Pas besoin d'entrée en matière pour ce match de légende, c'est un peu bateau d'ouvrir le topic de ce match mais son absence me faisait mal aux yeux depuis quelque temps
Que dire, sinon que c'est surement le match qui m'a procuré le plus d'émotions, passant de l'abattement après le but de Raul à la décharge émotionnelle finale et incontrôlable...
Les buts
La fiche du match: http://www.lequipe.fr/Football/Footb...689_59619.html
Zidane et Morientes à la lutte
Rodriguez et Giuly en plein tour d'honneur
Nando après son but
Que dire, sinon que c'est surement le match qui m'a procuré le plus d'émotions, passant de l'abattement après le but de Raul à la décharge émotionnelle finale et incontrôlable...
Les buts
La fiche du match: http://www.lequipe.fr/Football/Footb...689_59619.html
Envoyé par lequipe.fr
MONACO ÉCRIT SA LÉGENDE
Par Cédric ROUQUETTE
Monumental exploit de l'AS Monaco, qui élimine le Real Madrid de Zidane et Ronaldo (3-1, 2-4 à l'aller), grâce aux deux buts inscrits à Santiago-Bernabeu. Ludovic Giuly, auteur d'un doublé, et Fernando Morientes sont les buteurs du jour, dans un match complètement fou en deuxième période.
Monaco et Chelsea qualifiés
C'est un moment fou, comparable en intensité à une finale d'Euro 2000 remportée au but en or contre l'Italie. Un exploit européen comme le football français n'en avait pas vécu depuis l'élimination du Milan AC par Bordeaux (0-2, 3-0) en quart de finale de la Coupe de l'UEFA 1996. L'AS Monaco, révélation continentale de la saison, a éliminé le Real Madrid, ses Galactiques, son titre officieux de plus grand club du monde et son impression de maîtrise absolue laissée au match aller, par une victoire indiscutable, inoubliable, exceptionnelle (3-1). Rien, à part les discours volontaristes des joueurs de Didier Deschamps, ne paraissait en mesure de dessiner une possible qualification pour les demi-finales de la C1. Aucun club français n'avait atteint ce niveau depuis 1998. C'était déjà l'AS Monaco alors éliminée par... la Juventus de Deschamps et Zidane. Quel profil allait offrir l'ASM cinq jours après son brouillon contre Ajaccio (3-3) ? Que pouvait faire Monaco après avoir encaissé un 4-2 sans démériter à l'aller ?
Pas grand chose dans l'absolu, et pas grand chose au vu des toutes premières minutes marquées par une domination totale du Real, le pied collé sur le ballon, puis bientôt par une belle ouverture du score de Raul (35e, 0-1). Il fallut alors la foi d'un Ludovic Giuly revenu au sommet de sa forme, au meilleur moment, pour faire basculer une rencontre dont le scénario paraissait s'écrire inexorablement. Une volée croisée à peine déviée dans le but de Casillas durant le temps additionnel (46e, 1-1) et le match tournait pour de bon. Touché dans son orgueil, le Real en perdit d'un coup sa confiance, sa capacité d'initiative et le peu d'équilibre qui lui restait. En face, l'ASM a appuyé, de toutes ses forces, et atteint l'espace de quelques minutes le nécessaire état second qui autorise les grands exploits. Une superbe détente de Morientes (48e, 2-1) puis une authentique «Rabah Madjer» de Giuly (66e, 3-1), et Monaco faisait basculer l'histoire du côté le plus improbable.
Avec deux frappes monégasques sur les montants, de Nonda (81e) puis d'Adebayor (92e), la suite du match n'a pas fait non plus dans l'ordinaire. Auparavant, le Real avait fait le silence, pour quelques secondes, sur un but de Raul refusé pour un léger hors jeu (74e) puis surtout sur une volée au-dessus du numéro 7 madrilène après un beau service de Zidane (94e). Juste avant le coup de sifflet libérateur de M. Collina. Les joueurs de Didier Deschamps, comme tous les grands champions, ont sorti le match qu'il fallait au moment où ils n'avaient plus le choix. Ils sont aujourd'hui en demi-finale de la Ligue des champions, contre Chelsea. Mais cette fois, le match retour aura lieu à l'extérieur.
Les échecs du Real et d'Arsenal
Pour le Real Madrid, cette élimination face à un club surendetté, virtuellement en L2 il y a neuf mois, et au stade cinq fois plus petit que le sien, constitue une gigantesque contre-performance. La deuxième en peu de temps après sa défaite en finale de la Coupe d'Espagne contre Saragosse (2-3 ap). Au mieux, le Real de Florentino Perez sera champion d'Espagne en fin de saison. Il appartiendra au président madrilène d'estimer, face aux socios, si ce bilan est suffisant, et si sa méthode de gestion faites de coups marketing est adaptée pour un club dont la volonté est de tout gagner. Les préparations d'avant-saison en Asie et le désintérêt quasiment assumé du Real pour l'aspect défensif du jeu ont précipité ce qui est un échec spectaculaire. Entre gens intelligents, les dirigeants de ce club légendaire sauront forcément rectifier le tir cet été.
L'épisode du départ de Claude Makelele semble bien loin aujourd'hui, mais il prend un relief désarmant à l'heure où son club d'arrivée, Chelsea, obtient au même moment son billet pour les demi-finales. Le club de Gallas et du mécène Abramovitch a été le surprenant bourreau d'Arsenal. Les Gunners d'Arsène Wenger, comme par fatalité, ont une nouvelle fois flanché bien trop tôt au regard de leurs ambitions et de l'efficacité qu'ils savent déployer avant le printemps. Ils avaient toujours gagné contre Chelsea cette saison. Après le nul concédé à l'aller (1-1), ils ont perdu à Highbury (1-2), à trois minutes de la fin, sur un coup de patte de Bridge, payant au pire moment leur manque de réalisme et leur incapacité chronique à doubler la mise dans les matches-clef. Deschamps retrouvera donc un de ses anciens clubs (1999-2000) sur la route de ce qui serait sa sixième finale de Ligue des champions depuis 1993. Dans l'ivresse d'un stade Louis-II ému comme jamais, il s'en moquait pourtant mardi soir.
Par Cédric ROUQUETTE
Monumental exploit de l'AS Monaco, qui élimine le Real Madrid de Zidane et Ronaldo (3-1, 2-4 à l'aller), grâce aux deux buts inscrits à Santiago-Bernabeu. Ludovic Giuly, auteur d'un doublé, et Fernando Morientes sont les buteurs du jour, dans un match complètement fou en deuxième période.
Monaco et Chelsea qualifiés
C'est un moment fou, comparable en intensité à une finale d'Euro 2000 remportée au but en or contre l'Italie. Un exploit européen comme le football français n'en avait pas vécu depuis l'élimination du Milan AC par Bordeaux (0-2, 3-0) en quart de finale de la Coupe de l'UEFA 1996. L'AS Monaco, révélation continentale de la saison, a éliminé le Real Madrid, ses Galactiques, son titre officieux de plus grand club du monde et son impression de maîtrise absolue laissée au match aller, par une victoire indiscutable, inoubliable, exceptionnelle (3-1). Rien, à part les discours volontaristes des joueurs de Didier Deschamps, ne paraissait en mesure de dessiner une possible qualification pour les demi-finales de la C1. Aucun club français n'avait atteint ce niveau depuis 1998. C'était déjà l'AS Monaco alors éliminée par... la Juventus de Deschamps et Zidane. Quel profil allait offrir l'ASM cinq jours après son brouillon contre Ajaccio (3-3) ? Que pouvait faire Monaco après avoir encaissé un 4-2 sans démériter à l'aller ?
Pas grand chose dans l'absolu, et pas grand chose au vu des toutes premières minutes marquées par une domination totale du Real, le pied collé sur le ballon, puis bientôt par une belle ouverture du score de Raul (35e, 0-1). Il fallut alors la foi d'un Ludovic Giuly revenu au sommet de sa forme, au meilleur moment, pour faire basculer une rencontre dont le scénario paraissait s'écrire inexorablement. Une volée croisée à peine déviée dans le but de Casillas durant le temps additionnel (46e, 1-1) et le match tournait pour de bon. Touché dans son orgueil, le Real en perdit d'un coup sa confiance, sa capacité d'initiative et le peu d'équilibre qui lui restait. En face, l'ASM a appuyé, de toutes ses forces, et atteint l'espace de quelques minutes le nécessaire état second qui autorise les grands exploits. Une superbe détente de Morientes (48e, 2-1) puis une authentique «Rabah Madjer» de Giuly (66e, 3-1), et Monaco faisait basculer l'histoire du côté le plus improbable.
Avec deux frappes monégasques sur les montants, de Nonda (81e) puis d'Adebayor (92e), la suite du match n'a pas fait non plus dans l'ordinaire. Auparavant, le Real avait fait le silence, pour quelques secondes, sur un but de Raul refusé pour un léger hors jeu (74e) puis surtout sur une volée au-dessus du numéro 7 madrilène après un beau service de Zidane (94e). Juste avant le coup de sifflet libérateur de M. Collina. Les joueurs de Didier Deschamps, comme tous les grands champions, ont sorti le match qu'il fallait au moment où ils n'avaient plus le choix. Ils sont aujourd'hui en demi-finale de la Ligue des champions, contre Chelsea. Mais cette fois, le match retour aura lieu à l'extérieur.
Les échecs du Real et d'Arsenal
Pour le Real Madrid, cette élimination face à un club surendetté, virtuellement en L2 il y a neuf mois, et au stade cinq fois plus petit que le sien, constitue une gigantesque contre-performance. La deuxième en peu de temps après sa défaite en finale de la Coupe d'Espagne contre Saragosse (2-3 ap). Au mieux, le Real de Florentino Perez sera champion d'Espagne en fin de saison. Il appartiendra au président madrilène d'estimer, face aux socios, si ce bilan est suffisant, et si sa méthode de gestion faites de coups marketing est adaptée pour un club dont la volonté est de tout gagner. Les préparations d'avant-saison en Asie et le désintérêt quasiment assumé du Real pour l'aspect défensif du jeu ont précipité ce qui est un échec spectaculaire. Entre gens intelligents, les dirigeants de ce club légendaire sauront forcément rectifier le tir cet été.
L'épisode du départ de Claude Makelele semble bien loin aujourd'hui, mais il prend un relief désarmant à l'heure où son club d'arrivée, Chelsea, obtient au même moment son billet pour les demi-finales. Le club de Gallas et du mécène Abramovitch a été le surprenant bourreau d'Arsenal. Les Gunners d'Arsène Wenger, comme par fatalité, ont une nouvelle fois flanché bien trop tôt au regard de leurs ambitions et de l'efficacité qu'ils savent déployer avant le printemps. Ils avaient toujours gagné contre Chelsea cette saison. Après le nul concédé à l'aller (1-1), ils ont perdu à Highbury (1-2), à trois minutes de la fin, sur un coup de patte de Bridge, payant au pire moment leur manque de réalisme et leur incapacité chronique à doubler la mise dans les matches-clef. Deschamps retrouvera donc un de ses anciens clubs (1999-2000) sur la route de ce qui serait sa sixième finale de Ligue des champions depuis 1993. Dans l'ivresse d'un stade Louis-II ému comme jamais, il s'en moquait pourtant mardi soir.
Zidane et Morientes à la lutte
Envoyé par lequipe.fr
Foot - C1 - Deschamps : «Exceptionnel !»
Au coup de sifflet final, Didier Deschamps a laissé explosé sa joie en compagnie de tout le staff monégasque avant de tirer un grand coup de chapeau à ses joueurs (au micro de TF1), auteurs d'une excellente prestation. L'entraîneur de l'ASM n'a pas oublié non plus de souhaiter autant de bonheur aux Lyonnais, opposés au FC Porto, mercredi soir à Gerland.
«Les joueurs sont en train d'écrire une superbe page d'histoire pour Monaco et tout le football français. Ce n'était pas évident, mais c'est mérité sur ce qu'on a fait aujourd'hui. C'est la preuve qu'en football tout peut arriver, qu'il faut y croire jusqu'au bout. C'est vrai que les joueurs ont réalisé quelque chose d'exceptionnel ce soir. A la mi-temps, je leur ai dit de continuer. Nous avons eu des opportunités en première période. Il fallait les bousculer en peu plus, un peu plus haut. Et à d'autres moments savoir freiner et attendre car ils ont la possession du ballon, on ne peut pas lutter contre ça. Nous avons été décisifs, nous aurions pu l'être encore plus, nous touchons deux poteaux. Mais je me répète, nous avons fait quelque chose d'exceptionnel. On aura forcément un très bon adversaire en demi-finale. Je souhaite à tous les Lyonnais et à Paul Le Guen de connaître la même réussite demain , et que eux aussi se retrouvent en demi-finale.»
Les deux héros du soir, Giuly et Morientes, n'avaient pas tout à fait conscience de vivre un moment unique dans leur carrière. «Je n'ai pas trop réalisé sur le moment, mais c'est un moment magique, un grand moment aussi pour le football français et Monaco, déclare Ludovic Giuly. On a tout donné, on a fait preuve d'un grand état d'esprit de groupe. Mais nous procédons par étapes». Fernando Morientes, prêté à l'ASM par le Real Madrid, a savouré à sa façon. « Ce chemin m'a fait rencontrer des amis. Cela me fait mal de les battre, mais je ne dois pas trop y penser. Je suis professionnel, je porte les couleurs de Monaco. Alors, je déguste. L'équipe a fait tout son possible. Le travail a été spectaculaire. Maintenant, on y va pas à pas. Et on continue à rêver».
La joie de Didier Deschamps contrastait bien évidemment avec la déception dans les rangs madrilène à l'image du meneur de jeu des Bleus, Zinedine Zidane (au micro de TF1) : «Le meilleur a gagné ce soir. On est tous très déçus. Ce qui a fait la différence, c'est de prendre un but en fin de première période. La victoire est méritée, il faut féliciter Monaco. J'avais connu ça avec Bordeaux contre le Milan AC, maintenant je suis dans l'autre camp. Il faut accepter le fait que Monaco ait été bien meilleur que nous ce soir. Bien sûr, ça me fait plaisir pour Didier Deschamps».
Un sentiment partagé par l'entraîneur des Merengue, Carlos Queiroz qui, beau jour, a félicité son adversaire. «Je veux féliciter Monaco. On ne s'attendait pas à une telle déroute. Deux buts ont été très importants : le deuxième monégasque à l'aller, qui est dû à un manque de concentration, et celui de l'égalisation au retour (1-1). Il a donné une grande confiance et beaucoup d'illusions aux Monégasques. Il a permis aux Monégasques d'entrevoir le chemin de la qualification. On a tout tenté pour marquer en fin de match sans réussite. Paradoxalement, ce résultat très décevant peut nous permettre de terminer encore plus fort en Championnat. Mais j'assume la responsabilité de la défaite.»
Au coup de sifflet final, Didier Deschamps a laissé explosé sa joie en compagnie de tout le staff monégasque avant de tirer un grand coup de chapeau à ses joueurs (au micro de TF1), auteurs d'une excellente prestation. L'entraîneur de l'ASM n'a pas oublié non plus de souhaiter autant de bonheur aux Lyonnais, opposés au FC Porto, mercredi soir à Gerland.
«Les joueurs sont en train d'écrire une superbe page d'histoire pour Monaco et tout le football français. Ce n'était pas évident, mais c'est mérité sur ce qu'on a fait aujourd'hui. C'est la preuve qu'en football tout peut arriver, qu'il faut y croire jusqu'au bout. C'est vrai que les joueurs ont réalisé quelque chose d'exceptionnel ce soir. A la mi-temps, je leur ai dit de continuer. Nous avons eu des opportunités en première période. Il fallait les bousculer en peu plus, un peu plus haut. Et à d'autres moments savoir freiner et attendre car ils ont la possession du ballon, on ne peut pas lutter contre ça. Nous avons été décisifs, nous aurions pu l'être encore plus, nous touchons deux poteaux. Mais je me répète, nous avons fait quelque chose d'exceptionnel. On aura forcément un très bon adversaire en demi-finale. Je souhaite à tous les Lyonnais et à Paul Le Guen de connaître la même réussite demain , et que eux aussi se retrouvent en demi-finale.»
Les deux héros du soir, Giuly et Morientes, n'avaient pas tout à fait conscience de vivre un moment unique dans leur carrière. «Je n'ai pas trop réalisé sur le moment, mais c'est un moment magique, un grand moment aussi pour le football français et Monaco, déclare Ludovic Giuly. On a tout donné, on a fait preuve d'un grand état d'esprit de groupe. Mais nous procédons par étapes». Fernando Morientes, prêté à l'ASM par le Real Madrid, a savouré à sa façon. « Ce chemin m'a fait rencontrer des amis. Cela me fait mal de les battre, mais je ne dois pas trop y penser. Je suis professionnel, je porte les couleurs de Monaco. Alors, je déguste. L'équipe a fait tout son possible. Le travail a été spectaculaire. Maintenant, on y va pas à pas. Et on continue à rêver».
La joie de Didier Deschamps contrastait bien évidemment avec la déception dans les rangs madrilène à l'image du meneur de jeu des Bleus, Zinedine Zidane (au micro de TF1) : «Le meilleur a gagné ce soir. On est tous très déçus. Ce qui a fait la différence, c'est de prendre un but en fin de première période. La victoire est méritée, il faut féliciter Monaco. J'avais connu ça avec Bordeaux contre le Milan AC, maintenant je suis dans l'autre camp. Il faut accepter le fait que Monaco ait été bien meilleur que nous ce soir. Bien sûr, ça me fait plaisir pour Didier Deschamps».
Un sentiment partagé par l'entraîneur des Merengue, Carlos Queiroz qui, beau jour, a félicité son adversaire. «Je veux féliciter Monaco. On ne s'attendait pas à une telle déroute. Deux buts ont été très importants : le deuxième monégasque à l'aller, qui est dû à un manque de concentration, et celui de l'égalisation au retour (1-1). Il a donné une grande confiance et beaucoup d'illusions aux Monégasques. Il a permis aux Monégasques d'entrevoir le chemin de la qualification. On a tout tenté pour marquer en fin de match sans réussite. Paradoxalement, ce résultat très décevant peut nous permettre de terminer encore plus fort en Championnat. Mais j'assume la responsabilité de la défaite.»
Rodriguez et Giuly en plein tour d'honneur
Envoyé par maxifoot.fr
Revue de presse de Monaco-Real
10 avr. 2004 - Par Axel Ouvrard
Au lendemain de la qualification de l'AS Monaco devant le Real, les réactions en France et Espagne sont dithyrambiques sur la performance de Monaco. Un rappel avec une petite revue de presse pour les amateurs du genre !
Une deuxième mi-temps incroyable de Monaco permet aux joueurs de la Principauté d'éliminer le
Real Madrid de la Ligue de Champions (3-1 au retour, 5-5 sur l'ensemble des deux matchs), et propulse les coéquipiers de Ludovic Giuly, deux fois buteur, en demi-finale où ils rencontreront l'autre surprise de la soirée, Chelsea. La presse, n'a bien sur pas manqué de parler de l'évennement !
«Ils l'ont fait !» tel était le titre de l'édition monégasque du quotidien régional Nice-Matin. Après un incroyable retournement de situation, les joueurs de Didier Deschamps "survoltés" éliment le favori de la plus prestigieuse des compétitions européennes.
«Un Monaco royal terrasse le grand Madrid» a titré le Parisien, soulignant que la qualification était d'autant plus difficile à obtenir que les espagnols avaient ouvert le score à Louis II. Mais les prestations "magnifiques" de Ludovic Giuly et Fernando Morientes ont eu raison de l'équipe merengue.
Le Figaro continue de parler d'"exceptionnel exploit " . Face aux "Galactiques" contre qui ils n'avaient rien à perdre, les Monégasques ont crée une "surprise ébouriffante" en battant les hommes de Carlos Queiroz. Un rêve qui semblait "incommensurable" après le score du match aller (4-2 pour le Real), mais qui est pourtant devenu réalité au bout d'un match tendu, disputé dans une «ambiance de feu» .
Pour Le Monde, «Monaco rayonne et éclipse les étoiles du Real Madrid» . Le quotidien du soir explique que pour une fois le stade Louis II a perdu le sens de la mesure et que c'est devant un "public déchaîné" que les joueurs de Didier Deschamps ont écrit une belle page de l'histoire du football français. C'est un «match événement qui a fait chavirer le coeur des téléspectateurs habitués des soirées européennes» .
La presse spécialisée n'était pas en reste :
D'après L'Equipe, grâce à ce «fantastique et monumental exploit» , Monaco «écrit sa légende» . Le quotidien sportif rappelle que les deux buts monégasques du match aller ont, sans aucun doute, été décisifs. Une deuxième mi-temps "complètement folle" a permis a permis de faire vivre aux supporter présents au stade Louis II ainsi qu'au téléspectateurs, un moment «inoubliable et exceptionnel» .
Pour nos confrères de Sport24, la performance des joueurs est "exceptionnelle" . Face à cette mission que l'on disait "impossible" , Monaco, emmené par "super Giuly" a réussi un véritable «tour de force» en s'offrant «le scalp d'une équipe madrilène trop suffisante» .
De l'autre côté des Pyrénées, les réactions sont assez cinglantes envers le Real :
Les mots de Raul : «c'est une grande déception» ont été repris dans la plupart des quotidiens espagnols et par le site officiel du grand club de la capitale. L'avant centre du Real Madrid reconnaît que l'on ne peut se permettre une performance moyenne en coupe d'Europe, sinon, "c'est dehors" . Il admet également la supériorité de l'équipe de Didier Deschamps, qui selon lui a été "bien supérieure" .
El Mundo Deportivo, journal pro-Barcelone, est très sévère avec son ennemi castillan, parlant d'un Real Madrid «à la rue» face à un Monaco "étincelant" porté par Giuly et Morientes "impériaux" pendant tout le match. Le journal catalan, parle de la défense madrilène qui prend l'eau régulièrement, comme d'un «véritable talon d'Achille» .
Le journal Marca tente de trouver des explications à la "déroute merengue" en reprenant les propos de Jorge Valdano, directeur sportif du Real : «Nous avons dominé tout le match, mais en 25mn, ils nous ont condamnés. Il nous a manqué la réponse physique» . Il s'est également prononcé sur le cas Morientes : «Je ne regrette pas que nous n'ayons pas mis de clause lui interdisant de jouer contre nous, mais à l'avenir il faudra y réfléchir» . Le joueur toujours payé en partie par le Real a joué un grand rôle dans l'élimination des "Galactiques" .
Enfin, la presse espagnole est unanime au moment de féliciter "el Capitán" Ludovic Giuly auteur d'un match "stellaire" , donnant le tournis à Roberto Carlos et à toute l'équipe madrilène.
En Angleterre, Monaco a déjoué les pronostics :
The Guardian insiste plutôt sur la grande performance de Fernando Morientes : «La puissance de Morientes envoie le Real au tapis» . Le Real est entré sur la pelouse en «se voyant déjà au tour suivant» . Selon le journal anglais, Chelsea ne doit pas déjà se voir en finale car il faudra se méfier de Didier Deschamps, qui impressionne par ses qualités tactiques.
La dernière étape avant la finale de la Ligue des Champions s'annonce très ouverte entre deux challengers victorieux. Monaco peut croire en ses chances face à Chelsea, dont les qualités défensives sont néanmoins plus importantes que celles du Real.
10 avr. 2004 - Par Axel Ouvrard
Au lendemain de la qualification de l'AS Monaco devant le Real, les réactions en France et Espagne sont dithyrambiques sur la performance de Monaco. Un rappel avec une petite revue de presse pour les amateurs du genre !
Une deuxième mi-temps incroyable de Monaco permet aux joueurs de la Principauté d'éliminer le
Real Madrid de la Ligue de Champions (3-1 au retour, 5-5 sur l'ensemble des deux matchs), et propulse les coéquipiers de Ludovic Giuly, deux fois buteur, en demi-finale où ils rencontreront l'autre surprise de la soirée, Chelsea. La presse, n'a bien sur pas manqué de parler de l'évennement !
«Ils l'ont fait !» tel était le titre de l'édition monégasque du quotidien régional Nice-Matin. Après un incroyable retournement de situation, les joueurs de Didier Deschamps "survoltés" éliment le favori de la plus prestigieuse des compétitions européennes.
«Un Monaco royal terrasse le grand Madrid» a titré le Parisien, soulignant que la qualification était d'autant plus difficile à obtenir que les espagnols avaient ouvert le score à Louis II. Mais les prestations "magnifiques" de Ludovic Giuly et Fernando Morientes ont eu raison de l'équipe merengue.
Le Figaro continue de parler d'"exceptionnel exploit " . Face aux "Galactiques" contre qui ils n'avaient rien à perdre, les Monégasques ont crée une "surprise ébouriffante" en battant les hommes de Carlos Queiroz. Un rêve qui semblait "incommensurable" après le score du match aller (4-2 pour le Real), mais qui est pourtant devenu réalité au bout d'un match tendu, disputé dans une «ambiance de feu» .
Pour Le Monde, «Monaco rayonne et éclipse les étoiles du Real Madrid» . Le quotidien du soir explique que pour une fois le stade Louis II a perdu le sens de la mesure et que c'est devant un "public déchaîné" que les joueurs de Didier Deschamps ont écrit une belle page de l'histoire du football français. C'est un «match événement qui a fait chavirer le coeur des téléspectateurs habitués des soirées européennes» .
La presse spécialisée n'était pas en reste :
D'après L'Equipe, grâce à ce «fantastique et monumental exploit» , Monaco «écrit sa légende» . Le quotidien sportif rappelle que les deux buts monégasques du match aller ont, sans aucun doute, été décisifs. Une deuxième mi-temps "complètement folle" a permis a permis de faire vivre aux supporter présents au stade Louis II ainsi qu'au téléspectateurs, un moment «inoubliable et exceptionnel» .
Pour nos confrères de Sport24, la performance des joueurs est "exceptionnelle" . Face à cette mission que l'on disait "impossible" , Monaco, emmené par "super Giuly" a réussi un véritable «tour de force» en s'offrant «le scalp d'une équipe madrilène trop suffisante» .
De l'autre côté des Pyrénées, les réactions sont assez cinglantes envers le Real :
Les mots de Raul : «c'est une grande déception» ont été repris dans la plupart des quotidiens espagnols et par le site officiel du grand club de la capitale. L'avant centre du Real Madrid reconnaît que l'on ne peut se permettre une performance moyenne en coupe d'Europe, sinon, "c'est dehors" . Il admet également la supériorité de l'équipe de Didier Deschamps, qui selon lui a été "bien supérieure" .
El Mundo Deportivo, journal pro-Barcelone, est très sévère avec son ennemi castillan, parlant d'un Real Madrid «à la rue» face à un Monaco "étincelant" porté par Giuly et Morientes "impériaux" pendant tout le match. Le journal catalan, parle de la défense madrilène qui prend l'eau régulièrement, comme d'un «véritable talon d'Achille» .
Le journal Marca tente de trouver des explications à la "déroute merengue" en reprenant les propos de Jorge Valdano, directeur sportif du Real : «Nous avons dominé tout le match, mais en 25mn, ils nous ont condamnés. Il nous a manqué la réponse physique» . Il s'est également prononcé sur le cas Morientes : «Je ne regrette pas que nous n'ayons pas mis de clause lui interdisant de jouer contre nous, mais à l'avenir il faudra y réfléchir» . Le joueur toujours payé en partie par le Real a joué un grand rôle dans l'élimination des "Galactiques" .
Enfin, la presse espagnole est unanime au moment de féliciter "el Capitán" Ludovic Giuly auteur d'un match "stellaire" , donnant le tournis à Roberto Carlos et à toute l'équipe madrilène.
En Angleterre, Monaco a déjoué les pronostics :
The Guardian insiste plutôt sur la grande performance de Fernando Morientes : «La puissance de Morientes envoie le Real au tapis» . Le Real est entré sur la pelouse en «se voyant déjà au tour suivant» . Selon le journal anglais, Chelsea ne doit pas déjà se voir en finale car il faudra se méfier de Didier Deschamps, qui impressionne par ses qualités tactiques.
La dernière étape avant la finale de la Ligue des Champions s'annonce très ouverte entre deux challengers victorieux. Monaco peut croire en ses chances face à Chelsea, dont les qualités défensives sont néanmoins plus importantes que celles du Real.
Nando après son but
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