Cyclisme

[Tsar]

Quand je vois le tour de Sagan, seulement 45eme du général, qui est de toutes les échappées, doit avoir finit la moitié des étapes dans le top 10 voir top 5, a gagné 3 etapes jusque la, je me dis que le porteur du maillot vert va devenir bien plus bandant pour les vrais amoureux du velo que le maillot jaune (2, 3 etapes a fonds et ensuite c'est tactique et gestion pendant tout le reste du tour.. un ennui mortel).

Moi de toute façon j'ai deja fait mon choix, Sagan c'est le mec qui représente le mieux le vélo aujourd'hui entre ses victoires en VTT, dans les classiques et ses participations a des courses dites de secondes zone pendant que les autres font 3 ou 4 courses dans l'années.
Et puis un mec qui n'a plus porté le maillot de son équipe depuis 11 ans force le respect

[GerardBaste]

Ouai... la teamSky en faite c'est comme les Warriors au basket, ils ont les deux meilleurs coureurs du moment avec Froome et Thomas.

La vérité est quand même bien différente.

Chez Sky on ne prend pas les meilleurs, on arrive à transformer des gars moyens en "meilleurs coureurs de grands tours" comme par magie.
C'est tellement vulgaire de voir ce qu'il se passe dans ce sport, c'est vomitif.

Froome, on parle quand même d'un gars qui n'a rien fait jusqu'à 25 ans... 25 ans ! C'est énorme.
Un rouleur, avec des victoires de "grimpeurs" sur des sous-courses sans adversité. Il n'a rien démontré sur un grand tour avant 2011, à 26 ans, 1 an après son arrivée chez Sky.

Rien que son CV pue la merde.

Et on est en train de voir la même chose, en pire avec Thomas, à plus de 30 piges, alors qu'il y a encore 3 ans, le mec explosait après avoir emmené ses leaders en montagne pendant deux étapes successives.

Evidemment, tout le monde le sait, on développe des qualités de grimpeurs de vainqueur de grand tour à 32 ans ...

[Tanplan]

Ouep c'est complètement gerbant ... Je me souviens des débuts de Froome sur le tour, complètement inconnu, et le mec largue tranquillou Bradley Wiggins sans même s'en rendre compte, à une main en buvant un thé..

Ils les transforment en machine sans saveur dans la plus grande indiscrétion..

[Raiden]

Vous voyez le mal partout...

Signé: un mec qui en a RAF du vélo...

[lio]

Bon. Si il y a une étape à voir sur ce tour, c'est aujourd'hui. Ze number 17. Course de côte au format inédit, avec départ en ligne et tout et tout.
Personne n'a l'air de croire dans les chances du gentil français pour bouter les méchants anglais hors du podium. Moi non plus, vu que j'y comprends cazzo.
Mais quand même. Même si le batave Dumoulin pouvait faire sauter au moins un des deux rosbifs, ce serait une belle étape.
Le plus probable est quand même que les britons explosent tout le monde, comme d'hab, mais on peutrêver.
C'est à 15.15. Je me fais mettre en arrêt maladie pour 2 heures 30.

[Tsar]

Le point positif de cette journée c'est que Froome a sans doute perdu le tour (Bardet aussi mais y a que lui qui pense qui le gagnera un jour)
Ca reste moche pour une etape de 65 bornes que les favoris ne s'attaquent qu'a 1km de l'arrivée.
Et qu'est il arrivé a Quintana ? lui qui avait l'air d'adorer renifler le cul des Sky ces dernieres années, finir devant ne lui ressemble pas

[Yung Denver]

Bonsoir à tous,

Quelqu’un pourrait il partagé l’article de l’Equipe "Le Coup de la bordure en question" datent de ce jour?

Merci d’avance à vous, je suis un peu novice en tactique de cyclisme et j’aimerai en savoir plus sur ce qu’il s’est passé sur l’étape du jour.

[giancarlo]

Le coup de bordure fatal à Thibaut Pinot décortiqué
Thibaut Pinot s'est fait piéger à un endroit que plusieurs équipes avaient repéré. Cette embuscade parfaitement maîtrisée ne doit rien au hasard.
De notre envoyé spécial, Gilles Simon (avec M.M., Y.H., A. Cl. et B.F.)
mis à jour le 16 juillet 2019 à 01h02
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1. Comment est-ce parti ?
Le peloton était nerveux depuis un bon moment. Les Ineos avaient tenté une première embuscade au lieu-dit Tonkin, à 73 km de l'arrivée à Albi, sous l'impulsion de Luke Rowe et Michal Kwiatkowski, les deux docteurs ès-bordures de l'équipe britannique. L'action avait échoué parce que le vent ne soufflait pas suffisamment fort.


Les Ineos avaient identifié un deuxième endroit propice : à 40 km de la ligne, peu avant le lieu-dit du pas d'Albi. Depuis quelques kilomètres, et le passage de la dernière difficulté, la route du peloton avait basculé dans une direction ouest - sud-ouest, les exposant ainsi à un fort vent du nord-ouest sur le flanc droit.


À 40 bornes, le peloton devait virer à droite à un rond-point pour rester sur le parcours. Les coureurs en tête de course qui choisirent de passer par la gauche parcoururent davantage de chemin et rétrogradèrent dans le peloton d'une vingtaine de places minimum (schéma ci-dessus). Le premier acte de la bordure venait de se jouer.

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Les Education First ont d'abord placé une première accélération mais se sont relevés. « Ils ont hésité un instant et ont donc perdu leur position, indique Jonathan Vaughters, le manager de l'équipe américaine. Et là, c'était fini. Les instructions étaient claires, je pense que c'est simplement un moment d'indécision. » C'est alors que Julian Alaphilippe est entré en action. Le Maillot Jaune a violemment accéléré, relayé par Michael Morkov et Yves Lampaert.




À 34,5 km de la ligne, au lieu-dit La Croix de Mille, le peloton était encore gros de 98 coureurs quand une cassure s'est opérée à la hauteur du trentième coureur, après un rétrécissement à l'entrée d'un autre rond-point (ci-dessus) qui avait aminci encore davantage la file de coureurs. « La route était étroite, tout le monde ne pouvait pas passer », ajoute Alaphilippe. La bordure était lancée.


« Les étapes de vent sont pour les sprinteurs, résume Nicolas Portal, le directeur sportif français d'Ineos. Il y a toujours des gars balèzes spécialistes du vent, et une fois qu'il y a une équipe du classement général qui joint ses forces à une équipe de sprinteurs, ça embraye. Aujourd'hui, les équipes du général ont poussé au début et après, ça a basculé. Les sprinteurs se sont dit qu'ils devaient envoyer. »

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2. Où était Thibaut Pinot ?
« Un peu avant le coup de bordure, Thibaut était bien placé avec tous ses équipiers », raconte Julian Alaphilippe. Les Groupama-FDJ étaient eux aussi avertis qu'il pouvait se tramer quelque chose en fin d'étape. « Apparemment, ils ont pris le rond-point en faux plat descendant par la gauche alors qu'il fallait le prendre par la droite, explique Marc Madiot, le manager de l'équipe. Ils sont passés d'un coup de la vingtième position à la soixantième, et puis il y a eu cette cassure, devant. C'est ce que m'a dit Thibaut. C'était nerveux, un coup il y avait du vent, un coup il n'y en avait pas, donc un coup tu étais à l'abri puis tu ne l'étais plus... »

Embedded video

letourdata
@letourdata
Thibaut Pinot's group came back as close as 10" behind the first bunch before losing 1'40" on the line.

Average speeds in the final 35km:
Alaphilippe - 56.7km/h
Pinot - 54.9km/h#TDF2019 #TDFdata

92
6:10 PM - Jul 15, 2019
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« On a cafouillé au moment où ça part, admet Philippe Mauduit, directeur sportif de l'équipe française. Il y a eu un moment où on s'est un peu perdus dans le peloton. C'était la panique dans le peloton et, forcément, ça désorganise. »

Les Ineos aussi se sont laissé piéger par le premier rond-point. Nicolas Portal, le directeur sportif : « Nos gars n'étaient pas super bien passés, ils étaient quasiment derniers. Ils ont vu les Quick Step embrayer, ils ont réagi, ont remonté, sprinté. La route était ouverte, assez droite, on savait qu'on avait huit, neuf kilomètres comme ça. Ça s'est mis en ligne et c'était le bazar, il suffit qu'une équipe embraye... »

3. Le coup était-il prémédité ?
« On savait que ça allait être nerveux et qu'il y avait des risques de bordure, explique Julian Alaphilippe. On est restés concentrés toute la journée. On avait un double objectif : consolider mon maillot jaune et placer Elia Viviani pour le sprint. Education First a tenté un coup qui a fait beaucoup de mal à tout le monde puis s'est relevé. C'était donc à nous de tenter. J'ai vu que tout le monde (ses coéquipiers) était derrière moi alors je me suis mis à bloc. J'ai pris du plaisir... »

Tom Steels, son directeur sportif chez Deceuninck-Quick Step, en remet une couche : « On avait prévu ce matin qu'il y avait un risque de bordure dans le final, environ entre 40 et 30 km de l'arrivée, et qu'on pouvait tenter quelque chose en fonction du vent. On avait évoqué une tactique le matin, mais elle était tributaire du sens du vent. Finalement, on a improvisé lorsqu'on a vu que le vent était de la partie dans ce secteur et qu'il fallait éviter de se faire piéger. Lorsque Bora a accéléré et qu'Ineos s'est également porté à l'avant, on n'a pas douté une seconde. On savait qu'il pouvait se passer quelque chose et on aime cette façon de courir. Si certains gros leaders se sont fait piéger aujourd'hui, c'est qu'ils n'étaient pas bien positionnés et c'est une faute grossière. Ce sont des choses qui peuvent arriver, mais on n'a pas droit à ce genre d'erreur sur le Tour. Nous, on avait bien prévenu Julian et Enric (Mas) qu'ils devaient rester attentifs, et c'est ce qu'ils ont fait. »

« C'était la dixième étape du Tour et on sait que la fatigue se fait déjà sentir dans le peloton, ajoute Davide Bramati, l'autre DS de Quick Step. Nous avons également des coureurs fatigués, mais nous avons surtout des coureurs motivés pour défendre le maillot jaune de Julian. » Chez Ineos, on est sur la même longueur d'onde. « Il fallait toujours être placé à l'avant et attentif, dit Geraint Thomas. Ce coup de bordure pouvait se produire à n'importe quel moment. » « On voulait pouvoir profiter de toutes les situations possibles », enchérit Egan Bernal.

4. Pourquoi Pinot n'est-il pas rentré ?
Lorsque les Groupama-FDJ se sont rendu compte de la situation, on a vu Thibaut Pinot laisser éclater sa colère. Devant, Stefan Küng, Anthony Roux et William Bonnet faisaient le forcing pour rentrer, mais leur leader se débattait seul en queue de peloton. Pinot a saisi son micro et hurlé « Attendez-moi ! » à plusieurs reprises.

Küng, Roux et Bonnet se sont rapidement usé les griffes à essayer de combler la cassure et, dans les vingt derniers kilomètres, Pinot n'a pu compter que sur les grimpeurs de l'équipe, David Gaudu, Rudy Molard et Sébastien Reichenbach. Dans ce groupe réduit à une douzaine d'unités, où étaient aussi piégés Rigoberto Uran, Richie Porte et Jakob Fuglsang, ce sont les équipiers de ce dernier qui ont assuré la majeure partie du travail, Pinot mettant évidemment la main à la pâte, lui aussi.



Les douze se sont rapprochés à quelques dizaines de mètres du groupe de tête. « On est revenus à dix secondes, il manque un poil de cul pour qu'on rentre mais ça ne rentre pas », constate Marc Madiot, dépité. « Il y a eu un ultime coup de force dans le dernier faux-plat, rapporte Nicolas Portal. On n'a pas forcément mis un coup de vis supplémentaire. Il ne fallait pas accélérer mais rester au même rythme. Derrière, les derniers équipiers s'étaient mis à la planche et se sont écartés. Nous, devant, on était à fond dans le contrôle et l'écart s'est fait en haut du talus. Après, c'était foutu pour eux. Ça a bien fonctionné. »

[Kouloukoukou]

J'ai envie de lui foutre des claques à Nicolas Portal. Il fait trop le malin alors que se sont des tricheurs.

[Zezem]

Les boules pour Pinot qui travaille comme un chien pour gratter 20 secondes il y a 3 jours et qui perd toute chance de victoire sur une étape de plat.
Etonnant quand même, avec ce terrain propice à un coup de bordure, que tant de leaders n'étaient pas bien positionnés. Surtout s'ils ont vu les Ineos remonter le peloton alors que ça roulait déjà fort...

Le Tour a perdu énormément de son suspens. Bernal et Thomas ont la voie dégagée, et avec l'équipe qu'ils ont derrière eux, il sera difficile de leur fausser compagnie en montagne.