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  1. #15951
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    L'olympique de Marseille suite au limogeage de Garcia ?
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  2. #15952
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    Match a suspens en PL entre le Leicester de Puel et les Wolves de Moutinho. Notre ex lutin est toujours aussi bon et mine de rien joue dans une bonne équipe. Le petit Neves que je connaissais de nom uniquement régale quand il y a des espaces

  3. #15953
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  4. #15954
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    quelqu'un a l'article en entier ?

  5. #15955
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    Leonardo Jardim : «Je vais entraîner un autre club français»

    Publié le lundi 21 janvier 2019 à 15:08

    Leonardo Jardim, toujours installé à Monaco, est persuadé que son avenir d'entraîneur passera par un nouveau club français. Peut-être même par l'ASM, qui l'a remercié en octobre.

    Régis Dupont

    Leonardo Jardim est encore chez lui à Monaco, où il habite toujours et où il croise parfois, au gré de ses promenades, des joueurs de l'ASM. À la fois proche et loin du club où il a officié plus de quatre saisons (2014-octobre 2018), titre de champion de France et dernier carré européen à la clé en 2017 : juste avant l'entretien, il est passé sans le voir à deux mètres de Bob Tahri, le nouveau préparateur physique du club. L'entraîneur portugais n'a pas manqué d'offres, venues notamment de clubs du Golfe (Al-Nasr, en Arabie Saoudite) ou de Chine (Dalian Yifang) depuis son éviction du 11 octobre, au terme d'un début de saison raté (une victoire en douze matches). Il a parfois hésité mais toujours refusé. À 44 ans, il espère qu'une équipe d'un des grands championnats européens se manifestera dans les mois qui viennent.

    «Qu'avez-vous fait depuis trois mois et demi ?
    J'ai profité de ma famille, j'ai voyagé un peu, je suis allé en Chine, au Qatar, en Arabie Saoudite, je suis allé voir des matches en Angleterre, en Italie. Je suis allé à la rencontre d'autres réalités, d'autres cultures, d'autres façons de penser. C'est important pour ma carrière de rester bien informé, de ne pas me contenter de ce qui se passe en Europe.

    Malgré les énormes sommes proposées (10 à 15 M€ annuels), vous avez préféré patienter ?
    Quand tu es entraîneur de foot, au niveau auquel j'ai eu l'habitude de pratiquer ces dernières années, tu ne prends pas une décision seulement par rapport à l'argent. Tu prends aussi en compte tout le reste : quel est ce championnat ? Est-ce bon pour la famille ? Est-ce que tu as vraiment besoin de cet argent pour vivre ? Et beaucoup d'autres choses. La décision, on la prend une fois qu'on a mis tout ça sur la table. Je me donne jusqu'au mois de juin.

    Si aucun grand club européen ne se présente d'ici là, vous seriez prêt à aller en Chine ?
    Je suis sûr qu'un club des cinq grands championnats viendra d'ici juin. Directement ou indirectement, plusieurs dirigeants de clubs des cinq grands championnats ont déjà parlé avec moi. Après, je suis un fils d'immigrants, je n'ai pas le moindre problème pour aller, un jour, dans un championnat "différent". Le Brésil, les États-Unis, la Chine, ...

    Parmi ces contacts, y avait-il un club français ?
    J'aime beaucoup la Ligue 1 et il y a une chose dont je suis sûr, peut-être pas à 100 %, mais à 80 %, c'est qu'un jour je reviendrai à Monaco. La deuxième chose dont je suis sûr, c'est que je vais entraîner un autre club français. Ici les gens du football, malgré les premiers mois difficiles, m'ont toujours respecté, les supporters aussi.

    L'agent Pini Zahavi vous aurait proposé Lyon...
    Je n'ai jamais parlé publiquement d'un club qui s'intéresserait à moi. Sauf le Sporting Portugal (cet automne), parce que le président (Frederico Varandas, dont il est proche) avait déclaré qu'il m'avait contacté, alors je n'allais pas dire le contraire. Les clubs qui m'approchent savent que rien ne sort de ma bouche.

    Mais Lyon, ça vous plairait ?
    En France, outre Monaco, il y a deux ou trois gros clubs, peut-être quatre, qui peuvent jouer le haut de tableau. Bien sûr que ces clubs me plaisent. Ce que je veux, ce n'est pas que tel ou tel agent me place ici ou là, c'est sentir que le club en question me veut vraiment, qu'à ses yeux je suis la bonne personne pour le projet en place.

    «Entraîner, c'est mon truc. J'en rigole parfois avec mes amis : je ne sais pas faire autre chose. Je n'ai pas d'autre passion que le foot»

    Un poste vous fait-il rêver ?
    Le poste de rêve pour moi, c'est entraîneur. Avant même d'entrer à l'université, j'avais décidé. Entraîner, c'est mon truc. J'en rigole parfois avec mes amis : je ne sais pas faire autre chose. Je n'ai pas d'autre passion que le foot. Aujourd'hui, je suis à 100 % entraîneur, pas à 99 %.

    Aller en Chine, ça aurait été repartir en arrière ?
    Non, je ne pense pas. Regardez ici à Monaco : après Monaco, Arsène Wenger est parti au Japon (à Nagoya, en 1994) avant d'aller à Arsenal. C'est une question d'opportunité.

    À Monaco, vous reviendriez comme entraîneur ?
    Je ne sais pas. Monaco, c'est une très belle histoire de quatre ans et demi. L'endroit me plaît beaucoup et ma famille se sent bien ici. Je suis très reconnaissant envers le club, envers Vadim (Vasilyev) et envers le président (Dimitri) Rybolovlev pour le pari qu'ils ont fait avec moi quand suis venu du Sporting Portugal, en 2014. Et aussi envers le Prince (Albert II), qui m'a toujours soutenu, m'a toujours encouragé, y compris quand j'ai quitté le club. Une partie de mon coeur est à Monaco.

    Aujourd'hui, quelles sont vos relations avec l'ASM ?
    Je suis très fier d'avoir collaboré avec ses dirigeants pendant plus de quatre saisons. On n'a pas été seulement champions, ou en quarts de finale et demi-finale de la Ligue des champions (en 2017), on a aussi toujours joué le podium, on a fait émerger beaucoup de jeunes joueurs, on les a valorisés.

    «Quand tu changes d'entraîneur, ça peut provoquer le déclic. Mais la vérité, c'est qu'on avait besoin de prendre trois-quatre joueurs aguerris pour maintenir le niveau cet été»

    Mais avez-vous toujours des contacts ?
    Oui, principalement avec Vadim (Vasilyev, le vice-président du club). On est amis. Cette semaine (la semaine dernière), il m'a appelé pour me féliciter, il pensait que j'avais signé en Chine (sourire). Avec le président et Vadim, j'ai toujours été très direct, j'ai essayé de toujours dire les choses franchement. Quand j'ai déclaré en début de saison qu'avec cet effectif ce serait difficile d'atteindre les objectifs du club, j'en avais déjà parlé avec le président et avec Vadim. Il y a beaucoup de respect mutuel, parce que je suis toujours resté droit et sincère par rapport à ce qu'il se passait. Cette saison, on a eu deux ou trois blessures importantes et le mercato n'a pas été réussi, tout le monde le sait. Mais j'ai toujours laissé Vadim et le président à l'aise : si vous pensez que je suis le problème, c'est facile de régler les choses. Quand tu changes d'entraîneur, ça peut provoquer le déclic. Mais la vérité, c'est qu'on avait besoin de prendre trois-quatre joueurs aguerris pour maintenir le niveau cet été et afin de compenser les départs successifs. Les responsables sont partis sur une autre option. Aujourd'hui, je vois une autre attitude lors de ce mercato d'hiver (arrivées de Cesc Fabregas et Naldo, notamment) et je pense, j'espère, que Monaco va se rapprocher de la position qu'il mérite.

    Mais le jour de la séparation, comme cela s'est-il passé concrètement ?
    J'avais parlé de la situation avec Vadim avant d'aller à Dortmund. Après, nous avons perdu là-bas (0-3, le 3 octobre), puis nous avons perdu contre Rennes à la maison (1-2, le 7 octobre). Pendant la trêve internationale, il m'a appelé : "Passe à mon bureau, nous allons parler", et moi je ne me suis pas opposé à lui. Je sais quand je peux faire quelque chose. Là, j'ai dit : "Vadim, je ne peux pas emmener cette équipe en haut de tableau." Vadim a pensé, peut-être, que j'étais un peu fatigué après quatre ans et demi et que quelqu'un de nouveau serait capable de changer les choses. Ça s'est passé de manière très amicale, très simplement. On a réglé les choses en cinq minutes, autour d'une table. Je lui ai rappelé : "Vadim, mon objectif c'est que le club prenne les meilleures décisions et qu'il atteigne ses objectifs."

    De l'extérieur, vous avez pu donner l'impression de ne pas être fâché de partir.
    Non, je n'étais pas content ! Nous avions de mauvais résultats, je n'ai pas atteint les objectifs du club ! Mais au bout de huit journées, j'ai regardé l'effectif, l'évolution des joueurs plus jeunes qui arrivaient, et j'ai dit, oui : "Je ne suis pas capable d'atteindre les trois premières places, ce sera très difficile de ne pas descendre." Je ne suis pas étonné que l'équipe soit toujours dans cette position.

    On a beaucoup insisté aussi, sur la préparation ratée.
    Les personnes qui disent cela, c'est pour trouver une excuse, pour détourner l'attention. On parle d'une méthode qui a abouti au titre de champion en 2017 alors qu'on n'était pas favoris du tout, d'une méthode qui a porté des joueurs arrivés ici gamins dans des clubs de très haut niveau. D'une méthode qui a mis l'équipe systématiquement sur le podium. Je me rappelle d'une année où on a joué plus de 60 matches et tout le monde disait : ''Putain, la condition physique de Monaco c'est le top niveau.'' Et maintenant que l'équipe n'est plus au niveau, on parle de ça. C'est une excuse de personnes mal intentionnées. Ou alors qui ne comprennent rien au football. Je ne suis plus là depuis bientôt quatre mois et les résultats sont restés négatifs, non ? Pourtant, une préparation physique, on a besoin d'un mois pour la corriger. Pas plus.

    «Quand Monaco sera mieux classé, peut-être que j'irai»

    Les nombreuses blessures, c'était la fatalité ?
    Mais regardez l'histoire de (Stevan) Jovetic, l'histoire d'Adama Traoré, l'histoire de (Almamy) Touré, même celle de Rony (Lopes) avant la saison passée ! Tous ces joueurs qui avec moi sont restés longtemps blessés ne jouaient pas beaucoup plus avec les autres. Sinon, (Alexandre) Golovine et (Ronaël) Pierre-Gabriel ont eu une entorse d'une cheville. Ça n'a rien à voir avec la préparation physique. Et les joueurs qui ne se blessent jamais n'ont pas été blessés. Il faut être stupide pour dire : "Je crois que cette année Jardim a changé les choses et ça n'a pas marché."

    On a laissé entendre aussi que vous étiez peut-être moins motivé.
    Ah bon. Non, j'étais très motivé, vous pouvez me croire ! En football, comme je dis toujours, tout est important. L'entraîneur, les dirigeants, mais le plus important, ce sont les joueurs.

    Ces derniers temps, la préparation athlétique a radicalement changé à Monaco...
    Je ne sais pas. Chacun a sa façon de travailler. Je me rappelle de (Claudio) Ranieri à qui j'ai succédé ici, un grand entraîneur, mais avec une méthodologie différente de la mienne. Je me suis adapté, je n'ai jamais remis en cause son travail. Je pense que ce n'est pas la fonction d'un entraîneur. L'entraîneur, c'est une idée, une méthodologie de travail, il prend le staff technique pour travailler selon cette méthodologie, et je pense que c'est ce que fait Thierry Henry. Il a pris un staff qui partage ses idées. Après, je n'en sais pas plus et je ne cherche pas à savoir, ce ne serait pas honnête.

    Avez-vous eu des échanges avec la nouvelle équipe technique ?
    Non, j'ai dit clairement à Vadim que la porte était ouverte si nos successeurs avaient besoin de quelque chose. Mais des membres de mon équipe technique sont restés au club, ils ont toutes les informations sur notre travail je pense.

    Donc vous n'avez pas eu de contact avec Thierry Henry ?
    Non, jamais.

    Êtes-vous retourné au stade depuis ?
    Non, parce que je pense que ce ne serait pas éthique. Quand Monaco sera mieux classé, peut-être que j'irai.

    Si les résultats avaient été un peu meilleurs en début de saison, seriez-vous encore entraîneur de Monaco ?
    Je ne sais pas. Sincèrement. Je me rappelle d'un penalty manqué ici contre Lille (0-0, le 18 août), du but contre l'OM (2-3, le 2 septembre) ou Bordeaux (1-2, le 26 août) à la dernière minute. Mais je crois aussi qu'on ne serait pas sur le podium pour autant. Peut-être en milieu de tableau. Je le répète : l'entraîneur peut aider, les dirigeants aussi. Mais ce sont les joueurs qui jouent.»
    Nous sommes dans l'accélération.

  6. #15956
    Colosse du milieu Avatar de yannick-sker
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    Merci !

  7. #15957
    Avatar de GerardBaste
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    Vraiment intéressant, notamment ses passages sur la préparation physique et "les joueurs", il ne dit rien mais il en dit tellement en même temps sur eux.
    Le groupe doit être sacrément dégueulasse d'un point de vue motivation. Même si on en doutait déjà peu...

    Léo quand même...

  8. #15958
    Avatar de Albertestméchant
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    il me manque.
    qu'il ne fasse pas la bêtise de signer dans un des deux olympiques, mon petit coeur ne le supporterait pas.

  9. #15959
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    oisif, dans l'oise!
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    Chouette interview.

    On sent le mec intelligent

  10. #15960
    Avatar de giancarlo
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    Ablis
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    Oui chouette itw qui fait peur...

    " ce sera très difficile de ne pas descendre."

    On a beaucoup insisté aussi, sur la préparation ratée.
    "Les personnes qui disent cela, c'est pour trouver une excuse" "Pourtant, une préparation physique, on a besoin d'un mois pour la corriger"
    Faut pas se laisser gagner par l'euphorie de croire que l'on est un homme important Louise Attaque

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