Inauguration d'un post ne se référant pas directement à l'histoire de l'ASM mais qui trouve bel et bien sa place dans un Wiki du vizu.
Terme aujourd’hui nettement à la mode, repris par les médias, les supporters et quelques professionnels du football, le fameux « 9 et demi » est d’abord un terme utilisé à tords et à travers nécessitant quelques clarifications.
Qu’est-ce que le « 9 et Demi » ?
Le terme « 9 et demi » trouve probablement son origine à travers la presse spécialisée du football. Ce n’est donc pas un terme académique mais une « description » qui se veut à l’origine ludique afin de décrire de manière instinctive un certains type de footballeurs.
Son apparition remonte à la fin des années 90, et ce terme fut popularisé et généralisé au début des années 2000.
Le « 9 et demi » ne désigne pas une position tactique tel que l’Ailier, l’Avant-centre, le Meneur de jeu ou le Gardien de but mais désigne un profil particulier d’un joueur, généralement évoluant au poste de milieu de terrain offensif (meneur ou excentré).
On désigne généralement comme « 9 et Demi » un milieu offensif dont les qualités de footballeurs se révèlent plus proche de l’attaquant finisseur que du milieu organisateur.
Sur le terrain, le joueur délaisse donc instinctivement l’organisation et la régulation du jeu au profit de plus de percution, de provocation et de finition. L’objectif final de ce joueur se démarque donc du milieu offensif classique pour se rapprocher de l’attaquant.
C’est ce profil particulier de milieu de terrain se comportant comme un attaquant supplémentaire qui aboutira au choix de l’expression de « 9 et demi ». 9 étant le numéro traditionnellement attribué à l’avant-centre.
Le profil bâtard de ce joueur rend délicat son implantation dans les dispositifs tactiques classiques. Il symbolise ce fameux joueur idéal et parfait si le football se jouait à 12.
Son incapacité à remplacer avec autant d’efficacité d’un côté l’organisateur et de l’autre le buteur pur le condamne à évoluer dans un rôle de subalterne ou de sous-lieutenant.
En conséquence, il se positionne selon la tactique adopté soit en second milieu offensif (excentré), associé à un vrai organisateur, soit au poste d’attaquant de soutiens voir d’Ailier, associé à l’avant-centre.
Ce type de joueur très instinctif évoluera de manière générale en toute liberté de consigne. Le 9 et Demi n’est jamais autant performant que lorsqu’il est l’électron-libre de la formation et sera souvent bridé dès qu’un entraîneur essaiera de le limiter à un cadre spécifique.
Djorkaeff et Ortega : Exemples exemplaires
Youri Djorkaeff était un milieu de terrain offensif correspondant de manière parfaite au « 9 et demi ». Au début des années 90, à Monaco, le joueur peine à s’imposer. Sous la direction de Wenger, la rigueur du dispositif tactique insufflé par l’entraîneur à son équipe indispose Djorkaeff qui peine à s’émanciper, toujours moins efficace que les spécialiste des divers postes qu’il occupe. De plus l’activité de Rui Barros force même ses autres coéquipiers créatifs, Djorkaeff compris à plus de prudence. L’arrivée de Scifo au poste de Meneur de Jeu, signifiant la mise en place d’un dispositif en losange semble même condamner définitivement Djorkaeff. Le milieu de terrain se compose alors de Scifo en meneur, de Puel en milieu récupérateur et enfin de Djorkaef et Gnako en milieu droit et gauche. Mais un joli concours de circonstance va sur le terrain totalement rééquilibrer le milieu et offrir un nouveau champ d’expression pour Djorkaeff. En effet lorsque Djorkaeff se laisse surprendre par son instinct offensif, Scifo a l’intelligence de se décaler vers la gauche et Gnako de s’effacer pour renforcer l’entre-jeu. Dès lors, Djorkaeff trouvera enfin un rôle approprié à ses qualités, délaissant totalement son travail défensif pour se concentrer sur la percussion, se transformant en redoutable finisseur avec le titre de meilleur buteur du championnat à la clé. En équipe de France, le joueur ne sera ni efficace en meneur, ni efficace en attaque mais la encore sera un atout de maître en double association avec Zidane et un vrai attaquant en pointe.
Le cas Ariel Ortega offre un autre exemple saisissant. Milieu offensif de génie accomplissant de superbes performances à River Plate et en sélection argentine, Ortega se vois offrir une carrière en Europe. Elle sera pourtant mitigée aussi bien en Espagne qu’en Italie. Toute la problématique de son échec tiens du fait que dans chacun de ses clubs européens, on attendra d’Ortega qu’il illumine le jeu de l’équipe. Une attente d’ailleurs symbolisé par le fait qu’il fut recruté aussi bien parLa Sampdoria que par Parmes pour pallier le départ du meneur-régulateur Veron. L’Europe n’a pas su utiliser un joueur s’appuyant d’avantage sur des qualités de drible exceptionnelles et de finition que sur sa capacité à produire du jeu. A River Plate ou en sélection, Ortega pourtant brille parce que bien exploité. Associé aux véritables meneurs que sont Veron, Aimar ou Gallardo, Ortega évolue en provocateur sur le flanc droit et appréciera souvent de repiquer dans l’axe pour soutenir Batistuta puis Crespo.
Le Neuf et Demi est :
-Un terme de journaliste
-Un profil de joueur
-Un milieu de terrain provocateur et finisseur
Le Neuf et Demi n’est pas :
-Une position d’un joueur dans une tactique
-Un terme académique du football
-Un milieu organisateur
-Un attaquant de pointe reculé
Le 9 et Demi
Qu’est-ce que le « 9 et Demi » ?
Le terme « 9 et demi » trouve probablement son origine à travers la presse spécialisée du football. Ce n’est donc pas un terme académique mais une « description » qui se veut à l’origine ludique afin de décrire de manière instinctive un certains type de footballeurs.
Son apparition remonte à la fin des années 90, et ce terme fut popularisé et généralisé au début des années 2000.
Le « 9 et demi » ne désigne pas une position tactique tel que l’Ailier, l’Avant-centre, le Meneur de jeu ou le Gardien de but mais désigne un profil particulier d’un joueur, généralement évoluant au poste de milieu de terrain offensif (meneur ou excentré).
On désigne généralement comme « 9 et Demi » un milieu offensif dont les qualités de footballeurs se révèlent plus proche de l’attaquant finisseur que du milieu organisateur.
Sur le terrain, le joueur délaisse donc instinctivement l’organisation et la régulation du jeu au profit de plus de percution, de provocation et de finition. L’objectif final de ce joueur se démarque donc du milieu offensif classique pour se rapprocher de l’attaquant.
C’est ce profil particulier de milieu de terrain se comportant comme un attaquant supplémentaire qui aboutira au choix de l’expression de « 9 et demi ». 9 étant le numéro traditionnellement attribué à l’avant-centre.
Le profil bâtard de ce joueur rend délicat son implantation dans les dispositifs tactiques classiques. Il symbolise ce fameux joueur idéal et parfait si le football se jouait à 12.
Son incapacité à remplacer avec autant d’efficacité d’un côté l’organisateur et de l’autre le buteur pur le condamne à évoluer dans un rôle de subalterne ou de sous-lieutenant.
En conséquence, il se positionne selon la tactique adopté soit en second milieu offensif (excentré), associé à un vrai organisateur, soit au poste d’attaquant de soutiens voir d’Ailier, associé à l’avant-centre.
Ce type de joueur très instinctif évoluera de manière générale en toute liberté de consigne. Le 9 et Demi n’est jamais autant performant que lorsqu’il est l’électron-libre de la formation et sera souvent bridé dès qu’un entraîneur essaiera de le limiter à un cadre spécifique.
Djorkaeff et Ortega : Exemples exemplaires
Youri Djorkaeff était un milieu de terrain offensif correspondant de manière parfaite au « 9 et demi ». Au début des années 90, à Monaco, le joueur peine à s’imposer. Sous la direction de Wenger, la rigueur du dispositif tactique insufflé par l’entraîneur à son équipe indispose Djorkaeff qui peine à s’émanciper, toujours moins efficace que les spécialiste des divers postes qu’il occupe. De plus l’activité de Rui Barros force même ses autres coéquipiers créatifs, Djorkaeff compris à plus de prudence. L’arrivée de Scifo au poste de Meneur de Jeu, signifiant la mise en place d’un dispositif en losange semble même condamner définitivement Djorkaeff. Le milieu de terrain se compose alors de Scifo en meneur, de Puel en milieu récupérateur et enfin de Djorkaef et Gnako en milieu droit et gauche. Mais un joli concours de circonstance va sur le terrain totalement rééquilibrer le milieu et offrir un nouveau champ d’expression pour Djorkaeff. En effet lorsque Djorkaeff se laisse surprendre par son instinct offensif, Scifo a l’intelligence de se décaler vers la gauche et Gnako de s’effacer pour renforcer l’entre-jeu. Dès lors, Djorkaeff trouvera enfin un rôle approprié à ses qualités, délaissant totalement son travail défensif pour se concentrer sur la percussion, se transformant en redoutable finisseur avec le titre de meilleur buteur du championnat à la clé. En équipe de France, le joueur ne sera ni efficace en meneur, ni efficace en attaque mais la encore sera un atout de maître en double association avec Zidane et un vrai attaquant en pointe.
Le cas Ariel Ortega offre un autre exemple saisissant. Milieu offensif de génie accomplissant de superbes performances à River Plate et en sélection argentine, Ortega se vois offrir une carrière en Europe. Elle sera pourtant mitigée aussi bien en Espagne qu’en Italie. Toute la problématique de son échec tiens du fait que dans chacun de ses clubs européens, on attendra d’Ortega qu’il illumine le jeu de l’équipe. Une attente d’ailleurs symbolisé par le fait qu’il fut recruté aussi bien par
Le Neuf et Demi est :
-Un terme de journaliste
-Un profil de joueur
-Un milieu de terrain provocateur et finisseur
Le Neuf et Demi n’est pas :
-Une position d’un joueur dans une tactique
-Un terme académique du football
-Un milieu organisateur
-Un attaquant de pointe reculé
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