste. Bref ce soir là, je m'en souviens, le Louis II c'est un chaudron.
Monaco avait crânement tenu tête face à l'ogre romain au Stadio Olimpico au match aller, 15 jours plus tôt. On ne donnait pas cher de notre peau, même si cette saison là, l'ASM avait fière allure (ceci se confirmera par la suite). On jouait le titre au coude à coude avec l'OM de Tapie qui était notre grand rival. A l'époque le classico, c'est ASM-OM.
Pour la faire courte, outre l'ambiance énorme qui régnait au Louis II (sentiment décuplé par le fait que je vivais là mon premier vrai et gros match de Coupe d'Europe au Louis II), je me souviens du but qui nous donne la victoire et nous qualifie, pour la deuxième fois de notre histoire , en demi-finale d'une Coupe d'Europe, dans un stade en délire, avec la ola qui va bien.
45e minute, on joue les arrêts de jeu. Luc Sonor déboule sur son côté gauche, et au terme d'un raid sert un caviar sur la tête du lutin Rui Barros qui expedie le ballon dans le but romain. Goooooooooal !
But qui tombe à pic, mi-temps, tout le monde aux vestiaires.
Pendant la 2e mi-temps, Monaco se défend bien et resiste aux assauts transalpins pour conserver ce score. L'égalisation des visiteurs serait synonyme d'élimination. Score final, 1-0... Monaco qualifié, délire dans le stade, Rui Barros et son mètre soixante portés en triomphe. Un de mes meilleurs souvenirs asémistes.
La suite, vous la connaissez... Ce sera peut-être l'objet d'un autre récit
Youssouf Fofana au match retour
Rui Barros au match aller à Rome
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