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Mais si Tanplan, c'est normal que ça revienne sur le tapis.
Déjà, parce qu'on est confiné et qu'on à que ça à foutre.
Mais surtout parce que c'est bien cette fameuse "casse de l'hôpital public", cette recherche de la rentabilité des services publics (à fortiori hospitaliers), qui nous mène là où en est aujourd'hui.
Ça n'aurait rien changé à l'apparition et la circulation du Covid, cependant il y aurait peut-être plus de personnels soignants si ça ne faisait pas plus de vingt ans que les hôpitaux sont sous tension permanente. Aujourd'hui, ce n'est pas étonnant que ces professions n'attirent pas ou plus. Je ne parle bien sûr pas des chirurgiens ou autres directeurs de service mais des infirmier.es, des aides-soignant.es. et toutes les autres professions qui sont quotidiennement au côté des malades.
Le problème ne vient pas seulement des suppressions successives de lits, mais bien de la façon d'envisager notre système de soin.
Le choix entre les patients ne se seraient pas posé si l'on avait investi au lieu de faire des économies, si l'on avait valorisé ces métiers, donné envie aux jeunes de les exercer.
Alors oui ça ne change rien, comme discussion, dans la situation actuelle et ce n'est donc qu'une terrible constatation.
Mais le débat doit avoir lieu au niveau national afin qu'à l'avenir la situation ne se reproduise plus dans de telle proportion, que les soignants ne soient plus en rupture permanente avec ou sans épidémie.
Glisser ça sous le tapis en disant que de toute manière c'est comme ça et qu'il faut faire front aujourd'hui, c'est oublié les enjeux qui se poseront probablement demain et faire la sourde oreilles à toutes les causes d'hier qui font les conséquences d'aujourd'hui.
Bref, si ça en intéresse certains, je vous invite à lire La casse du siècle: à propos des réformes de l'hôpital public qui est sorti en début d'année aux éditions Raison d'agir. Et pour vous le procurer, je suis certain que la librairie la plus proche de chez vous a mis en place un dispositif de "click and collect"...
Verrà la morte e avrà i tuoi occhi.
Cesare Pavese
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Entre à la 88ème
Envoyé par Tarô
Désolé d'intervenir de nouveau sur ce sujet précis, mais "un motif économique" ça ne veut rien dire.
Si tu n'as pas d'argent, tu meurs (pour la faire très simple).
Il y a à force beaucoup de gens qui vont tout perdre et finir dans la rue. Ce n'est pas "laisser crever des gens pour un motif économique" mais "sauver des gens en en condamnant d'autres".
Le "motif économique" ça ne veut autant rien dire que "y'a que l'argent qui les intéresse" où ce genre de choses. Une crise économique c'est avant tout une catastrophe sur le plan social.
Je suis conscient des conséquences désastreuses d’un confinement. C’est bien évidemment quelque chose qu’il fallait éviter au maximum, mais c’est juste pas possible de ne rien faire à ce stade de l’épidémie (et c’est bien trop tard pour des mesures moins contraignantes, c’est là-dessus que notre gouvernement (et les français aussi) ont été mauvais).
Sans confinement, on sature les réanimations (qui ne sont pas occupées que par des vieillards hein, c’est beaucoup de gens de 50, 60 balais). Et à partir du moment où tu ne peux plus accueillir de patients en réanimation, le taux de mortalité devient beaucoup plus important ...
L’autre effet c’est les retards de prise en charge des patients non COVID. La personne qui a un cancer et qui doit attendre quelques semaines de plus pour se faire opérer c’est une perte de chance importante.
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18ème homme
Ce qu'il faut espérer, c'est que pendant que certains réfléchissent à des solutions à très court terme, pour faire face à l'épidémie, d'autres ne se consacrent qu'à la recherche de solutions à moyen et long terme, sur les conséquences des choix effectués pendant la pandémie, ainsi que sur les problèmes existants et qui ont compliqué la gestion de cette dernière.
"Chaque fois qu'il entre en transe, le grand gourou du Rocher magique désigne une victime expiatoire à Diego Perez." CDF :respect:
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Ne pourrait on pas éviter le confinement. Et le remplacer par une liberté de mouvement dans la limite de 1km autour de chez soi en zone urbaine et 10km en zone rural ?
Les seuls qui pourraient faire plus, les services de sécurité, de santé, et les routiers.
On sait que lors d'une pandémie ce qu'il y a de pire c'est de mixer les populations. Si on limite à un périmètre très restreint, alors dans cette bulle on pourrait faire ce qu'on veut. Car au pire si un cluster s'active dans cette zone de 1km, on contraint la zone à se confiner pour 1 mois.
En procédant ainsi, l'économie locale peut perdurer et Ca nous permettrait d'être en liberté dans notre bulle
Autre point qui pourrait être intéressant. Ce sont ceux qui ont eu un test positif il y a plus d'un mois et moins de 3 mois.
Meme si on en sait peu sur l'épidémie on sait qu'on est plus contagieux quelques jours après l'avoir attrapé et que dans des rates cas le virus a été réactivé une seconde fois dans un intervalle de 3 mois.
Les personnes qui ont eu le virus il y a plus d'un mois et moins de 3 mois, ça représente entre 300000 et 1000000 de personnes qui pourraient vivre normalement sans risque de l'attraper ni le diffuser.
Faut pas se laisser gagner par l'euphorie de croire que l'on est un homme important Louise Attaque
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18ème homme
Mais les "bulles" Ne sont pas des marquages au sol... Donc quand tu t'arrêtes à 1km, tu croises des gens dont le kilomètre de liberté va plus loin que le tien, et ainsi de suite.
"Chaque fois qu'il entre en transe, le grand gourou du Rocher magique désigne une victime expiatoire à Diego Perez." CDF :respect:
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Envoyé par carkate
Mais les "bulles" Ne sont pas des marquages au sol... Donc quand tu t'arrêtes à 1km, tu croises des gens dont le kilomètre de liberté va plus loin que le tien, et ainsi de suite.
Certes dans ce cas quand tu as un cluster sur une zone tu confines sur 5km de rayon. Dans tous les cas ce sera plus logique que maintenant. Ou tu peux pas aller à la librairie en bas de chez toi. On tue le petit commerce. Alors que dans cette période de confinement où tu ne peux pas aller à plus d'un km les relations sociales sont extrêmement limitées au voisinage
Faut pas se laisser gagner par l'euphorie de croire que l'on est un homme important Louise Attaque
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Manager à l'anglaise
Sean Connery est mort, l'histoire est en marche.
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Envoyé par Pat'
Sean Connery est mort, l'histoire est en marche.
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18ème homme
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Colosse du milieu
Du coup c'est bien, tu es toujours satisfait quoi qu'il arrive.
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