[Topic Actualité]

[Tanplan]

Il y a quand même un truc que j'ai du mal à comprendre et c'est en lien avec ce que j'ai déjà dit ici en évoquant notamment la peste et les astéroïdes (oui je sais dit comme ça ça ressemble à rien).

Mais comme aujourd'hui il y a des gens qui font des scénarios au cas où un astéroïde se dirigerait vers la Terre, je me serais attendu à ce qu'on ait une procédure déjà en place et étrennée en cas d'émergence d'un nouveau virus. Je reviens sur la peste, mais vu les dégâts énormes que cela peut provoquer on a bien du anticiper le truc et s'être préparé à un retour d'une grosse pandémie.

Or là on dirait qu'on improvise des solutions, qu'on ne sait pas comment réagir. Comment peut-on arriver de nos jours à une situation où on est pris par surprise par l'émergence d'un nouveau virus ?

Pourquoi dis-tu ça ? C'est très cohérent et ordonné ce que fait la France.

Les différentes mesures proviennent des stades 1 2 et 3 du plan épidémie.

Les seules choses qu'on improvise éventuellement c'est concernant le virus lui-même qu'on connaît évidemment mal.

[kitohiro]

Il faut arrêter cette comparaison avec la grippe car elle n’amène a rien. Pour la gestion d'une pandémie il y'a 3 facteurs important a prendre en compte, le taux de contagion, le taux de mortalité et la capacité a gérer les risques associés. Et sur aucun de ces 3 points le Covid-19 n'est semblable a la grippe. Il a un taux de contagion double, un taux de mortalité aussi deux fois plus eleve mais surtout comme on le voit actuellement les moyens pour en atténuer les risques sont encore en train d’être élaborer au fur et a mesure. Et c'est ce dernier point qui est important (et qui est d'autant plus aggravé par les taux de contagion et mortalité plus important).
Pour contrer une epidemie de grippe on sait qu'elle sont les mesures a prendre notamment l'existence d'un vaccin et de moyen de traitement qui permettent d'en limiter les dégâts et la propagation. Ce qui fait qu'il y'a un niveau de tolérance acceptable vis a vis de la grippe. On est dans un tout autre cas de figure avec le Covid-19 comme on le voit avec l'improvisation des differentes mesures. Alors oui on en apprends au fur et a mesure, notamment des lecons de la Chine et de la Coree du Sud, mais on l'apprend en meme temps que l'on doit gerer la propogation de la maladie ce qui laisse encore moins de places aux erreurs.
A titre de comparaison c'est comme si une equipe de foot avait un gardien remplacant sur le banc (cas de la grippe) ou que des joueurs de champs (cas du Covid-19). Si le gardien titulaire se blesse et qu'il n'y a pas de gardien remplacant ce sera un des joueurs de champs qui sera mis dans les cages mais pour trouver lequel est le plus apte a jouer a ce poste il faudra du temps durant lequel l'equipe se prendra immanquablement beaucoup plus de buts.

Tu n'as pas lu ou à moitié, ou mal compris ce que je dis, depuis le début d'ailleurs.
Je ne compare pas les 2 virus, je dis juste que si on annonçait heure par heure le nombre de morts de la grippe saisonnière, les chiffres serait de 5000 décès par jour dans le monde, et qu'on arriverait à faire flipper les populations au moins tout autant qu'avec le Covid-19 et que c'est cette surinformation des chiffres qui crée la panique..

Quand au taux de mortalité du Covid-19 ce n'est pas 2x comme tu le dis, mais 10 à 30x plus mortel que la grippe, ça aussi on en a parlé plus haut.

@Zabadu, la vaccination n'était pas une obligation non plus. Alors à l'époque j'avais pas d'enfant c'était plus simple, mais je ne me suis pas du tout senti concerné par la vaccination et surtout j'avais aucune confiance. Après j'ai l'impression qu'en région parisienne, ça part plus vite en panique qu'en province de ce coté la.

Par ailleurs ce soir sur la 5, un médecin / chercheur spécialiste des épidémies, ajoutait que fermer les écoles avaient un facteur aggravant, car ce sont souvent les grands parents qui gardent les plus jeunes dans ces situations.

Ben clairement.. les parents ne peuvent pas s'arrêter de travailler comme ça pendant 15 jours... et surtout il n'y a eu aucun cas grave chez les moins de 20 ans... ce qu'il faut faire c'est interdire les visites aux maison de retraites etc pour les protéger, mais fermer les écoles ce n'est clairement pas une bonne idée.

[Sheik]

Or là on dirait qu'on improvise des solutions, qu'on ne sait pas comment réagir. Comment peut-on arriver de nos jours à une situation où on est pris par surprise par l'émergence d'un nouveau virus ?

Sur l'aspect virus et recherche, un petit élément de réponse, venant d'un DR au CNRS dans le cadre de la lutte contre la future LPPR qui réformera l'enseignement supérieur et la recherche. La totalité n'est pas intéressante pour le débat ici, mais je laisse quand même l'ensemble de son post pour recontextualiser.

Post de Bruno Canard, virologue au CNRS.

Je suis Bruno Canard, directeur de recherche CNRS à Aix-Marseille. Mon équipe travaille sur les virus à ARN (acide ribonucléique), dont font partie les coronavirus. En 2002, notre jeune équipe travaillait sur la dengue, ce qui m’a valu d’être invité à une conférence internationale où il a été question des coronavirus, une grande famille de virus que je ne connaissais pas. C’est à ce moment-là, en 2003, qu’a émergé l’épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) et que l’Union européenne a lancé des grands programmes de recherche pour essayer de ne pas être pris au dépourvu en cas d’émergence. La démarche est très simple : comment anticiper le comportement d’un virus que l’on ne connaît pas ? Eh bien, simplement en étudiant l’ensemble des virus connus pour disposer de connaissances transposables aux nouveaux virus, notamment sur leur mode de réplication. Cette recherche est incertaine, les résultats non planifiables, et elle prend beaucoup de temps, d’énergie, de patience.
C’est une recherche fondamentale patiemment validée, sur des programmes de long terme, qui peuvent éventuellement avoir des débouchés thérapeutiques. Elle est aussi indépendante : c’est le meilleur vaccin contre un scandale Mediator-bis.
Dans mon équipe, nous avons participé à des réseaux collaboratifs européens, ce qui nous a conduits à trouver des résultats dès 2004. Mais, en recherche virale, en Europe comme en France, la tendance est plutôt à mettre le paquet en cas d’épidémie et, ensuite, on oublie. Dès 2006, l’intérêt des politiques pour le SARS-CoV avait disparu ; on ignorait s’il allait revenir. L’Europe s’est désengagée de ces grands projets d’anticipation au nom de la satisfaction du contribuable. Désormais, quand un virus émerge, on demande aux chercheur·ses de se mobiliser en urgence et de trouver une solution pour le lendemain. Avec des collègues belges et hollandais·es, nous avions envoyé il y a cinq ans deux lettres d’intention à la Commission européenne pour dire qu’il fallait anticiper. Entre ces deux courriers, Zika est apparu…
La science ne marche pas dans l’urgence et la réponse immédiate.
Avec mon équipe, nous avons continué à travailler sur les coronavirus, mais avec des financements maigres et dans des conditions de travail que l’on a vu peu à peu se dégrader. Quand il m’arrivait de me plaindre, on m’a souvent rétorqué : « Oui, mais vous, les chercheur·ses, ce que vous faites est utile pour la société… Et vous êtes passionnés ».
Et j’ai pensé à tous les dossiers que j’ai évalués.
J’ai pensé à tous les papiers que j’ai revus pour publication.
J’ai pensé au rapport annuel, au rapport à 2 ans, et au rapport à 4 ans.
Je me suis demandé si quelqu’un lisait mes rapports, et si cette même personne lisait aussi mes publications.
J’ai pensé aux deux congés maternité et aux deux congés maladie non remplacés dans notre équipe de 22 personnes.
J’ai pensé aux pots de départs, pour retraite ou promotion ailleurs, et aux postes perdus qui n’avaient pas été remplacés.
J’ai pensé aux 11 ans de CDD de Sophia, ingénieure de recherche, qui ne pouvait pas louer un appart sans CDI, ni faire un emprunt à la banque.
J’ai pensé au courage de Pedro, qui a démissionné de son poste CR1 au CNRS pour aller faire de l’agriculture bio.
J’ai pensé aux dizaines de milliers d’euros que j’ai avancé de ma poche pour m’inscrire à des congrès internationaux très coûteux.
Je me suis souvenu d’avoir mangé une pomme et un sandwich en dehors du congrès pendant que nos collègues de l’industrie pharmaceutique allaient au banquet.
J’ai pensé au Crédit Impôt Recherche, passé de 1.5 milliards à 6 milliards annuels (soit deux fois le budget du CNRS) sous la présidence Sarkozy.
J’ai pensé au Président Hollande, puis au Président Macron qui ont continué sciemment ce hold-up qui fait que je passe mon temps à écrire des projets ANR.
J’ai pensé à tou·tes mes collègues à qui l’ont fait gérer la pénurie issue du hold-up.J’ai pensé à tous les projets ANR que j’ai écrits, et qui n’ont pas été sélectionnés.
J’ai pensé à ce projet ANR Franco-Allemande, qui n’a eu aucune critique négative, mais dont l’évaluation a tellement duré qu’on m’a dit de la re-déposer telle quelle un an après, et qu’on m’a finalement refusé faute de crédits.
J’ai pensé à l’appel Flash de l’ANR sur le coronavirus, qui vient juste d’être publié.
J’ai pensé que je pourrais arrêter d’écrire des projets ANR.
Mais j’ai pensé ensuite aux précaires qui travaillent sur ces projets dans notre équipe.
J’ai pensé que dans tout ça, je n’avais plus le temps de faire de la recherche comme je le souhaitais, ce pour quoi j’avais signé.
J’ai pensé que nous avions momentanément perdu la partie.
Je me suis demandé si tout cela était vraiment utile pour la société, et si j’étais toujours passionné par ce métier ?
Je me suis souvent demandé si j’allais changer pour un boulot inintéressant, nuisible pour la société et pour lequel on me paierait cher ?
Non, en fait.
J’espère par ma voix avoir fait entendre la colère légitime très présente dans le milieu universitaire et de la recherche publique en général.

[LaughOrCry, MFs!]

Je reviens vers vous pour essayer de vous faire part de mon sentiment. Le grand public devrait avoir le droit à l'information.

Pendant que l'on attire l'attention sur le Coronavirus, les banques et fonds d'investissement en ont profité pour réaliser le plus grand casse de l'histoire et nous n'en sommes probablement qu'au début (crise de la dette à venir).

J'ai beau avoir été formé en Banque, beaucoup de choses m'ont incité à ne pas consacrer mon temps à une telle structure.

Pourquoi? Car il n'y a plus de banquier dans les banques, mais que des employés de banques qui servent d'autres intérêts que ceux des clients.
Pour avoir été en salle de marché, j'ai bien vu le traitement et le peu de considération que ces employés prêtaient à ceux qui leur permettaient de vivre de commissions - les clients.
N'y a t il pas de bons clients ? Réponse des traders : non, il y a des clients et des petits clients... (sous entendant que tous étaient du bétail à tondre)
Ces employés composent un savant mélange d'incompétence et de sentiment de supériorité vis-à-vis de la clientèle. Ce schéma s'étend à leur hiérarchie qui le leur rend bien, en n'ayant aucune considération pour ces employés.

Aujourd'hui la saignée de ces clients est nette et "sans bavure".

A qui bénéficie t elle?
En premier lieu à toutes les banques et fonds "d'investissement" qui ont incité leurs clients à acheter le marché ces 18-24 derniers mois, tout en sachant que nous étions en fin de cycle.
Ceci leur permettant de trouver preneurs pour alléger leurs positions au plus haut, avant de participer à la grande purge.
Aujourd'hui JP Morgan, Wells Fargo, Citi Group et Bank of America disposent chacune de 400 milliards de $ non placés. C'est rarissime en finance qu'on ne fasse par travailler l'argent (qu'il soit placé sur autre chose que du cash). Ces réserves records ne se sont pas constituées ces dernières semaines mais depuis des semestres.

Ces mêmes banques spéculent sur une crise financière majeure.
Ainsi elles profitent des sommes encaissées, pendant des années à la hausse, et désormais sur ces paris à la baisse.
De l'autre côté, elles se rapprochent des gouvernements afin de les supplier de les sauver d'une crise de liquidité, brandissant la menace d'une crise systémique sur le marché du crédit.
Les états vont leur donner de quoi passer la tempête sans même se pencher sur les opérations qui ont provoqué cette chute si violente.
Le coût du renflouement des banques sera endossé par les Etats, et donc en fin de chaine par le Peuple en tant que contribuable.

Résultat : plus d'argent capté par les banques, plus d'impôts, et moins d'argent investi dans l'économie réelle et d'investissements d'intérêt général (Enseignement, Hôpital, Recherche, etc).

Je ne suis ni conspirationniste, ni gauchiste et encore moins enthousiaste à l'idée d'une crise qui n'épargnera pas les plus faibles.
Juste réaliste avec une pointe de cynisme (sans laquel la dépression serait la seule issue face à tant d'injustice et de manque de clairevoyance).
C'est juste la manière dont le système capitaliste, façonné par les banques US (Goldman Sachs, JP Morgan, Citi Group, Bank Of America, Wells Fargo...), fonctionne depuis bien trop longtemps.

Ce système a besoin d'évoluer si on ne veut pas que l'histoire se répète sans fin, avec toujours les mêmes perdants : le Peuple (classes populaires, contribuables, épargnants, retraités, Etats-Nations).
Les moins fortunés se diront que c'est tant pis pour les classes moyennes et supérieures si elles ont perdu leurs économies.
La réalité est que les moins fortunés sont souvent les plus violemment frappés par ces dérives (hausse du chômage, flambée du coût du sur-endettement, ...). Et que les rares gagnants font majoritairement des fameux 1%.

La crise du crédit, contre laquelle nos états financeront les banques, ne sera pas évitée, malgré les enveloppes concédées, et aura les mêmes conséquences qu'en 2008.
A savoir, des licenciements, des plans de restructurations, des dépôts de bilan d'entreprises, et une incapacité pour les individus à honorer leurs dettes, ce qui conduira les banques à saisir leurs biens, comme leur maison, et de mettre des centaines de milliers de familles à la rue.
Et bien sur une augmentation de l'endettement de l'Etat.
Ca c'est le coût pour les pays développés.

Dans les pays les plus pauvres et endettés, ce sont les états qui seront maintenus à genoux par ces mêmes banques car incapables de payer des taux ayant augmentés de 200-300% ou plus. Comme nous l'avons vu au niveau européen en Grèce - dont les comptes avaient été validés par les plus grands cabinets d'audit américains avant d'accuser le gouvernement d'avoir truqué ses comptes, sans être inquiétés au regard de leur complicité.

Ces cabinets d'audit, agences de notation et banques travaillent main dans la main, avec tribune dans les médias.
Les banques spéculent sur l'effondrement de l'économie, alors qu'elles sont financées par les Banques Centrales afin de soutenir et développer l'économie, et assurer que le crédit fonctionne et soit accessible aux entreprises et aux individus.
Les banques et les agences de notations donnent leurs recommandations, sur les marchés actions et obligataires (dettes d'Etat, locale et d'entreprises) en se basant sur le travail des auditeurs...
Tout ceci n'est qu'une entourloupe.
La Grande Imposture.

Pour illustrer ça, je vous invite à aller jeter un oeil à un site qui recense les "consensus" de ces mêmes experts (banques pour le marché action).
Certaines sociétés françaises, qui ne parviennent pas à réaliser des bénéfices ces dernières années, vaudront soit disant 300-500% de leur valeur actuelle dans 3 mois à les écouter. C'est encore un mensonge. De tels mouvements ne se produisent pas à la hausse (qui, contrairement aux baisses, sont beaucoup plus lentes et étalées dans le temps).
Si c'était vrai, pourquoi les plus grandes banques US auraient toutes mises tant de cash de côté au lieu de racheter des stocks 30-50% moins chers qu'il y a un mois ou deux ou tout autre investissement?

Les peuples à travers le monde continueront-ils à se faire violer de la sorte sans réagir?

En cette période d'incertitude, de nombreux faux prophètes surgissent.
Surfant sur la peur pour empêcher les peuples de pouvoir penser rationnellement.
Invitant au repli sur soi. Au Frexit ou autre.

Comme dit l'adage "Diviser pour mieux régner".
Une Europe affaiblie profiterait à ses concurrents, à commencer par le coeur du système Ultra-Capitaliste américain. Ce n'est pas la France seule qui gagnerait à voir une hausse de l'instabilité à ses frontières et qui serait plus forte pour proposer une alternative au système actuel.
Désolé de ne pas aller dans le sens du populisme moderne et de ne pas m'insurger contre l'Euro, le parlement Européen ou que sais-je.
Méfiez-vous autant des américains, anglais ou suisses pro-Frexit.
Notre souveraineté ne les intéresse pas, soyez en sûrs. Ils sont bien souvent plus motivés par l'argent que des lobbies financiers leur proposent.

Il faut regarder le tableau d'ensemble et ne pas rester autocentrés (franco-français).
La corruption comme la collusion sont bien présentes sur notre sol national, comme sur le reste du globe (notamment à travers l'octroi de marchés publics par les politiques à des proches, moyennant commission ou retour de faveur).
Plutôt que de se résigner à vivre au coeur d'un système vicié, il faudrait que le grand public soit conscient de ce qu'il subit afin de s'y opposer.
Et ce à l'échelle européenne et mondiale.

Tant que les traitres du système ne seront pas mis face à leurs responsabilités et jugés par les tribunaux publics, rien n'évoluera. Le paiement d'un accord à l'amiable pour empêcher la procédure judiciaire ne doit pas être une option envisageable.
Des changements drastiques devraient être mis en application, à commencer par la séparation des activités de crédit et de spéculation sur les marchés par les mêmes acteurs que sont nos banques de détails (Société Générale, BNP, CA, Goldman Sachs, JP Morgan et compagnie).

Les banques ont pour obligation de transmettre une information exacte et de bonne foi à leurs clients.
Obligation qu'elles entravent constamment. Leurs consensus/recommandations en sont la preuve. Il y a deux semaines toutes les banques expliquaient que tout allait bien et qu'il fallait continuer à être acheteur (alors qu'eux avaient déjà vendu la majorité/totalité de leurs portefeuilles).
Je plains tous ceux qui sont tombés dans le panneau.

Le capitalisme doit servir la Démocratie, et pas l'inverse comme actuellement : un semblant de démocratie au service du Capitalisme.
L'enseignement Capitaliste revêt une théorie sectaire. Il devrait être acceptée dans son entièreté, ne pouvant être remis en cause, car la seule alternative serait le Communisme.
Tout raisonnement binaire doit être source de méfiance, car ce qui est prêché est évidemment FAUX.

La solution passe par l'information du plus grand nombre.
La connaissance est une arme. Celle qui inquiète les défenseurs de l'obscurantisme comme ce fut le cas à la grande époque de L'Eglise en Occident, où la science était associée à du blasphème.

Il faut faire preuve d'humanité et de solidarité entre les peuples, et non se retrancher derrière des murs et des oeillères, conseillé par la peur qui altère la capacité de raisonnement.
Apprendre à se montrer intransigeants envers les escrocs qui gangrènent le système depuis des lustres.
Ne pas oublier, ne pas pardonner.

Le risque pour le grand public ne vient pas d'un virus. Ni d'une période sans croissance sur 4-12 mois.
Mais bien d'être asservi par un système qui abuse le peuple et dessert ses intérêts afin de limiter son émancipation.

[carkate]

Belle prose ! je n'ai pas les qualités pour "critiquer" tes dires, mais l'explication de texte est agréable à lire

[popoche28]

Moi ça me donne encore plus envie de me jeter par la fenêtre. J'dis pas cela que pour toi Laugh comme carkate j'ai aucune compétence pour savoir si tu nous dit des conneries ou pas, mais entre la crise sanitaire, la crise financière, c'est vraiment pas évident de garder le moral...

[jay-esse-jay]

Moi ça me donne encore plus envie de me jeter par la fenêtre. J'dis pas cela que pour toi Laugh comme carkate j'ai aucune compétence pour savoir si tu nous dit des conneries ou pas, mais entre la crise sanitaire, la crise financière, c'est vraiment pas évident de garder le moral...

Le moral, il faut l’avoir, vu qu’on n’a pas le choix et qu’on ne maîtrise rien ! Ni la maladie, ni le diktat de ces "biiiiiiip" de financiers...

Le discours de Laugh est très bon, mais il me semble l’entendre depuis, à minima, la crise de 2008, voir du 11 septembre...

[Tarô]

Moi ça me donne encore plus envie de me jeter par la fenêtre. J'dis pas cela que pour toi Laugh comme carkate j'ai aucune compétence pour savoir si tu nous dit des conneries ou pas, mais entre la crise sanitaire, la crise financière, c'est vraiment pas évident de garder le moral...

Sans parler des résultats de l'ASM !!

[lio]

Avec l'optimisme qui me caractérise, je me dis que s't'affaire du Covid-19 pourrait être un coup de boutoir décisif contre l'idée européenne.
Crise migratoire + Covid-19 = le triomphe du chacun pour soi européen, avec la part belle donnée aux populistes nationalistes de tout poil. Ceux qui ont toujours une solution simplissime à opposer aux problèmes les plus complexes : la préférence nationale et la xénophobie.
Je peux vous dire que les italiens (les monégasques et limitrophes le confirmeront sûrement, qui fréquentent tous des italiens) sont proprement dégoûtés de l'attitude de leurs "partenaires" européens, en particulier les français.
Et je les comprends.
Salvini boit du petit lait, comme tous ses compères bas-du-front, en Europe et ailleurs.

Bon, perso, bien réfléchi, je suis quasiment persuadé que je l'ai déjà contracté et digéré le corona-machin.

Toute ma famille proche a été plus ou moins sévèrement grippée au début du mois de février, à commencer par mon papounet et sa femme, qui ont été très malade tous les deux, et qui voyagent chaque semaine pour le boulot (Textile) entre Émilie-Romagne et Toscane, plus précisément la ville de Prato près de Florence, d'où ont pu partir les premières contaminations, car le business y est tenu à 99% par la communauté chinoise.
Ces derniers ont d'ailleurs été les premiers à se stopper l'activité dès après le début de la crise italienne, et à décréter de leur propre chef la quarantaine.
Ils y ont été probablement poussés, moins par civisme ou nécessité sanitaire, que par crainte des réactions racistes anti-chinoise qui ont explosé à l'occasion de cette crise.

Entre temps, papounet et belle-maman ont eu le temps de garder et contaminer leurs petits enfants, et au passage, ma sœur et mon beauf.

Perso, j'ai eu une gripette qui m'a mis KO pendant 3/4 jours, avec fort mal de tête et une toux qui est repartie aussi vite qu'elle était venue, au grand étonnement du tabagique que j'ai été pendant 30 ans (vive le vapotage !)

Je ne sais pas si j'ai été contaminé par mon père indigne ou mon ingrate de fille, qui a été bien malade elle aussi en début de mois alors qu'elle se trouvait à Bologne pour ses études.

Mais bon, avant le 22 février, et les premiers cas officiellement déclarés en Italie, ça n'est venu à l'idée d' aucun d'entre nous que nous puissions être atteints du virus censé ne sévir qu'en extrême orient.
Aucun de nous n'est du genre à courir chez le médecin pour un gros rhume ou une simple grippe qui ne se complique pas trop. Quand bien même ; on n'aurait pas été testés avant "le début de la crise" officielle.

Aujourd'hui, avec le recul, je n'ai guère de doute, parce que je ne me souviens pas d'avoir vu une telle hécatombe en si peu de temps dans mon entourage (première quinzaine de février).

C'est pour ça que, quand je vois les statistiques de létalité déclarant tant de décès rapportés à tant de cas, ça n'a guère de sens.
Les cas déclarés ne peuvent être que la partie émergée de l'iceberg, ne concernant que les cas les plus sérieux ou les personnes testées dans le cadre de leur boulot ou de leur hypocondrie.

[kitohiro]

C'est certains que le taux de mortalité est erroné par rapport à la réalité mais ça donne quand même un tendance par rapport aux autres virus.
Content que tu ailles bien en tout cas je m'inquiétais moi