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Discussion: [Revue de presse]

  1. #2611
    Avatar de Tarô
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    Nankatsu
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    Citation Envoyé par Butch Voir le message
    Oui mais en général ils ne sont pas habilités à statuer sur ce genre de chose. Le sport c'est trop spécifique (c'est pour ça d'ailleurs qu'il y a un tribunal arbitral du sport ou que les recours entamés contre le FPF n'avancent pas devant la cour de justice de l'union Européene).
    Ils feront comme le tribunal administratif au final. Au lieu de penser à l'avenir, on perd du temps et de l'énergie encore une fois, pour rien (j'y crois pas une seconde, mais les seuls qui pourraient y gagner quelque chose, c'est Amiens et Toulouse - une L1 à 22 -).
    Je pense que les clubs lésés (dont nous faisons partie) pourraient réclamer des dommages et intérêts.

    Je pense que ça n'ira nulle part car la ligue se défendra d'avoir suivi les instructions du gouvernement, mais au moins Aulas défend son club.

    Je vais pas en rajouter une couche parce que tout le monde a compris pourquoi j'insiste là dessus, mais voilà.
    Repeat, Repeat, Repeat.

  2. #2612
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    Salut
    Y a un article dans l'Equipe sur l'episode du tunnel.
    Une âme charitable pour partager ? Merci d'avance

  3. #2613
    Avatar de giancarlo
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    Citation Envoyé par hypo Voir le message
    Salut
    Y a un article dans l'Equipe sur l'episode du tunnel.
    Une âme charitable pour partager ? Merci d'avance

    Je l'ai lu hier soir et encore une fois j'ai pas pu dormir... ils auraient du sanctionner lourdement l'OM après ca. Quand on sait qu'ils se sauvent à la différence de but avec Nancy.. ca me bouffe encore plus !


    L'article


    Foot,
    Couloirs et fracas (2/6)

    avant-première abonnés

    Couloirs et fracas (2/6) : Marcelo Gallardo, l'obscurité au bout du tunnel

    (L'Équipe)


    Le 7 avril 2000, à la mi-temps d'un OM-Monaco (4-2) incandescent, Marcelo Gallardo, le milieu argentin de l'ASM, est rossé dans le couloir menant aux vestiaires du Vélodrome. Alors entraîneur adjoint de Marseille, Christophe Galtier écopera de six mois de suspension

    Mathieu Grégoire, à Marseille01 juin 2020 à 21h16

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    Vingt-ans après, les langues ont encore du mal à se délier, les mémoires restent floues. Comme s'il n'y avait pas de prescription dans cette histoire, vite résumée par un tango brutal entre un artiste argentin et un coupable marseillais. « En 2020, je suis surpris qu'on mette tout sur le dos de "Galette" », soupire Éric Di Meco, alors manager de l'OM. « Galtier (l'entraîneur adjoint de Marseille) a pris pour tout le monde. L'épisode Gallardo, ce sont des crapuleries, ajoute Patrick Blondeau, le capitaine marseillais. Frapper des gens à terre, c'est sale. Beaucoup ont regretté leur geste, ils ont eu honte. » Pour Serge Marchetti, le directeur de la sécurité de l'époque, « s'il n'y a pas deux ou trois de mes gars (vigiles), Gallardo n'en sort pas vivant ».



    Une série qui fait du bruit
    Dans l'histoire de notre Championnat, le retour aux vestiaires a parfois donné lieu à des scènes peu reluisantes, mêlant joueurs, arbitres ou dirigeants. Revivez toute la semaine ces épisodes houleux. 1/6, lundi : 1982, Pantelic à Bordeaux ; 2/6, mardi : 2000, Gallardo à Marseille ; 3/6, mercredi : 2011, Cichero à Furiani ; 4/6, jeudi : 2014, Leonardo ; 5/6, vendredi : Brandao-Motta, 2014 ; 6/6, samedi : 2018, Lopes à Marseille.



    Les deux vestiaires débouchent sur une plate-forme. De là, un escalier mène à un tunnel, quelques dizaines de mètres à parcourir, un virage à droite, puis un autre escalier pour remonter sur le terrain, au pied du virage Nord. Le Jump de Van Halen, la ferveur qui balaie tout. Ce vendredi 7 avril 2000, les joueurs de l'OM n'ont pas besoin d'être motivés. Treizièmes, à un point de la relégation, ils vivent une saison pourrie, il leur reste cinq matches pour se maintenir, dont deux à domicile. Ils se sont réunis pour préparer ce « match de la survie » face à un Monaco filant vers le titre. Blondeau : « Si on perd, on va en D 2. » Comme d'autres joueurs, il a eu vent d'une rumeur : dans le car monégasque, un temps bloqué à l'entrée du Vélodrome, Marco Simone aurait pris le micro pour appeler à enfoncer un rival honni, celui qui les a tant frustrés au début des années 1990. Ils percevraient une double prime en cas de succès.


    Ancien latéral de Monaco (1989-1997), Blondeau connaît bien la réputation des Marseillais en principauté. Ce soir-là, il faut faire peur. Cette ASM débarque en toute décontraction, elle est meilleure, Gallardo régale, David Trezeguet exécute. L'OM se présente sans William Gallas, Florian Maurice ou Robert Pires, qui va regarder le match au milieu des Yankees, du virage Nord. À 20 h 35, les deux équipes se mettent en ligne. Philippe Léonard, le latéral belge de Monaco, raconte : « Pat Blondeau arrive le dernier, il prend Marco Simone par l'épaule, le sort du rang, lui parle à l'oreille. Je me dis : "C'est cool, certainement qu'ils sont potes." Puis Pat fait mine de s'en aller, puis il se retourne et il lui met une de ces gifles ! Une tarte comme Belmondo dans ses films. Je suis sidéré. En face de moi, je vois "Pancho" (Abardonado) rigoler. Pat se remet dans le rang, l'arbitre arrive, personne ne bronche, le toit s'ouvre et on rentre sur le terrain. Marco va trouver Blondeau, met son doigt sur le visage. »


    « À un moment, il y a des échauffourées partout sur le terrain, je vois Marco (Simone) par terre, comme s'il était allongé sur son transat, qui regarde le spectacle »
    Philippe Léonard, ancien défenseur de Monaco






    Alain Sars, l'homme en noir, essaie de calmer les acteurs. « On était venus sans pression, mais, là, tu as compris qu'il faut montrer les dents, faire bloc, souffle Léonard. Djetou et Luccin se chauffent au milieu. À un moment, il y a des échauffourées partout sur le terrain, je vois Marco par terre, comme s'il était allongé sur son transat, qui regarde le spectacle. » De la Peña est expulsé, côté OM (37e), Léonard côté ASM, juste avant la mi-temps : « Je rouspète près du juge de ligne sur un ballon qui sort : deuxième jaune. Le contexte joue, ça siffle de partout. »




    En première mi-temps. Marcelo Gallardo (à gauche) avait récolté un carton jaune pour mauvais geste envers un adversaire. (B. Papon/L'Équipe)


    Gallardo subit bien des tacles, sent le souffle chaud des adversaires sur sa nuque, les pointes des coudes dans les côtes. Comme d'habitude. Arrivé à l'été 1999, le petit Argentin a provoqué 19 cartons jaunes et 2 rouges avant de se présenter au Vélodrome. Le 6 février 2000, lors d'un match de cisailleurs éhontés à Gerland entre l'OL et Monaco (2-1, 54 fautes !), il est agressé par Sonny Anderson, expulsé pour un coup de pied. Il rend fou par ses dribbles, ne ferme pas sa bouche quand on tente de l'intimider. « El Muñeco » (le Poupon) est un enfant de River Plate, il a commencé à 16 ans, devant 75 000 personnes, dans un stade où des structures gonflables sont mises en place pour protéger les visiteurs des projectiles.


    Galtier se retourne, veut se jeter sur Gallardo. Ce dernier tombe au bas de l'escalier, plusieurs Marseillais se jettent sur lui

    Au Vélodrome, il parle, il parle, répond aux invectives du banc de l'OM. À la mi-temps, les échanges de mots doux en français ou en espagnol, sur le même thème, se poursuivent alors que joueurs et staffs marchent en grappe vers les vestiaires. Gallardo suit de près Galtier. Deux mètres, pas plus, et les amabilités continuent. Arrivé en haut du dernier escalier, l'adjoint du coach olympien, agacé par une insulte de trop ou peut-être un crachat, se retourne, veut se jeter sur Gallardo. Réussit-il à agripper l'Argentin ? Lui décoche-t-il un uppercut ? Gallardo tombe au bas de l'escalier, un « moulon » se forme, comme on dit à Marseille. Peter Luccin, des intendants et un kiné de l'OM mettent des coups de pied et de poing à Gallardo.


    Le Monégasque Djetou fonce dans le tas, Blondeau ceinture et écarte le gardien de l'ASM Barthez, parrain de sa fille, qui veut rentrer dans la mêlée. Di Meco débarque depuis la corbeille, attrape par le col Pierre Uboldi, un dirigeant de Monaco, crie : « Toi, ta gueule ! Tire-toi ! Tu n'as rien à faire ici ! » Uboldi reçoit une « boursoufle » par-derrière. « Il croit à tort que c'est moi, dit Di Meco. Il aurait mérité d'en prendre une, mais c'était déjà un monsieur âgé (49 ans à l'époque). » M. Sars, en compagnie des délégués et de Jean-Louis Campora, président de l'ASM, essaie de séparer les protagonistes.


    « Il (Gallardo) m'a dit qu'il a eu peur de mourir. Il est traumatisé, physiquement et moralement. L'OM fait ses coups en douce, en toute impunité »
    Costinha, alors milieu de terrain de Monaco






    Déjà au vestiaire, Leonard a entendu le fracas de la bagarre. « Je vois Gallardo qui rentre tout abîmé, se souvient-il. Il a le visage marqué, des marques de crampons sur le ventre, le torse. Personne ne veut revenir sur le terrain. Claude Puel (l'entraîneur) insiste pour qu'on termine le match, pour le club, il dit que c'est notre devoir. » M. Sars est entré quelques instants dans la salle. « Gallardo est sur la table avec le docteur, il a la gueule complètement défoncée, se souviendra Willy Sagnol en 2018. Et l'arbitre fait comme sur le terrain, il sort le carton rouge et il lui dit : "Je vous expulse car vous avez mis le bordel." Du grand n'importe quoi. » Les Monégasques, à neuf, finiront par s'incliner 2-4. Les Marseillais enchaîneront par 4 matches nuls et termineront 15es d'une Ligue 1 à 18 clubs, à égalité de points avec Nancy, premier relégué.


    À la sortie du stade, les faits sont minorés. « Il n'y a pas eu d'agressions sur le terrain. Que des petits problèmes avec Gallardo, qui les a continués dans le vestiaire », explique Di Meco, alors manager. Sac de sport à l'épaule, Blondeau sourit : « Je suis satisfait. Ce fut un combat d'hommes. » Une controverse majeure est née, pourtant. Gallardo sera examiné dans la nuit aux urgences de l'hôpital Princesse-Grace, à Monaco. Costinha, son ami, s'exprime pour lui : « Il m'a dit qu'il a eu peur de mourir. Il est traumatisé, physiquement et moralement. L'OM fait ses coups en douce, en toute impunité. Tout est permis à Marseille et personne ne réagit. Ce n'était pas du sport, c'était la guerre. » Le président Campora prévient dès le lendemain : « J'irai au bout. Je veux que ces choses-là disparaissent. Nous irons au tribunal. »


    Gallardo porte plainte pour coups et blessures...
    avant de la retirer quelques mois plus tard


    Gallardo porte plainte pour coups et blessures, contre trois agresseurs formellement identifiés, dont Galtier et Luccin. Une plainte qu'il retirera début juin. Blondeau n'en fait pas partie, mais il est « visé par sept plaintes. Je dois m'expliquer au commissariat sur la gifle à Simone. » Marchetti, le directeur de la sécurité, s'expliquera quatre fois devant la Ligue nationale de football (ancien nom de la Ligue de football professionnel), qui a convoqué certains protagonistes (Galtier, Gallardo, Sars, Kalt, le quatrième arbitre...). Le grand mystère des caméras est abordé. Campora s'interroge sur leur absence : « C'est important, car si les caméras de Canal+ ont été écartées, il y a préméditation. » Le réalisateur de la chaîne, Jean-Paul Jaud, explique : « Vingt minutes avant le direct, la sécurité de l'OM a interdit les caméras dans le couloir. » Pour Marchetti, « il n'y en a jamais eu à l'endroit de l'agression, Canal + se mettait à l'entrée sur le terrain ».




    Une semaine après les faits, des supporters monégasques réclament des sanctions contre l'OM. (D. Bardou./ L'Équipe)


    Si Gallardo va rejouer le week-end suivant en Ligue 1 et Monaco se concentrer sur les festivités du titre, l'affaire laissera des traces à l'OM. « Robert Louis-Dreyfus (l'actionnaire principal du club) voulait connaître les responsables. Certains tremblaient, au club », se souvient Blondeau. Le président, Yves Marchand, un Suisse austère aux principes rigides, déclenche une enquête interne. Le secteur sportif et la sécurité se renvoient la patate chaude et le visage tuméfié de Gallardo, large coquard à l'oeil droit, lèvre supérieure enflée. « J'ai failli en venir aux mains avec Marchetti dans le bureau présidentiel », se rappelle Di Meco. « Pas un mec de la sécu n'a mis un coup, dit Marchetti. Il y avait trop de monde dans ce tunnel, plein de personnes n'avaient rien à faire là. Dirigeants, staff : ils s'en sont tous mêlés pour en découdre, au lieu de calmer les choses. »


    En juin, il quitte Marseille. L'intendant Stéphane Saliu est mis à pied par le club. Il sera réintégré la saison suivante, après un lobbying en interne. Galtier prend six mois de suspension et revient brièvement en novembre 2000, pour diriger un dernier match avec l'OM, en coach intérimaire. Il sera le seul à « assumer », selon ses propres termes.





    Faut pas se laisser gagner par l'euphorie de croire que l'on est un homme important Louise Attaque

  4. #2614
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    Merci Gian.

    Quand je pense que certains me demandent encore pourquoi je hais ce club...

  5. #2615
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    Incroyable cette histoire franchement incroyable.

    Je me rappelle de ce match de malade sur le terrain avec le super retourné de Trézéguet.

    Franchement ça fait même froid dans le dos quand tu lis tout ça...
    ASM FC et David Trézéguet forever !!!

  6. #2616
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    C'est terrible. Perso je hais ce club depuis la fin des années 80, début 90 et en particulier ce fameux match où on prend 0-3 à Louis II avec certains joueurs munegu qui ne faisaient pas le taf. C'était tellement flagrant, en particulier un but de Boli sur lequel Mendy ne saute même pas.
    Cette histoire n'a fait qu'amplifier la haine profonde que je voue à ce club.
    IB - contre les modos-trolleurs

  7. #2617
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    Puel n'aurait jamais du pousser pour re-rentrer sur le terrain... quelle honte.

  8. #2618
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    Le fameux but de Boli...

    https://youtu.be/qg8dR-Qx8dg?t=1260
    IB - contre les modos-trolleurs

  9. #2619
    Star internationale Avatar de Maradona
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    Citation Envoyé par cerebus Voir le message
    Le fameux but de Boli...

    https://youtu.be/qg8dR-Qx8dg?t=1260
    J'ai l'impression que Mendy s'attend à ce qu'Ettori intervienne (est-ce que Jean-Luc lui parle?). D'ailleurs l'erreur est clairement du gardien sur le coup, pour moi. Il n'y va pas franco et/ou en retard alors que s'il reste dans les buts, il l'arrête de la poitrine...

    Après, ça n'enlève en rien le fait que le vieux Roger était un vendu...

  10. #2620
    Star internationale Avatar de Mimo
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    Pourquoi j'ai ouvert ce topic

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