Dans la période actuelle, qu'il est bon de se remémorer de grands moments passés avec notre club chéri. Parmi ceux-là, la victoire en coupe de France en 1985 contre le PSG au Parc , autrement dit à l'extérieur.
Resituons le contexte. L'ASM restait sur une saison frustrante avec un titre perdu au goal-average contre Bordeaux qu'on avait pourtant battu deux fois (2-0 et 2-1) et une finale perdue contre Metz 0-2 après prolongation. Dans la saison en cours, on était mal parti avec un classement moyen à la fin des matchs aller. S'en est suivie une deuxième partie de saison fantastique avec une remontée au classement irrésistible avec notamment l'inauguration du nouveau Louis 2 où notre équipe avait fixé un tarif maison 3-0 ( contre l'OM, Bordeaux champion cette année...). Claude Puel s'était illustré à un nouveau poste pour lui, celui de milieu défensif hargneux, teigneux, dur sur l'homme.
Malheureusement pour lui, il n'a pu disputer la finale à cause d'un carton récolté au cours de la demi-finale contre Lille. Ses coéquipiers étaient très tristes pour lui, étant conscients de tout ce que l'équipe lui devait dans ce beau parcours.
L'adversaire de la finale était notre ennemi préféré, le PSG. Je me rappelle de notre équipe de l'époque : Ettori, Stojkovic, Nino, Amoros, Liégeon, Simon, Delamontagne, Bravo, Bijotat,Genghini, Bellone, Tibeuf, Anziani... Par contre au PSG, je ne me rappelle pas trop des joueurs ( Pilorget,Toko? )
Toujours est-il qu'ils n'avaient pas perdu de finale au Parc et comme nous, nous restions sur un échec, j'étais inquiet, n'ayant pas envie d'essuyer un deuxième échec consécutif. Nous étions tout de même favori après l'extraordinaire 2ème partie de saison que nous avions accomplie.
Finalement, nous avons déroulé un match tranquille, étouffant Paris dans tous les compartiments de jeu. Genghini marque en première mi-temps et ensuite sans la maladresse de Tibeuf ( qui allait devenir un super attaquant à l'ASSE) et d'autres, le score aurait pu être plus lourd. Ettori n'a été que très peu inquiété. Nous avons donc ramené la coupe sur le Rocher, nous faisant digerer l'échec précédent. Notre équipe était jeune, pétrie de talent avec comme pierre angulaire Bernard Genghini, maître à jouer et buteur de cette bande qui vivait bien ensemble. Claude Puel était resté inconsolable malgré les efforts de ses camarades qui lui avaient dédié ce trophée.
Les plus anciens parmi nous pourraient apporter plus de détails sur cette finale qui, à cette époque revêtait un parfum, une atmosphère autre que celle d'aujourd'hui où la coupe a une importance secondaire.
PS: Juan Brujo, tu vois, je tiens parole.
Resituons le contexte. L'ASM restait sur une saison frustrante avec un titre perdu au goal-average contre Bordeaux qu'on avait pourtant battu deux fois (2-0 et 2-1) et une finale perdue contre Metz 0-2 après prolongation. Dans la saison en cours, on était mal parti avec un classement moyen à la fin des matchs aller. S'en est suivie une deuxième partie de saison fantastique avec une remontée au classement irrésistible avec notamment l'inauguration du nouveau Louis 2 où notre équipe avait fixé un tarif maison 3-0 ( contre l'OM, Bordeaux champion cette année...). Claude Puel s'était illustré à un nouveau poste pour lui, celui de milieu défensif hargneux, teigneux, dur sur l'homme.
Malheureusement pour lui, il n'a pu disputer la finale à cause d'un carton récolté au cours de la demi-finale contre Lille. Ses coéquipiers étaient très tristes pour lui, étant conscients de tout ce que l'équipe lui devait dans ce beau parcours.
L'adversaire de la finale était notre ennemi préféré, le PSG. Je me rappelle de notre équipe de l'époque : Ettori, Stojkovic, Nino, Amoros, Liégeon, Simon, Delamontagne, Bravo, Bijotat,Genghini, Bellone, Tibeuf, Anziani... Par contre au PSG, je ne me rappelle pas trop des joueurs ( Pilorget,Toko? )
Toujours est-il qu'ils n'avaient pas perdu de finale au Parc et comme nous, nous restions sur un échec, j'étais inquiet, n'ayant pas envie d'essuyer un deuxième échec consécutif. Nous étions tout de même favori après l'extraordinaire 2ème partie de saison que nous avions accomplie.
Finalement, nous avons déroulé un match tranquille, étouffant Paris dans tous les compartiments de jeu. Genghini marque en première mi-temps et ensuite sans la maladresse de Tibeuf ( qui allait devenir un super attaquant à l'ASSE) et d'autres, le score aurait pu être plus lourd. Ettori n'a été que très peu inquiété. Nous avons donc ramené la coupe sur le Rocher, nous faisant digerer l'échec précédent. Notre équipe était jeune, pétrie de talent avec comme pierre angulaire Bernard Genghini, maître à jouer et buteur de cette bande qui vivait bien ensemble. Claude Puel était resté inconsolable malgré les efforts de ses camarades qui lui avaient dédié ce trophée.
Les plus anciens parmi nous pourraient apporter plus de détails sur cette finale qui, à cette époque revêtait un parfum, une atmosphère autre que celle d'aujourd'hui où la coupe a une importance secondaire.
PS: Juan Brujo, tu vois, je tiens parole.
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