Actualités Politique et Economique

[Nina]

-Combien d'entre eux sont-ils patrons, cadres, emloyeurs, etrepreneur indviduel ou actionnaire majoritaire? Etudiant mais très probablement futur cadre (je rappelle quand même que Sarko est le 1er candidat des ouvriers

Une écrasante majorité des agriculteurs (67%) et des artisans et commerçants (82%) ainsi que 52% des professions libérales et des cadres supérieurs ont préféré le candidat de l'UMP, tandis qu'un peu plus de la moitié des professions intermédiaires (51%), des employés (51%) et des ouvriers (54%) ont opté pour Ségolène Royal, ainsi que 75% des chômeurs.

Juste pour réctifier sur le vote des ouvriers.

[Benji]

Juste pour réctifier sur le vote des ouvriers.

Au temps pour moi, mes statistiques ne devaient être valables qu'au premier tour En tout cas j'avais entendu ça quelque part!

[Shun]

Simple question de passage, qui me tourne dans la tête depuis quelques jours : je m'adresse à toi, vizuteur (oui, toi qui lis ça devant ton écran), serais-tu prêt à prendre la carte de ton parti politique, à condition bien sûr de te sentir concerné par celui-ci ?

Une question qui me semble bien d'actualité...

Une 'tite réponse oui/non avec ou sans l'argumentation qui va avec ^_____^

[Benji]

Non, j'suis contre la logique de parti, j'trouve ça stupide d'enteriner les gens dans une même logique, alors que les convictions de chacun relèvent de sensibilités différentes.

[juan brujo]

Simple question de passage, qui me tourne dans la tête depuis quelques jours : je m'adresse à toi, vizuteur (oui, toi qui lis ça devant ton écran), serais-tu prêt à prendre la carte de ton parti politique, à condition bien sûr de te sentir concerné par celui-ci ?

non
peut etre si la gauche anti-liberale arrete ses gamineries et créé un parti unique, là je repenserai la question

[Turtle]

Comme mon pote Juanito,
je me sens aparti, et je suis contre toutes les ormes de dogme.
J'ai envie de voter ou soutenir le candidat parce qu'il me plait, me parle et me touche,
pas parce qu'il a été choisi et désigné par un camp qui serait le mien.
J'ai aussi envie de ne pas être automatiquement rattaché aux idées ou aux décisions d'un parti.
A chaque sujet, mérite sa réflexion, et son repositionnement.

J'appréciais dans ces présidentielles Besancenot, Voynet, Bayrou et Royal,
4 candidats pour lesquels je me sentais capables de voter,
or sur le cadre purement partiste, y a des grandes différences.

Cela dit, en en parlant avec ma douce,
je pense que ma position n'est pas figée à tout jamais,
car je respecte l'idée de vouloir d'avantage s'engager,
de participer donc aux réunions, aux débats publiques, de faire entendre sa voix d'abord ds un parti avant ensuite de la faire entendre à l'échelon nationale.
Car il est effectivement facile de gueuler dans son salon contre tous les candidats,
mais il est peut-être plus productif d'afficher une forme d'action,
et l'engagement dans un parti peut en être une manifestation.

[Tarô]

Non plus pour moi, mais bon je connais pas mal de gens qui ont ce genre de cartes (à propos, si vous voulez le numéro perso de Sarkosy, je vous le vends à bon prix, demandez-moi par MP)

[juan brujo]

un petit article paru lundi dernier dans Libération (p.35) :


Nous travaillerions trop peu selon Nicolas Sarkozy. Un préjugé insultant
Les Français ne sont pas des paresseux
Par Guillaume Duval, redacteur en chef d’ « Alternatives Economiques »

Il faut, paraît-il, « réhabiliter la valeur travail ». Nicolas Sarkozy en a fait le thème central de sa campagne victorieuse. Il considère manifestement que la paresse actuelle des Français est la cause principale des difficultés que rencontre le pays. Il s’agit là pourtant d’une contre-vérité qui aurait du en bonne logique lui coûter l‘élection tant le propos est insultant à l’égard des 22,5 millions de salariés, qui travaillent dur chaque jour, et des 2 millions de chômeurs, qui aimeraient pouvoir en faire autant.

Rien n’est plus faux en effet que ce préjugé tenace d’une France paresseuse : les salariés français figurent au contraire parmi les plus productifs au monde. Selon les chiffres du Bureau des Statistiques du Travail (BLS), un Français qui occupe un emploi avait produit 71900 dollars de richesses en moyenne au cours de l’année 2005. C’est certes moins que les 81000 dollars produits par l’employé moyen américain, mais significativement plus que les 64100 dollars d’un Anglais, les 59100 d’un Allemand ou les 53600 dollars d’un Japonais… Et même en matière de temps de travail, si Nicolas Sarkozy ne se contentait pas de répéter ses poncifs que lui soufflent ses amis chefs d’entreprise, il saisirait que les salariés français ne sont pas, et de très loin, ceux qui travaillent le moins en Europe. Selon Eurostat, l’organisme statistique officiel de l’union, un salarié français travaillait en moyenne 36,4 heures par semaine au troisieme trimestre 2006. Contre 36,1 dans l’ex-Union à 15 pays. Les Français travaillent presque aussi longtemps que les Anglais (36,5 heures) et significativement plus que les Danois (34,6 heures) dont le modele social est si envié, ou que les Allemands (34,5 heures) champions du monde de l’exportation. Sans parler des Néerlandais qui ne restent en moyenne que 29,8 heures au travail chaque semaine (…).

Contrairement à ce que laisse entendre le nouveau président de la republique, les salariés français ne sont donc pas des paresseux ni les chômeurs de l’Hexagone des profiteurs. Pour autant, il ne fait guère de doute que les entreprises françaises rencontrent des difficultés importantes. Elles sont souvent à la peine sur les créneaux high-tech en expansion et s’en sortent nettement moins bien sur le marché mondial que les entreprises allemandes. Et cela bien que le travail soit sensiblement plus cher outre-rhin : 33 dollars de l’heure en 2005 pour un ouvrier de l’industrie contre 24,6 en France selon les chiffres du BLS. Si la paresse des salariés n’est pas en cause, ni le coût de leur travail, est-ce que les raisons de ces difficultés ne seraient pas à chercher plutôt en priorité du côté de la tête des entreprises ? Du côté de la faible qualité de leurs dirigeants et de l’inefficacité de leurs modes de gestion ? Quand on observe, par exemple, le gigantesque gâchis que l’incurie d’un Arnaud Lagardere, actionnaire de référence, combinée à la soif de pouvoir d’un Noel Forgeard, a provoqué au sein d’airbus, on se dit en effet que c’est surtout au niveau de ses élites économiques, de leur recrutement et de leurs habitudes de fonctionnement, que l’économie française aurait besoin d’une « rupture ».



A VOS REACTIONS !

[Burt]

Non plus, contre l'idée de parti.
Dès qu'on est plus de quatre on est une bande de cons disait Brassens, et j'ai tendance à être assez d'accord avec cette phrase. D'où la même reflexion sur les manifestations...


Sinon, Benji, sans déconner, tu ne comprends pas le terme "sponsoriser", et tu pense réellement que Sarko paye à Bolloré le Jet et le Yacht ?

C'est marrant comme tu es naïf que quand ça t'arrange...

[Benji]

Sinon, Benji, sans déconner, tu ne comprends pas le terme "sponsoriser", et tu pense réellement que Sarko paye à Bolloré le Jet et le Yacht ?

C'est marrant comme tu es naïf que quand ça t'arrange...

Pour moi du sponsoring c'est un contrat entre deux entités, où la première accepte de faire de la publicité à l'autre en échange d'un revenu. Et je ne pense pas que ce soit Sarko qui soit allé se vanter de partir grâce à son pote milliardaire, mais bien les socialistes et les médias qui se sont empressés de parler de cette affaire. Après Sarko s'en défend, mais quand je vois cette situation, non, ça ne ressemble pas à du sponsoring. Et oui, je pense que Sarko a déboursé une partie des coûts pour le Jet et le Yatch. Les hommes d'affaires sont peut être intéressés, mais ils ne sont pas cons non plus, il a quand même du pognon à se faire le Bolloré!

@Juan : j'ai pas le temps de réagir à ton message, j'essaie de faire ça ce soir! Le vrai problème de l'économie française par rapport aux autres tient davantage au manque de flexibilité du marché du travail qu'à sa productivité, on est bien d'accord, et on est aussi d'accord que si le coût d'un salarié en France est faible comparé aux autres pays, quand on rajoute les charges, un salarié français coûte à peu près autant que ses voisins. Et pour les failbes taux horaires dans un pays comme les Pays Bas, ou même le Royaume Uni, c'est que là bas le temps partiel est très développé, contrairement à la France (où ils sont davantages subis). J'aimerais avoir un comparatif des heures de travail des salariés à temps plein, ça refleterait mieux la réalité.