J'étais abonné à Téléfoot et j'ai pu suivre pas mal de matchs sur la chaine.
Je suis également abonné Canal et j'ai pu voir quelques rencontres de la journée.
On dira ce que l'on voudra sur Téléfoot et l'enculade Mediapro, mais les programmes et intervenants étaient, dans la globalité, vraiment qualitatifs. Dès le premier match revenu sur C+ on a eu droit aux déclarations à l'emporte-pièce du gros Ménès, la différence de traitement est EFFARANTE.
C'est malheureux mais on va avoir droit à du footix service jusqu'à la fin de la saison et plus encore, uniquement dédié à l'autel de la popularité, du populisme et de la starification à outrance. Vous pouvez mettre autant d'intervenants sérieux et pertinents, tant qu'il y aura cet espèce de trublion prêt à lâcher ce genre de phrase gratuite, sans discernement ou analyse, ça fera perdre toute crédibilité au programme et cela nuira à sa bonne représentation.
Le pire dans l'histoire, c'est que les gens retiendront uniquement la phrase de Pierre Ménès. Parce qu'il est "la star". Epoque de merde. Je regrette vraiment les équipes de Téléfoot.
PS : notez bien qu'il n'est pas le seul sur ce créneau, Riolo chez RMC fonctionne de la même manière !
+1000
Outre l'amateurisme technique des débuts, l'enculade sur le prix, les consultants étaient qualitatifs et parlaient de foot. Et bilingue voire trilingue.
Là avec Canal+, on se tape les Ménez qui totalement névrosé et passe son temps à pleurnicher ainsi que les Tallaron qui passe son temps à tailler des pipes aux PSG et ses joueurs.
Téléfoot pourrait s'apparenter à un Bein 2 car les équipe étaient les mêmes mais je suis d'accord, on va vite regretter la qualité des programmes
Maxime Saada, le président de Canal +. (Robert Jean-François/L'Équipe)
Maxime Saada, le président de Canal +. (Robert Jean-François/L'Équipe)
Extra Médias
issu du journal
Les très chers droits télé de Canal+
Si Canal+ avance avec modération sur les droits télé de la Ligue 1, c'est que ses autres dépenses vont fortement peser sur son budget la saison prochaine... Et les suivantes.
Sacha Nokovitch
mis à jour le 22 mai 2021 à 00h26
Maxime Saada mouille la chemise. D'abord, le président de Canal+ multiplie les coups de téléphone avec Vincent Labrune, son homologue de la Ligue de football professionnel (LFP), pour négocier deux affiches de Ligue 1 pour les saisons à venir, le dossier chaud du moment. Selon les informations de L'Équipe de ces derniers jours, la chaîne cryptée pourrait faire un effort de 50 M€ par an par rapport à l'actuel lot 3 (330 M€) pour obtenir l'affiche du dimanche soir parmi ses deux futurs matches, avec celui du samedi après-midi. Mais Saada doit également marquer au maillot les autres ayants droit pour éviter de faire exploser un coût de grille déjà bien élevé ces prochaines années.
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Dimanche dernier, le président de Canal+ n'était pas au chaud devant sa télé mais sous le crachin du Mans, sur le circuit Bugatti, pour assister au Grand Prix de France de moto. Le lendemain, il affichait sa satisfaction sur Twitter après le record d'audience historique de la chaîne cryptée sur la discipline (1,1 million d'abonnés en moyenne) et le bon score de la diffusion en clair sur C8 (735 000 téléspectateurs), conclu par le mot-dièse « même pas peur de la pluie ».
Coût des principaux droits sportifs de Canal + pour la saison 2020-2021.
Coût des principaux droits sportifs de Canal + pour la saison 2020-2021.
Mais Saada n'avait pas seulement fait le déplacement pour admirer la vitesse des motos et les performances de Johann Zarco et Fabio Quartararo, posté au bord de la piste derrière la glissière de sécurité. Il en a surtout profité pour parler business avec Carmelo Ezpeleta, le patron de Dorna Sports, célèbre promoteur du Championnat MotoGP.
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Si Canal a boosté la discipline avec une belle exposition sur ses chaînes et un traitement relativement complet depuis 2019, elle doit aussi s'assurer le renouvellement de droits qui arriveront à échéance à l'issue de la prochaine saison. Et le tout, en tentant de maîtriser le coût dépensé aujourd'hui : 8 M€ par exercice selon nos informations. Un « rapport qualité prix » qu'elle espère maintenir malgré le succès médiatique et l'éventuelle concurrence à venir.
La chaîne devra faire de même avec la Formule 1 et son succès phénoménal, avec des audiences moyennes en hausse constante (chaque course a dépassé le million de téléspectateurs depuis le début de la saison). Aujourd'hui, Canal paie 60 M€ par saison. Et Saada a déjà affiché une forme de sérénité, face à sa rédaction en début d'année, sur sa capacité à renouveler ce droit clé qui arrivera à échéance à la fin de l'année prochaine.
Plus de 600 M€ de droits divers et sans doute plus encore la saison prochaine
Le Top 14 de rugby, lui, a été sécurisé en mars dernier jusqu'en 2027, sans concurrence, avec malgré tout une légère hausse du contrat (de 97 à 113 M€ par saison à partir de 2022). Si Saada s'investit personnellement dans ces dossiers, c'est que le groupe Canal+ et sa maison mère Vivendi sont très attentifs à ces dépenses en droits télé, avec un coût total qui s'élèverait à plus de 600 M€ pour la saison en cours... C'est même ce qui aurait empêché RMC Sport et Canal+ de s'accorder sur une codiffusion de la Ligue des champions sur cette fin de saison, après la défaillance de Mediapro (qui partageait auparavant la retransmission de la Coupe d'Europe avec la chaîne du groupe Altice).
Coût des principaux droits sportifs de Canal + pour la saison 2021-2022.
Coût des principaux droits sportifs de Canal + pour la saison 2021-2022.
Et ce coût de grille de Canal+ risque même d'augmenter la saison prochaine avec l'arrivée de cette même Ligue des champions sur sa chaîne. Pour 310 M€ par an, elle retransmettra chaque semaine les deux meilleures affiches de la compétition (une le mardi, l'autre le mercredi), habituellement celles des clubs français. Les autres matches seront, eux, diffusés sur beIN Sports. C'est d'ailleurs l'un des arguments de Canal+ depuis le début de la crise des droits télé lors de ses échanges avec la LFP.
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En se tournant vers Mediapro en mai 2018, la Ligue a « obligé » la chaîne cryptée à rebondir sur le marché et à réorienter ses dépenses, essentiellement dans son accord de sous-licence avec beIN Sports (330 M€ par saison pour racheter le lot 3 de deux matches de L1 et 230 M€ pour gérer la distribution exclusive de la chaîne franco-qatarienne). Et donc, pour finir, ce cher contrat des droits de la Ligue des champions pour le cycle 2021-2024, obtenu en novembre 2019 d'un fil face à la concurrence acharnée de Mediapro.
Un partage de la Ligue des champions possible
En fonction du futur montant à débourser pour les deux affiches de Ligue 1 qu'elle vise dans le futur deal avec la LFP, elle devra ensuite limiter des dépenses... et même faire des économies. Elle pourrait alors s'accorder avec RMC Sport pour partager la diffusion, et surtout la facture, des affiches de Ligue des champions à partir de la saison prochaine, soit une économie possible de plus de 150 M€.
Un système déjà mis en place sur la Premier League entre les deux groupes, et ce jusqu'en 2022. Et là encore, à l'automne prochain, Maxime Saada devra tenter de faire baisser les prix du prochain contrat du Championnat anglais, pour 2022-2025, afin de rester dans les clous.
publié le 22 mai 2021 à 00h10
mis à jour le 22 mai 2021 à 00h26
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aujourd'hui à 08h53
Mediapro a quand même bien foutu le bordel
Agréablement surpris par le 13h Smaïl sur la chaîne l'Équipe. C'est calme, c'est posé, ça parle vraiment de foot, aujourd'hui les consultants et invités étaient agréables à écouter (Benoit Cheyrou, Benoit Trémoulinas, Éric Huet et Pierre Maturana). Évidemment, certains principaux sujets de discussion sont les même que l'on voit sur les autres émissions du même type sur la même chaîne, mais on y voit aussi des séquences spécifiques à cette émission. C'est peut-être un peu lent parfois, mais ça ne fait pas de mal non plus. Je retesterai à l'occasion.
Quand je compare à l'Équipe du soir qui invite le même soir Gilles Favard et Eric Blanc (entre autres, comme hier soir), c'est le jour et la nuit tant sur le fond que sur la forme
Personne ne se penche jamais sur la complexité du chausson aux pommes, sa banalité semble exclure toute virtuosité. C'est injuste.
A partir de l'an prochain, Amazon et C+ vont se partager la Ligue 1
Spoiler:
La saga des droits télévisés de la L1 a pris fin ce vendredi après-midi et a livré un verdict inattendu. Selon nos informations, le conseil d'administration de la LFP a attribué à la quasi-unanimité les droits de la Ligue 1 et de la Ligue 2 abandonnés par Mediapro à Amazon. Il y a huit matches de Ligue 1, dont l'affiche du dimanche soir avec les « top ten », pour lesquels le géant du numérique doit payer 250 millions d'euros par an, plus 9 millions d'euros pour huit rencontres de L2. Si on ajoute les 332 millions d'euros de Canal+ pour ses deux matches (samedi 21h et dimanche 17h), les 42 millions d'euros versés par Free pour les droits mobiles (des extraits de matches en quasi-direct) et les 30 millions d'euros de beIN Sports pour deux affiches de L2, on atteint 663 millions d'euros annuels jusqu'en 2024.
Cette offre d'Amazon a été préférée à celle de Canal+ et beIN Sports pour les trois prochaines saisons. Dans ce schéma imaginé par ces deux alliés, il était prévu que Canal+ récupère les deux affiches de L1 qu'elle souhaite, celles du samedi après-midi (choix 3) et du dimanche soir (choix 1). Pour ces deux rencontres, Canal+ proposait, en moyenne, selon nos informations, 370 millions d'euros par an. Avec aussi le lancement d'une chaîne éditée par beIN Sports incluant le reste des matches et la L2. Une nouvelle antenne financée à égalité par beIN Sports et Canal+, avec un montant fixe, en moyenne, de 165 millions d'euros annuels, plus des bonus. Cette part variable était de 35 millions d'euros la saison prochaine, pour atteindre 103 millions d'euros lors de la troisième et dernière année du contrat. A l'arrivée, si l'on ajoutait, là encore, les 42 millions d'euros versés par Free pour les droits mobiles (des extraits de matches en quasi-direct) et les 18 millions d'euros prévus pour toute la L2 (un montant revu à la baisse), la LFP encaissait 595 millions d'euros de fixe en moyenne sur les trois ans et, si tout allait bien, 673 millions d'euros par saison avec les bonus .
La LFP a préféré la sécurité des sommes fixes supérieures d'Amazon et la possibilité de faire entrer un nouvel acteur. Mais cette solution ne va évidemment pas plaire à Canal+, qui avait indiqué, par la voix de son président Maxime Saada, qu'il n'était pas question de continuer à payer sans rien dire si un nouvel entrant récupérait les meilleurs matches mois chers que les siens.